Actions pour la protection des droits de l'Homme (Apdh) organise, aujourd'hui, une table ronde sur la réforme de la Commission nationale des droits de l'Homme de Côte d'ivoire (Cndhci).
Etes-vous membre de la Cndhci ?
Nous ne sommes pas membre de la Cndhci. Nous avons quelqu'un qui est parti de l'Apdh pour rentrer en tant qu'expert à la Commission nationale des droits de l'Homme. Mais même si nous étions officiellement membre, nous disons que la Commission des droits de l'Homme de Côte d'Ivoire a beaucoup de lacunes au regard des principes qui établissent les institutions des droits de l'Homme. Pour cela, nous avons voulu, dans le cadre d'un projet de plaidoyer en faveur des droits de l'Homme, demander la réforme de la Cndhci. Pour qu'on respecte les principes, les standards internationaux qui régissent toutes les institutions du même genre dans le monde.
En clair, voulez- vous récupérer votre place au sein de la Cndhci ?
Ce n'est pas cela. Il y a des conditions pour installer ce type d'institution. La nôtre a été mise en place par une décision du président de la République en vertu de l'article 88. Cette décision a force de loi mais elle n'a pas été votée par les députés qui sont les représentants du peuple. Les principes de Paris prévoient également que les organisations de droit de l'Homme soient composées des mouvements de défense des droits de l'Homme, ou des syndicats. Or, notre commission est essentiellement composée d'hommes politiques : représentants des Forces nouvelles et du président de la République. La Cndhci ne répond pas aux standards internationaux. Comprenez donc que ça ne se limite pas à notre place dans la commission.
La Cndhci sera-t-elle associée à la table-ronde ?
Elle a été invitée.
Propos recueillis par Marc Dossa
Etes-vous membre de la Cndhci ?
Nous ne sommes pas membre de la Cndhci. Nous avons quelqu'un qui est parti de l'Apdh pour rentrer en tant qu'expert à la Commission nationale des droits de l'Homme. Mais même si nous étions officiellement membre, nous disons que la Commission des droits de l'Homme de Côte d'Ivoire a beaucoup de lacunes au regard des principes qui établissent les institutions des droits de l'Homme. Pour cela, nous avons voulu, dans le cadre d'un projet de plaidoyer en faveur des droits de l'Homme, demander la réforme de la Cndhci. Pour qu'on respecte les principes, les standards internationaux qui régissent toutes les institutions du même genre dans le monde.
En clair, voulez- vous récupérer votre place au sein de la Cndhci ?
Ce n'est pas cela. Il y a des conditions pour installer ce type d'institution. La nôtre a été mise en place par une décision du président de la République en vertu de l'article 88. Cette décision a force de loi mais elle n'a pas été votée par les députés qui sont les représentants du peuple. Les principes de Paris prévoient également que les organisations de droit de l'Homme soient composées des mouvements de défense des droits de l'Homme, ou des syndicats. Or, notre commission est essentiellement composée d'hommes politiques : représentants des Forces nouvelles et du président de la République. La Cndhci ne répond pas aux standards internationaux. Comprenez donc que ça ne se limite pas à notre place dans la commission.
La Cndhci sera-t-elle associée à la table-ronde ?
Elle a été invitée.
Propos recueillis par Marc Dossa