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Politique Publié le mercredi 9 juin 2010 | L’expression

Fpi : y a le feu en la demeure

Guerre interne. Il n’aura pas fallu longtemps pour voir de petits meurtres entre ‘‘camarades’’ d’hier. Chaque camp a sorti l’artillerie lourde. Dans un entretien au journal L’Intelligent d’Abidjan, daté du mardi 8 juin, le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, apportait la réplique aux vives critiques exprimées par Mamadou Koulibaly, le président de l’Assemblée nationale, sur la mal gouvernance du régime Fpi. Le président du parti de la rose reproche au numéro deux de l’Etat d’avoir étalé sur la place publique le ‘‘kodjo’’ sale de la refondation. Dix ans ont suffi pour faire faner la belle rose qui a tourné la tête à beaucoup d’Ivoiriens qui avaient une grande soif de démocratie, de liberté, de bonne gouvernance… En dix ans, le parti de Laurent Gbagbo est déjà miné par la guerre des chefs et des clans. Le feu est dans la demeure. Une vraie cocote minute sous pression ! La liste des éléphants du Fpi qui se battent sur la place publique est longue. Bohoun Bouabré-Désiré Tagro, Miaka Oureto-Gogui Théophile, Serges Agnéro-Paul Wood Agnéro, Mamadou Koulibaly-Désiré Tagro etc. Affi et Koulibaly n’ont pas fini de solder le contentieux né au lendemain de la signature de l’Accord de Marcoussis. Le président de l’Assemblée nationale a toujours reproché au président de son parti d’avoir signé un accord sous la dictée de la France, la puissance coloniale. Pour son « crime », Affi N’Guessan a décidé de régler son compte à Koulibaly. Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ? « (…) Ce one man show qu’il (Koulibaly, Ndlr) affectionne tant, je ne comprends pas à quel objectif cela répond. Personnellement, je suis choqué par ses prises de position, ses attaques gratuites dans notre propre camp. Je voudrais l’inviter, modestement, à renoncer à une telle logique et à s’inscrire dans une démarche d’équipe, d’homme d’Etat », a déploré, hier, le numéro un du parti au pouvoir dans les colonnes de notre confrère. Simple zizanie ou vraie bataille de succession ? Depuis son palais, le père de la refondation observe son petit monde dans la crise. Le Rhdp (opposition) peut se frotter les mains. Bédié, ADO, Mabri et Anaky n’ont plus besoin d’attaquer Gbagbo et son régime, les camarades d’hier ne se débrouillent pas si mal que ça.
Jean Roche Kouamé
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