Le 4 ème Accord politique de Ouagadougou consacré aux questions militaires et à la restauration de l’Etat en zone centre nord et ouest a clairement indiqué que la sécurisation des élections relevait du Centre de commandement intégré. Calqué sous le modèle d’un état-major intégré, le commandement du CCI est géré par le colonel major Kouakou Nicolas (FDS-CI) et le lieutenant-colonel Karim Ouattara (FDS-FN). Après quelques difficultés de décollage, le CCI aujourd’hui fait son chemin. Avec ses bas et ses hauts. Les combattants de l’ex-rébellion et les soldats du sud travaillent main dans la main dans les brigades et les commissariats, les unités mixtes de sécurisation des élections.
En attendant de déployer la grande artillerie dès que le top sera donné, ex-rebelles et soldats loyalistes apprennent à vivre ensemble. Ce sont les éléments de cette structure qui sécurise les pontes du régimes et tous ceux qui font le déplacement en zone CNO. Même lorsque Laurent Gbagbo prétextant d’une visite d’Etat mais en campagne le CCI est étroitement associé au dispositif de sécurité. Affi N’guessan, Koulibaly Mamadou, Simone Gbagbo etc vont et viennent de Bouaké à Korhogo en passant par Odienné, Touba et Man sans frémir. Les leaders de l’opposition bénéficient également des services du CCI lorsqu’ils sont en déplacement. De quoi à rassurer tout le monde.
Discrètement mais efficacement, le Centre de commandement intégré tisse sa toile. Toute la zone est quadrillée.
« Le déploiement du CCI a commencé depuis 2009, nous allons par étape, parce que, qui dit déploiement des forces dit problème de logistique. Dans un premier temps, notre souci, c’est de permettre à l’autorité de l’Etat de s’exercer sur l’ensemble du territoire. Il faut que le CCI soit présent et dans les 11 localités en zone CNO. Il est effectivement présent. Il n’y a que 10 localités qui abritent les tribunaux, plus une autre localité, Vavoua, qui est un cas spécifique parce que c’est un département qui traite avec le tribunal de Daloa », indiquait en février le colonel major après une séance de travail avec les généraux.
Ce sont 8000 gendarmes et policiers qui seront au finish déployés.
13 brigades et 12 commissariats fonctionnent et donnent quelques résultats de satisfaction. Pour les échéances, le CCI va mobiliser 18 ooo hommes. Et ce n’est pas tout. Elle bénéficie du soutien des forces impartiales. Pré positionnées et prêtes à intervenir, la licorne c’est 1000 hommes et l’Onuci globalement 8000 hommes.
« Il nous faut du matériel conventionnel de maintien de l’ordre afin que le CCI joue pleinement son rôle de sécurisation des élections », a plaidé le commandant du CCI auprès d’une délégation de la mission d’évaluation technique des Nations Unies. C’était en avril dernier.
Coulibaly Brahima
En attendant de déployer la grande artillerie dès que le top sera donné, ex-rebelles et soldats loyalistes apprennent à vivre ensemble. Ce sont les éléments de cette structure qui sécurise les pontes du régimes et tous ceux qui font le déplacement en zone CNO. Même lorsque Laurent Gbagbo prétextant d’une visite d’Etat mais en campagne le CCI est étroitement associé au dispositif de sécurité. Affi N’guessan, Koulibaly Mamadou, Simone Gbagbo etc vont et viennent de Bouaké à Korhogo en passant par Odienné, Touba et Man sans frémir. Les leaders de l’opposition bénéficient également des services du CCI lorsqu’ils sont en déplacement. De quoi à rassurer tout le monde.
Discrètement mais efficacement, le Centre de commandement intégré tisse sa toile. Toute la zone est quadrillée.
« Le déploiement du CCI a commencé depuis 2009, nous allons par étape, parce que, qui dit déploiement des forces dit problème de logistique. Dans un premier temps, notre souci, c’est de permettre à l’autorité de l’Etat de s’exercer sur l’ensemble du territoire. Il faut que le CCI soit présent et dans les 11 localités en zone CNO. Il est effectivement présent. Il n’y a que 10 localités qui abritent les tribunaux, plus une autre localité, Vavoua, qui est un cas spécifique parce que c’est un département qui traite avec le tribunal de Daloa », indiquait en février le colonel major après une séance de travail avec les généraux.
Ce sont 8000 gendarmes et policiers qui seront au finish déployés.
13 brigades et 12 commissariats fonctionnent et donnent quelques résultats de satisfaction. Pour les échéances, le CCI va mobiliser 18 ooo hommes. Et ce n’est pas tout. Elle bénéficie du soutien des forces impartiales. Pré positionnées et prêtes à intervenir, la licorne c’est 1000 hommes et l’Onuci globalement 8000 hommes.
« Il nous faut du matériel conventionnel de maintien de l’ordre afin que le CCI joue pleinement son rôle de sécurisation des élections », a plaidé le commandant du CCI auprès d’une délégation de la mission d’évaluation technique des Nations Unies. C’était en avril dernier.
Coulibaly Brahima