C’est sûr : «L’homme reviendra à la nature comme la colombe revient toujours au colombier ». C’est en somme la vision de Dibi Kouadio Augustin, professeur titulaire de philosophie, invité de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad), sur la question de la crise environnementale que traverse le monde. L’enseignant de philosophie s’est prononcé, jeudi, à l’université de Cocody, lors d’une conférence publique sur le thème : « L’environnement comme question de l’unité de la nature et de la culture ». D’entrée, il a tiré sur la sonnette d’alarme. Le conférencier a rappelé que l’homme pour exister doit avoir un autre regard sur son environnement. « Emmanuel Kant parle d’une ruse de la nature par quoi l’homme, malgré lui, renoue avec la nécessité de sauvegarder son espèce », a-t-il indiqué. Selon lui, la crise actuelle de l’environnement est le fruit « de la prédation effrénée de l’être humain contre la nature ». D’où son avertissement, qui tinte comme cette voie qui rappelait à César, lors de son triomphe à Rome : « César, souviens-toi, tu n’es qu’un homme ».
L’homme et l’environnement étant en interaction, a-t-il indiqué, il est primordial pour lui de le préserver.
Un sens de protectorat qui est inné chez l’homme. A cet effet, il croit que « c’est l’erreur (en cours) qui est nouvelle dans le monde et non la Vérité ». Dibi Augustin pense aussi que la culture fonctionne chez l’homme comme sa nature. C’est-à-dire, que l’individu est par principe un être lié à un environnement social, une culture. Face à la dérive environnementale humaine, l’amoureux de la sagesse a une image reluisante qui, si elle est partagée, peut éviter au monde le pire. « La nature est un être divin qui apprend à l’homme la raison et la beauté. Le beau, comme le dit Kant, est ce qui plaît universellement sans concept », a-t-il souligné.
Sanou Amadou (Stagiaire)
L’homme et l’environnement étant en interaction, a-t-il indiqué, il est primordial pour lui de le préserver.
Un sens de protectorat qui est inné chez l’homme. A cet effet, il croit que « c’est l’erreur (en cours) qui est nouvelle dans le monde et non la Vérité ». Dibi Augustin pense aussi que la culture fonctionne chez l’homme comme sa nature. C’est-à-dire, que l’individu est par principe un être lié à un environnement social, une culture. Face à la dérive environnementale humaine, l’amoureux de la sagesse a une image reluisante qui, si elle est partagée, peut éviter au monde le pire. « La nature est un être divin qui apprend à l’homme la raison et la beauté. Le beau, comme le dit Kant, est ce qui plaît universellement sans concept », a-t-il souligné.
Sanou Amadou (Stagiaire)