En marge du séminaire opérationnel douanier sur la fraude et la contrefaçon, le Capitaine Gah Lehi, chef de la sous direction des stupéfiants et drogue à la douane ivoirienne, s’est confié à l’IA. Ci-dessous ses réactions.
Votre avis sur le séminaire opérationnel sur la contrefaçon ?
Retenez qu’il y a une nouvelle tendance sur la fraude en général. C’est tout à fait normal que les agents en charge de la lutte contre la fraude viennent s’informer et se former en la matière. La contrefaçon et la fraude, c’est la lutte douanière du 21ème siècle.
Nous sommes pratiquement à l’entame du deuxième trimestre de l’année, est ce qu’on peut avoir le bilan à mi- parcours de vos activités ?
Le bilan est satisfaisant et prometteur dans la mesure où nous avons actuellement plus de 15000 kg de produits pharmaceutiques non enregistrés et d’autres drogues saisies. Ce résultat fait certes la fierté de cette unité de lutte contre les stupéfiants et autres drogues…Mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin.
Vous ne comptez pas vous arrêter en si bon chemin. Mais, que comptez-vous faire pour les zones CNO où la contrefaçon et le trafic de stupéfiants sont plus importants?
Pour l’heure, il est difficile de donner une réponse explicative. Dans la mesure où ces zones ne sont véritablement pas sous l’emprise gouvernementale. Si vous voulez, ce sont des zones sans lois où la libre circulation des produits illicites se fait comme les trafiquants le veulent. A ce niveau les autorités politiques et administratives font des efforts afin qu’avant les élections tout le pays soit harmonisé pour que nous ayons un droit de regard sur les activités des trafiquants dans ces zones.
La Sierra Leone, la Guinée Equatoriale et même la Guinée tout près de nous ici, sont régulièrement citées comme des zones de transit des drogues dures comme la Cocaïne, l’héroïne… pour le marché Ouest Africain. A ce niveau quels sont vos actions pour annihiler les velléités d’entrée sur le territoire ivoirien ?
Comme vous le dites, ces pays constituent la nouvelle route des drogues dures. Lorsque vous posez la question de savoir à quel moment nous pouvons intervenir ? Nous pouvons intercepter leur entrée par la voie routière, par la voie aérienne, à partir de Duékoué, de Man, sur nos frontières, on peut faire quelque chose. Récemment la gendarmerie nationale a opéré des saisies dans ces zones. C’est pour vous dire que nous veillons au grain. Comme nos activités ne sont pas étalées publiquement, sachez qu’il y a un travail qui se fait dans l’ombre.
K. Hyacinthe
Votre avis sur le séminaire opérationnel sur la contrefaçon ?
Retenez qu’il y a une nouvelle tendance sur la fraude en général. C’est tout à fait normal que les agents en charge de la lutte contre la fraude viennent s’informer et se former en la matière. La contrefaçon et la fraude, c’est la lutte douanière du 21ème siècle.
Nous sommes pratiquement à l’entame du deuxième trimestre de l’année, est ce qu’on peut avoir le bilan à mi- parcours de vos activités ?
Le bilan est satisfaisant et prometteur dans la mesure où nous avons actuellement plus de 15000 kg de produits pharmaceutiques non enregistrés et d’autres drogues saisies. Ce résultat fait certes la fierté de cette unité de lutte contre les stupéfiants et autres drogues…Mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin.
Vous ne comptez pas vous arrêter en si bon chemin. Mais, que comptez-vous faire pour les zones CNO où la contrefaçon et le trafic de stupéfiants sont plus importants?
Pour l’heure, il est difficile de donner une réponse explicative. Dans la mesure où ces zones ne sont véritablement pas sous l’emprise gouvernementale. Si vous voulez, ce sont des zones sans lois où la libre circulation des produits illicites se fait comme les trafiquants le veulent. A ce niveau les autorités politiques et administratives font des efforts afin qu’avant les élections tout le pays soit harmonisé pour que nous ayons un droit de regard sur les activités des trafiquants dans ces zones.
La Sierra Leone, la Guinée Equatoriale et même la Guinée tout près de nous ici, sont régulièrement citées comme des zones de transit des drogues dures comme la Cocaïne, l’héroïne… pour le marché Ouest Africain. A ce niveau quels sont vos actions pour annihiler les velléités d’entrée sur le territoire ivoirien ?
Comme vous le dites, ces pays constituent la nouvelle route des drogues dures. Lorsque vous posez la question de savoir à quel moment nous pouvons intervenir ? Nous pouvons intercepter leur entrée par la voie routière, par la voie aérienne, à partir de Duékoué, de Man, sur nos frontières, on peut faire quelque chose. Récemment la gendarmerie nationale a opéré des saisies dans ces zones. C’est pour vous dire que nous veillons au grain. Comme nos activités ne sont pas étalées publiquement, sachez qu’il y a un travail qui se fait dans l’ombre.
K. Hyacinthe
