A l`issue d`une assemblée générale extraordinaire tenue au Plateau le samedi 12 juin dernier, le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) a décidé de lever son mot d`ordre de grève qui paralysait l`enseignement primaire public depuis près de deux semaines.
« Nous levons le mot d’ordre de grève pour des raisons stratégiques que nous ne pouvons pas développer à une assemblée générale ouverte comme celle là. Nous allons ensuite centrer notre action sur le déblocage des avancements par une mobilisation à l’interne et à l’externe. Et enfin nous allons poursuivre les contacts pour que définitivement les indemnités de logement et l’application de la grille indiciaire soient complètement terminées », a déclaré Mesmin Komoé le secrétaire générale dudit mouvement. Il expliquait ainsi les raisons de la levée du mot d`ordre lancé il y a deux semaines.
Ce flou entretenu sur les résultats obtenus après deux semaines de grève, aux conséquences nombreuses sur le processus des examens de fin d`année à l`école primaire, jette davantage la suspicion sur M. Comoé, ouvertement accusé par certains de ses camarades de "marchander" leur lutte. Il faut reconnaître que les incessantes grèves des enseignants ont sensiblement fait baisser le niveau de l’enseignement en Côte d’Ivoire. Espérons tout simplement que la levée du mot d’ordre de grève permettra aux élèves de présenter les examens de fin d’année.
Idrissa Konaté
Photo :
Légende : Les grèves à répétition des instituteurs ont baissé le niveau scolaire des élèves de Côte d’Ivoire.
« Nous levons le mot d’ordre de grève pour des raisons stratégiques que nous ne pouvons pas développer à une assemblée générale ouverte comme celle là. Nous allons ensuite centrer notre action sur le déblocage des avancements par une mobilisation à l’interne et à l’externe. Et enfin nous allons poursuivre les contacts pour que définitivement les indemnités de logement et l’application de la grille indiciaire soient complètement terminées », a déclaré Mesmin Komoé le secrétaire générale dudit mouvement. Il expliquait ainsi les raisons de la levée du mot d`ordre lancé il y a deux semaines.
Ce flou entretenu sur les résultats obtenus après deux semaines de grève, aux conséquences nombreuses sur le processus des examens de fin d`année à l`école primaire, jette davantage la suspicion sur M. Comoé, ouvertement accusé par certains de ses camarades de "marchander" leur lutte. Il faut reconnaître que les incessantes grèves des enseignants ont sensiblement fait baisser le niveau de l’enseignement en Côte d’Ivoire. Espérons tout simplement que la levée du mot d’ordre de grève permettra aux élèves de présenter les examens de fin d’année.
Idrissa Konaté
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Légende : Les grèves à répétition des instituteurs ont baissé le niveau scolaire des élèves de Côte d’Ivoire.
