La campagne électorale en vue de l'élection d'un nouveau président en Guinée-Conakry a officiellement commencé dimanche. Les vingt-quatre candidats retenus par la Cour suprême étaient, pour la plupart, déjà en campagne.
Un poster de Lansana Kouyaté, candidat du Parti de l'espoir pour le développement national (Pedn) scotché à l'aile d'un avion à l'aéroport de Conakry-Gbessia : une image qui frappe le visiteur qui se rend dans la capitale guinéenne, ce lundi 14 juin et qui résume l'ambiance générale dans le pays.
Depuis dimanche, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a officiellement ouvert la campagne électorale. Les candidats ont deux semaines pour convaincre les électeurs. Parmi les vingt-quatre candidats, certains n'ont pas attendu le top départ départ officiel. Ils avaient commencé la campagne bien avant même la convocation du corps électoral, début mai, par le général Sékouba Konaté, président par intérim de la transition.
Quarante prétendants avaient déposé leurs dossiers à la Cour suprême. Parmi ceux dont les candidatures ont été rejetées, figure Mohamed Touré, le fils ainé du premier président guinéen, Ahmed Sékou Touré, candidat du Parti démocratique de Guinée (PDG, ex-parti unique). On lui reproche de n'avoir pas déposé le récépissé du cautionnement fixé à 400 millions de francs guinéens, soit près de 40 millions FCFA. Le banquier Almamy Ibrahima Barry (AIB), lui, a été écarté pour cause de jugement supplétif non conforme.
Dans les rues de Conakry, cinq noms de candidats reviennent très souvent. Il s'agit d'Alpha Condé, opposant historique et candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), de Cellou Dalein Diallo, ex-Premier ministre et candidat de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), de Sydia Touré, ex-Premier ministre et champion de l'Union des forces républicaines (UFR), de Lansana Kouyaté du PEDN et de François Lonceny Fall, ex-Premier ministre et porte flambeau du Front uni pour le développement et le changement (FUDEC). Les candidats seront départagés le 27 juin prochain, au terme d'une élection historique, puisqu'elle est la première compétition véritablement ouverte du pays depuis son accession à l'indépendance il y a cinquante-deux ans.
André Silver Konan
Envoyé spécial à Conakry
Un poster de Lansana Kouyaté, candidat du Parti de l'espoir pour le développement national (Pedn) scotché à l'aile d'un avion à l'aéroport de Conakry-Gbessia : une image qui frappe le visiteur qui se rend dans la capitale guinéenne, ce lundi 14 juin et qui résume l'ambiance générale dans le pays.
Depuis dimanche, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a officiellement ouvert la campagne électorale. Les candidats ont deux semaines pour convaincre les électeurs. Parmi les vingt-quatre candidats, certains n'ont pas attendu le top départ départ officiel. Ils avaient commencé la campagne bien avant même la convocation du corps électoral, début mai, par le général Sékouba Konaté, président par intérim de la transition.
Quarante prétendants avaient déposé leurs dossiers à la Cour suprême. Parmi ceux dont les candidatures ont été rejetées, figure Mohamed Touré, le fils ainé du premier président guinéen, Ahmed Sékou Touré, candidat du Parti démocratique de Guinée (PDG, ex-parti unique). On lui reproche de n'avoir pas déposé le récépissé du cautionnement fixé à 400 millions de francs guinéens, soit près de 40 millions FCFA. Le banquier Almamy Ibrahima Barry (AIB), lui, a été écarté pour cause de jugement supplétif non conforme.
Dans les rues de Conakry, cinq noms de candidats reviennent très souvent. Il s'agit d'Alpha Condé, opposant historique et candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), de Cellou Dalein Diallo, ex-Premier ministre et candidat de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), de Sydia Touré, ex-Premier ministre et champion de l'Union des forces républicaines (UFR), de Lansana Kouyaté du PEDN et de François Lonceny Fall, ex-Premier ministre et porte flambeau du Front uni pour le développement et le changement (FUDEC). Les candidats seront départagés le 27 juin prochain, au terme d'une élection historique, puisqu'elle est la première compétition véritablement ouverte du pays depuis son accession à l'indépendance il y a cinquante-deux ans.
André Silver Konan
Envoyé spécial à Conakry