Monsieur le Président,
L’honneur m’échoit de m’adresser à votre auguste personne au nom des cadres de la mythique cité de Samatiguila.
Notre intervention sera brève et cela pour donner à cette rencontre tout le caractère familial et convivial que nos parents et vous-même vouliez lui imprimer.
Ceci étant, monsieur le président, les premiers mots qui nous viennent à la bouche, nous les cadres, sont des mots de remerciements et de reconnaissance. Même si des voix plus autorisées que la nôtre l’ont déjà exprimés, avec beaucoup d’à propos et de sagesse.
Plus qu’un devoir, l’expression à haute et intelligible voix de notre état d’esprit actuel coule de source et tire sa motivation dans les actes, hautement positifs, que vous ne cessez de poser au quotidien.
Votre démarche de ce jour en est une parfaite illustration.
Oui, Monsieur le président, votre présence ici cet après midi, est révélatrice de votre sens élevé de la famille, du respect que vous avez pour l’autre, de votre très grande humilité et de votre humanisme.
Merci, monsieur le président, d’être venu jusqu’à nous malgré vos nombreuses et harassantes occupations, surtout en cette période très sensible que connaît notre pays.
Merci pour votre sollicitude et votre disponibilité.
Nous voudrions, avec votre permission, associer à ses remerciements la forte délégation qui vous accompagne.
Monsieur le président, il est vrai que nous ne voulons pas déroger à l’esprit de cette retrouvaille, mais les paroles n’ont de portée véritable que lorsqu’elles sont dites au moment opportun.
C’est pourquoi nous voulons, ici et maintenant, laisser libre cours aux sentiments qui nous animent.
Monsieur le président, vous faites notre fierté, la fierté de Samatiguila, du Denguélé et par delà de toute la nation ivoirienne.
Nous vous exprimons, puisse votre modestie en souffrir, notre grande admiration, notre attachement indéfectible à votre quête permanente et sans relâche de démocratie.
Votre démarche est noble parce qu’ayant pour finalité la démocratie, le gouvernement du peuple par le peuple, et cette notion fait appel à des valeurs que sont :
-La justice,
-la liberté,
-l’égalité,
-la paix
-le développement
-et en fine le bien être, la joie de vivre ensemble.
Toutes ces valeurs cardinales de la bonne gouvernance semble malheureusement faire défaut à notre chère patrie, la Côte d’Ivoire, le pays de l’hospitalité et de la tolérance.
Qu’Allah le Tout Puissant et Miséricordieux, l’Unique compensateur, nous aide à sortir de ce bourbier.
La réalisation des nobles idéaux que vous incarnez rencontre beaucoup d’écueils et vous a valu, vous vaut encore aujourd’hui et nous avec vous, beaucoup de frustrations et de souffrances.
Mais soyez convaincu monsieur le président, que votre victoire, que dis-je, notre victoire n’en sera que plus éclatante.
Dans sa célèbre pièce de théâtre «le CID », Corneille, ne disait il pas «qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » !
Oui, monsieur le président, la moisson de votre victoire sera à la hauteur des semences que vous avez si généreusement enfouies dans notre terreau fertile.
La récolte est imminente le président et vous pouvez compter sur nous et sur la bénédiction des parents pour qu’enfin les fruits réalisent la promesse des fleurs.
Pour finir monsieur le président, les cadres de Samatiguila par ma modeste voix voudraient soumettre à votre bienveillante attention une demande d’audience, en vue d’échanger avec vous sur nombre de préoccupation qui sont les leurs.
Certaines de ces préoccupations ont trait à des questions jugées assez sensibles pour être évoquées ici.
D’autres sont relatives au développement de Samatiguila.
Cette ville, autocentrée jadis sur l’islam et son rayonnement, connaît
Aujourd’hui une véritable nécessitant beaucoup de moyens et une plus grande implication de tous les cadres, sans exclusive et de quelques obédiences politiques qu’ils soient, pour faire face à cette évolution.
En effet, l’érection récente de Samatiguila en chef lieu de département est un signe patent de ce changement.
L’avènement de ce département nous interpelle et confère plus de responsabilité aux cadres que nous sommes.
Nous en avons pleinement conscience et avons la ferme ambition de relever ce défi tout en comptant sur votre appui et sur celui de toutes les bonnes volontés.
Merci monsieur le président pour votre attention soutenue
ADO à ses parents de Samatiguila :
“2010 est l’année de votre fils Alassane Ouattara”
Chers parents de Samatiguila et d’Odiénné,
Chers Imams
(…) Je voudrais remercier notre grand oncle El Hadj Samassi pour son dévouement, pour sa disponibilité, pour son engagement. Cher doyen merci pour tout ce que vous faites pour le RDR. Je voudrais même dire cher doyen, vous êtes le RDR (…). Pendant les dix derniers mois, nous avons visité 16 régions de notre pays parce que nous avions pensé qu’il y aurait des élections au mois de février et ou de mars. Malheureusement les élections n’ont pas encore eu lieu. Cependant, je vous dis que ces élections auront lieu. Une chose est certaine, c’est que la Côte d’Ivoire qui a été un grand pays sur le continent africain, dans le monde, ne peut pas continuer sans élections. C’est un devoir pour nous d’avoir ces élections et nous les aurons. Nous allons avoir ces élections pas seulement pour apporter notre contribution au pays, pas seulement pour abréger la souffrance de nos compatriotes, mais pour que nous puissions normaliser la vie en Côte d’Ivoire. C’est pour que la Côte d’Ivoire redevienne comme tous les pays civilisés dans le monde. Qu’elle se dote d’institutions que nous reconnaissons tous. C’est cela que tous les 5 ans que nous avons des élections présidentielles, législatives, municipales et les conseils généraux. Ceux qui auront gagné, vont gérer le pays et les perdants vont attendre une autre fois. Je suis certain qu’avec vos bénédictions, 2010 sera l’année de votre fils Alassane Ouattara. Je demande donc vos bénédictions pour avoir les élections mais aussi les gagner. Je vois ici les jeunes très nombreux, je leur demande de ne pas perdre espoir. Ne perdez pas espoir chers jeunes. La situation est difficile, c’est pour cela qu’il faut des élections. Les Ivoiriens sont fatigués. J’ai entendu les femmes dire que nous ne mangeons qu’une fois par jour. Nous allons changer cela. Je voudrais dire à Diaby que j’ai bien compris ses doléances. Nous allons nous rencontrer et en discuter. Chers parents du Denguélé, je voudrais surtout vous dire que c’est dans l’union que nous pourrons développer la région. Il y a quelques mois, j’étais dans la région et j’ai pu constater l’état de délabrement des infrastructures. J’ai vu l’état de pauvreté de nos parents. Vous savez, les promesses, comme le disait quelqu’un, n’engagent que ceux qui y croient. Je sais que vous ne croyez pas aux promesses de ceux qui n’ont jamais tenu promesse. Je sais également que vous croyez aux promesses de votre fils, votre fils ne vous trahira jamais. Merci pour vos prières, pour vos bénédictions.
Propos recueillis par IBK
L’honneur m’échoit de m’adresser à votre auguste personne au nom des cadres de la mythique cité de Samatiguila.
Notre intervention sera brève et cela pour donner à cette rencontre tout le caractère familial et convivial que nos parents et vous-même vouliez lui imprimer.
Ceci étant, monsieur le président, les premiers mots qui nous viennent à la bouche, nous les cadres, sont des mots de remerciements et de reconnaissance. Même si des voix plus autorisées que la nôtre l’ont déjà exprimés, avec beaucoup d’à propos et de sagesse.
Plus qu’un devoir, l’expression à haute et intelligible voix de notre état d’esprit actuel coule de source et tire sa motivation dans les actes, hautement positifs, que vous ne cessez de poser au quotidien.
Votre démarche de ce jour en est une parfaite illustration.
Oui, Monsieur le président, votre présence ici cet après midi, est révélatrice de votre sens élevé de la famille, du respect que vous avez pour l’autre, de votre très grande humilité et de votre humanisme.
Merci, monsieur le président, d’être venu jusqu’à nous malgré vos nombreuses et harassantes occupations, surtout en cette période très sensible que connaît notre pays.
Merci pour votre sollicitude et votre disponibilité.
Nous voudrions, avec votre permission, associer à ses remerciements la forte délégation qui vous accompagne.
Monsieur le président, il est vrai que nous ne voulons pas déroger à l’esprit de cette retrouvaille, mais les paroles n’ont de portée véritable que lorsqu’elles sont dites au moment opportun.
C’est pourquoi nous voulons, ici et maintenant, laisser libre cours aux sentiments qui nous animent.
Monsieur le président, vous faites notre fierté, la fierté de Samatiguila, du Denguélé et par delà de toute la nation ivoirienne.
Nous vous exprimons, puisse votre modestie en souffrir, notre grande admiration, notre attachement indéfectible à votre quête permanente et sans relâche de démocratie.
Votre démarche est noble parce qu’ayant pour finalité la démocratie, le gouvernement du peuple par le peuple, et cette notion fait appel à des valeurs que sont :
-La justice,
-la liberté,
-l’égalité,
-la paix
-le développement
-et en fine le bien être, la joie de vivre ensemble.
Toutes ces valeurs cardinales de la bonne gouvernance semble malheureusement faire défaut à notre chère patrie, la Côte d’Ivoire, le pays de l’hospitalité et de la tolérance.
Qu’Allah le Tout Puissant et Miséricordieux, l’Unique compensateur, nous aide à sortir de ce bourbier.
La réalisation des nobles idéaux que vous incarnez rencontre beaucoup d’écueils et vous a valu, vous vaut encore aujourd’hui et nous avec vous, beaucoup de frustrations et de souffrances.
Mais soyez convaincu monsieur le président, que votre victoire, que dis-je, notre victoire n’en sera que plus éclatante.
Dans sa célèbre pièce de théâtre «le CID », Corneille, ne disait il pas «qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » !
Oui, monsieur le président, la moisson de votre victoire sera à la hauteur des semences que vous avez si généreusement enfouies dans notre terreau fertile.
La récolte est imminente le président et vous pouvez compter sur nous et sur la bénédiction des parents pour qu’enfin les fruits réalisent la promesse des fleurs.
Pour finir monsieur le président, les cadres de Samatiguila par ma modeste voix voudraient soumettre à votre bienveillante attention une demande d’audience, en vue d’échanger avec vous sur nombre de préoccupation qui sont les leurs.
Certaines de ces préoccupations ont trait à des questions jugées assez sensibles pour être évoquées ici.
D’autres sont relatives au développement de Samatiguila.
Cette ville, autocentrée jadis sur l’islam et son rayonnement, connaît
Aujourd’hui une véritable nécessitant beaucoup de moyens et une plus grande implication de tous les cadres, sans exclusive et de quelques obédiences politiques qu’ils soient, pour faire face à cette évolution.
En effet, l’érection récente de Samatiguila en chef lieu de département est un signe patent de ce changement.
L’avènement de ce département nous interpelle et confère plus de responsabilité aux cadres que nous sommes.
Nous en avons pleinement conscience et avons la ferme ambition de relever ce défi tout en comptant sur votre appui et sur celui de toutes les bonnes volontés.
Merci monsieur le président pour votre attention soutenue
ADO à ses parents de Samatiguila :
“2010 est l’année de votre fils Alassane Ouattara”
Chers parents de Samatiguila et d’Odiénné,
Chers Imams
(…) Je voudrais remercier notre grand oncle El Hadj Samassi pour son dévouement, pour sa disponibilité, pour son engagement. Cher doyen merci pour tout ce que vous faites pour le RDR. Je voudrais même dire cher doyen, vous êtes le RDR (…). Pendant les dix derniers mois, nous avons visité 16 régions de notre pays parce que nous avions pensé qu’il y aurait des élections au mois de février et ou de mars. Malheureusement les élections n’ont pas encore eu lieu. Cependant, je vous dis que ces élections auront lieu. Une chose est certaine, c’est que la Côte d’Ivoire qui a été un grand pays sur le continent africain, dans le monde, ne peut pas continuer sans élections. C’est un devoir pour nous d’avoir ces élections et nous les aurons. Nous allons avoir ces élections pas seulement pour apporter notre contribution au pays, pas seulement pour abréger la souffrance de nos compatriotes, mais pour que nous puissions normaliser la vie en Côte d’Ivoire. C’est pour que la Côte d’Ivoire redevienne comme tous les pays civilisés dans le monde. Qu’elle se dote d’institutions que nous reconnaissons tous. C’est cela que tous les 5 ans que nous avons des élections présidentielles, législatives, municipales et les conseils généraux. Ceux qui auront gagné, vont gérer le pays et les perdants vont attendre une autre fois. Je suis certain qu’avec vos bénédictions, 2010 sera l’année de votre fils Alassane Ouattara. Je demande donc vos bénédictions pour avoir les élections mais aussi les gagner. Je vois ici les jeunes très nombreux, je leur demande de ne pas perdre espoir. Ne perdez pas espoir chers jeunes. La situation est difficile, c’est pour cela qu’il faut des élections. Les Ivoiriens sont fatigués. J’ai entendu les femmes dire que nous ne mangeons qu’une fois par jour. Nous allons changer cela. Je voudrais dire à Diaby que j’ai bien compris ses doléances. Nous allons nous rencontrer et en discuter. Chers parents du Denguélé, je voudrais surtout vous dire que c’est dans l’union que nous pourrons développer la région. Il y a quelques mois, j’étais dans la région et j’ai pu constater l’état de délabrement des infrastructures. J’ai vu l’état de pauvreté de nos parents. Vous savez, les promesses, comme le disait quelqu’un, n’engagent que ceux qui y croient. Je sais que vous ne croyez pas aux promesses de ceux qui n’ont jamais tenu promesse. Je sais également que vous croyez aux promesses de votre fils, votre fils ne vous trahira jamais. Merci pour vos prières, pour vos bénédictions.
Propos recueillis par IBK
