Piégées par des annonces juteuses de mariage sur des sites Internet, dans des tchatches ou par les pages « Correspondances » de certains magazines, de nombreuses jeunes africaines se retrouvent dans des réseaux de pornographie en Occident. Mais souvent, le corps de ces jeunes femmes crédules, impuissantes, devient un jouet, obligées d’accepter les pires scènes immondes donnant libre cours à la perversion de l’homme.
Récit d’un film pornographique
Voici l’histoire de douze filles et six hommes dans le tournage d’un film pornographique. Un homme se gargarise la bouche avec de l’alcool, le projette dans les yeux de ses chiens bergers allemands : cette technique aurait pour but de rendre nerveux et agressifs les bestiaux lors des rapports sexuels. Pendant ce temps, les douze filles et six hommes se déshabillent et commencent les préliminaires. Le dresseur excite les chiens, et lorsque leur membre devient tendu, les filles leur font des fellations, eux leur font des cunnilingus. Puis, l’acte sexuel avec les chiens commence. Parfois, un malabar africain est appelé par le maître de céans intervient, pour s’introduire dans un orifice de la fille, pendant que le chien se sert d’un autre. Ces coïts avec des animaux rapporteraient à l’heure, 3 millions de FCFA aux expertes et cette même somme d’argent pour la journée aux novices. De temps en temps, le caméraman zoome, filme les séquences importantes, demande aux acteurs de reprendre certaines scènes-clés qu’il n’aurait pas bien captées. A certains moments, les membres sexuels des chiens se gonflent, et il est impossible pour eux de se retirer. C’est une scène qui serait prisée dans le milieu, surtout quand on essaie de tirer sur les deux corps pour les séparer, ce qui fait encore plus mal à l’actrice. Pendant ces prises, le coordonnateur de tout ça, un sexagénaire, qui en fait son fonds de commerce, lance aux filles, des paroles avilissantes et obscènes.
Le chou gras des réalisateurs de ces genres de films et des vendeurs de CD
La plupart de ces réalisateurs de films, en majorité des blancs, ont trouvé une manière de se faire facilement de l’argent. Pour eux, certaines personnes apprécient les films pornographiques ce qui veut dire qu’à tous les coups, leurs DVD ou leur CD qu’ils mettront sur le marché seront vite écoulés. Ainsi, pour bien exploiter les heures pour lesquelles les filles devront tourner, la maîtresse de maison les remaquille de temps en temps, leur change de tenue, de perruques, de lentilles, de couleur et elles reviennent devant les objectifs, puis se remettent au travail. Le but de ces changements d’aspects est de chercher à faire croire aux spectateurs, que ce sont de nouvelles actrices car, au moins dix cassettes seront obtenues et commercialisées pour ces quelques heures de tournages. Après les CD pornographiques appelés « Orgies camerounaises » qui ont été commercialisées à grande échelle, on voit actuellement débouler sur le marché, des filles filmées, esquissant des pas de mapouka, qui se retrouvent ensuite prises par des animaux. Les lieux de vente de ces CD ou DVD prolifèrent dans la capitale abidjanaise. On les retrouve à la ‘’Sorbonne’’ au Plateau, à Adjamé Liberté. Debout derrière son comptoir, un vendeur de CD indique que le prix de vente de ces films a déjà triplé, passant ainsi de 20 000 FCFA à 60 000 FCFA par jour. Depuis un an en tout cas, ces CD mettant en scène les ébats sexuels des jeunes africains ont pris un essor et sont prisées par une clientèle spécialisée. Le vendeur de films X, raconte qu’il y a six ans environ, il écoulait dix à quinze de ces CD par semaine, un nombre qui a considérablement augmenté depuis le début de la crise ivoirienne.
De l’intervention de l’Etat
Que l’Etat prenne ses responsabilités pour interdire la vente de ces cassettes que mêmes les enfants de moins de 18 ans, achètent pour visionner à la maison quand les parents sont absents ou se rendent dans les vidéos clubs pour satisfaire leur curiosité. Il y va de l’avenir des enfants et aussi de la préservation de l’identité des acteurs et actrices bien connues de ces films qui son parfois des stars de ce pays.
Adèle Kouadio
Récit d’un film pornographique
Voici l’histoire de douze filles et six hommes dans le tournage d’un film pornographique. Un homme se gargarise la bouche avec de l’alcool, le projette dans les yeux de ses chiens bergers allemands : cette technique aurait pour but de rendre nerveux et agressifs les bestiaux lors des rapports sexuels. Pendant ce temps, les douze filles et six hommes se déshabillent et commencent les préliminaires. Le dresseur excite les chiens, et lorsque leur membre devient tendu, les filles leur font des fellations, eux leur font des cunnilingus. Puis, l’acte sexuel avec les chiens commence. Parfois, un malabar africain est appelé par le maître de céans intervient, pour s’introduire dans un orifice de la fille, pendant que le chien se sert d’un autre. Ces coïts avec des animaux rapporteraient à l’heure, 3 millions de FCFA aux expertes et cette même somme d’argent pour la journée aux novices. De temps en temps, le caméraman zoome, filme les séquences importantes, demande aux acteurs de reprendre certaines scènes-clés qu’il n’aurait pas bien captées. A certains moments, les membres sexuels des chiens se gonflent, et il est impossible pour eux de se retirer. C’est une scène qui serait prisée dans le milieu, surtout quand on essaie de tirer sur les deux corps pour les séparer, ce qui fait encore plus mal à l’actrice. Pendant ces prises, le coordonnateur de tout ça, un sexagénaire, qui en fait son fonds de commerce, lance aux filles, des paroles avilissantes et obscènes.
Le chou gras des réalisateurs de ces genres de films et des vendeurs de CD
La plupart de ces réalisateurs de films, en majorité des blancs, ont trouvé une manière de se faire facilement de l’argent. Pour eux, certaines personnes apprécient les films pornographiques ce qui veut dire qu’à tous les coups, leurs DVD ou leur CD qu’ils mettront sur le marché seront vite écoulés. Ainsi, pour bien exploiter les heures pour lesquelles les filles devront tourner, la maîtresse de maison les remaquille de temps en temps, leur change de tenue, de perruques, de lentilles, de couleur et elles reviennent devant les objectifs, puis se remettent au travail. Le but de ces changements d’aspects est de chercher à faire croire aux spectateurs, que ce sont de nouvelles actrices car, au moins dix cassettes seront obtenues et commercialisées pour ces quelques heures de tournages. Après les CD pornographiques appelés « Orgies camerounaises » qui ont été commercialisées à grande échelle, on voit actuellement débouler sur le marché, des filles filmées, esquissant des pas de mapouka, qui se retrouvent ensuite prises par des animaux. Les lieux de vente de ces CD ou DVD prolifèrent dans la capitale abidjanaise. On les retrouve à la ‘’Sorbonne’’ au Plateau, à Adjamé Liberté. Debout derrière son comptoir, un vendeur de CD indique que le prix de vente de ces films a déjà triplé, passant ainsi de 20 000 FCFA à 60 000 FCFA par jour. Depuis un an en tout cas, ces CD mettant en scène les ébats sexuels des jeunes africains ont pris un essor et sont prisées par une clientèle spécialisée. Le vendeur de films X, raconte qu’il y a six ans environ, il écoulait dix à quinze de ces CD par semaine, un nombre qui a considérablement augmenté depuis le début de la crise ivoirienne.
De l’intervention de l’Etat
Que l’Etat prenne ses responsabilités pour interdire la vente de ces cassettes que mêmes les enfants de moins de 18 ans, achètent pour visionner à la maison quand les parents sont absents ou se rendent dans les vidéos clubs pour satisfaire leur curiosité. Il y va de l’avenir des enfants et aussi de la préservation de l’identité des acteurs et actrices bien connues de ces films qui son parfois des stars de ce pays.
Adèle Kouadio