En marge du sommet France-Afrique, le Président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne a accordé, hier, une interview à France 24. A cette occasion, le Facilitateur a parlé des élections en Côte d`Ivoire et de la liste électorale. Blaise Compaoré a expliqué que la fin de la crise passe par ce scrutin. Et a indiqué par ailleurs dans quel cas il pourrait arrêter sa médiation.
Je vais commencer par la Côte d`Ivoire, vous êtes le médiateur, le facilitateur de cette crise qui n`en finit pas. Où en est-on aujourd`hui ?
Je crois que c`est effectivement une crise très difficile parce qu`il y a beaucoup d`enjeux, particulièrement un enjeu principal. C`est l`identification dans ce pays. Et je crois que nous sommes aujourd`hui confrontés à la qualité de la liste électorale qui doit servir pour ces élections et le travail se poursuit pour améliorer ce qui a été fait et je pense que nous pouvons espérer que très bientôt, une date sera fixée.
Les élections ont été repoussées à plusieurs reprises, certains pensent qu`elles n`auront plus jamais lieu, les deux camps se disputent la liste technique. Est-ce que vous pensez vraiment qu`il y a une issue ?
Je crois qu`il y a des progrès parce qu`aujourd`hui, les parties commencent à présenter des recommandations mais aussi à faire des suggestions pour donner justement plus de fiabilité à cette liste. Et je crois que la Commission électorale et le gouvernement vont bien sûr s`accorder très rapidement sur l`établissement d`une liste qui sera acceptée par tous.
Donc vous pensez qu`il y aura des élections en Côte d`Ivoire ?
Je pense qu`il n`y a pas d`autres formules pour sortir de la crise en dehors des élections. Je pense qu`aujourd`hui, tout le monde s`accorde sur ce point-là.
Certains pensent que la Côte d`Ivoire qui est déjà scindée en deux (02) pourrait encore plonger dans la guerre civile. Est-ce que vous le craignez ?
Je crois qu`il y a aussi un travail pour la réunification qui est engagée. Le regroupement se fait, la démobilisation des ex-rebelles et aussi la réunification administrative progressivement se construit. Je ne pense pas qu`il pourrait y avoir des difficultés à tel point qu`on puisse, retourner encore à la case départ comme vous le pensez.
Est-ce que vous, vous allez dire écoutez-moi, Blaise Compaoré cela fait longtemps que je fais la médiation. Si à une certaine date on n`y arrive plus, je rends mon tablier et quelqu`un d`autre le fait à ma place. On a parlé du président sénégalais est-ce que vous allez fixer une limite à votre effort ?
Mais il est certain que mes limites peuvent être atteintes au cours de cette année. Je le pense aussi.
D`accord. Si cette année ce n`est pas réglé, je ne m`en occupe plus.
Enfin je m`en occuperai mais pas à ce niveau-là.
Interview retranscris par Djè Km
Je vais commencer par la Côte d`Ivoire, vous êtes le médiateur, le facilitateur de cette crise qui n`en finit pas. Où en est-on aujourd`hui ?
Je crois que c`est effectivement une crise très difficile parce qu`il y a beaucoup d`enjeux, particulièrement un enjeu principal. C`est l`identification dans ce pays. Et je crois que nous sommes aujourd`hui confrontés à la qualité de la liste électorale qui doit servir pour ces élections et le travail se poursuit pour améliorer ce qui a été fait et je pense que nous pouvons espérer que très bientôt, une date sera fixée.
Les élections ont été repoussées à plusieurs reprises, certains pensent qu`elles n`auront plus jamais lieu, les deux camps se disputent la liste technique. Est-ce que vous pensez vraiment qu`il y a une issue ?
Je crois qu`il y a des progrès parce qu`aujourd`hui, les parties commencent à présenter des recommandations mais aussi à faire des suggestions pour donner justement plus de fiabilité à cette liste. Et je crois que la Commission électorale et le gouvernement vont bien sûr s`accorder très rapidement sur l`établissement d`une liste qui sera acceptée par tous.
Donc vous pensez qu`il y aura des élections en Côte d`Ivoire ?
Je pense qu`il n`y a pas d`autres formules pour sortir de la crise en dehors des élections. Je pense qu`aujourd`hui, tout le monde s`accorde sur ce point-là.
Certains pensent que la Côte d`Ivoire qui est déjà scindée en deux (02) pourrait encore plonger dans la guerre civile. Est-ce que vous le craignez ?
Je crois qu`il y a aussi un travail pour la réunification qui est engagée. Le regroupement se fait, la démobilisation des ex-rebelles et aussi la réunification administrative progressivement se construit. Je ne pense pas qu`il pourrait y avoir des difficultés à tel point qu`on puisse, retourner encore à la case départ comme vous le pensez.
Est-ce que vous, vous allez dire écoutez-moi, Blaise Compaoré cela fait longtemps que je fais la médiation. Si à une certaine date on n`y arrive plus, je rends mon tablier et quelqu`un d`autre le fait à ma place. On a parlé du président sénégalais est-ce que vous allez fixer une limite à votre effort ?
Mais il est certain que mes limites peuvent être atteintes au cours de cette année. Je le pense aussi.
D`accord. Si cette année ce n`est pas réglé, je ne m`en occupe plus.
Enfin je m`en occuperai mais pas à ce niveau-là.
Interview retranscris par Djè Km