Les évaluations finales reprennent dans les établissements primaires publics à la grande satisfaction des élèves et parents d’élèves .Ce, à l’issue de la levée du mot d’ordre de grève du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD) dimanche dernier.Le secrétaire général de ce Mouvement, Mesmin Komoé indique que si les engagements pris ne sont pas respectés, les enseignants ‘’rebondiront’’.
Le Patriote : Qu’avez-vous concrètement obtenu pour avoir levé votre mot d’ordre de grève ?
Mesmin Komoé : Ce que nous avons pu obtenu déjà c’est le principe de ne plus lier notre paiement pour un certain nombre de sujets par l’élection de la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE).Il s’agit des questions de reliquat des indemnités contributives de logements. Sur ce point, la Primature a promis régler ces reliquats au mois de septembre 2010. Les autres problèmes pour lesquels les accords ont été pris également seront inscrits dans le budget 2011. Je crois que c’est quand même une petite avancée. Au regard de cela et par rapport à l’intervention des parents d’élèves et des autorités, nous avons décidé de donner une chance à l’école de se terminer dans la sérénité.
LP : Quelles sont les revendications inscrites dans le budget 2011 ?
M.K : Il s’agit du rappel de Cap qui est une question vieille de vingt-deux ans, du paiement correct de nos bonifications indiciaires. Lorsque ces deux points seront acquis, nous allons donc amorcer le dernier qui concerne le deblocage de nos différents avancements.
LP : A quand les compositions de passage ?
MK : Dès la reprise, nous allons reprogrammer les compositions de passage pour les classes intermédiaires. Elles étaient prévues le 3 juin dernier. Il y aura un à deux jours de révision et les compositions vont se tenir. Les enseignants, qui tiennent les classes du Cours Moyen Deuxième année (CM2), mettront les enfants dans le bain avant d’aller aux examens.
LP : Quand en est-il des compostions de passage supervisées par des chefs de village et des jeunes ?
M.K : C’est triste ! C’est triste de voir que certaines de nos autorités dénaturent la profession d’enseignant. Comment un jeune villageois peut avoir la compétence de superviser des évaluations, alors qu’il n’a dispensé aucun cours. Je crois que sous aucun prétexte, on ne peut agir de la sorte. Nous dénonçons ce comportement. D’ailleurs, toutes les compositions et évaluations qui ont été faites par ces jeunes ne seront pas prises en compte. Les enseignants ne tiendront pas compte de ces évaluations pour l’évolution des enfants dans le cycle primaire. En tout cas, nous avons levé notre mot d’ordre de grève, c’est encore une fois de plus montrer à la population et à l’opinion publique que nous ne sommes pas fermés à la discussion et que nous ne sommes pas pour le blocage de l’école ivoirienne. Cette action doit pouvoir interpeller les autorités.Le Midd garde entière sa capacité de mobilisation et de frappe.
LP : Quelle attitude le Midd adoptera si les engagements pris par la Primature ne sont pas respectés en septembre prochain ?
MK : Si les engagements ne sont pas respectés, nous allons rebondir et nous faire entendre. Que les parents d’élèves qui sont témoins des engagements pris ne viennent pas nous demander de faire encore des sacrifices. Dans tous les cas, nous aviserons !
Anzoumana Cissé
Le Patriote : Qu’avez-vous concrètement obtenu pour avoir levé votre mot d’ordre de grève ?
Mesmin Komoé : Ce que nous avons pu obtenu déjà c’est le principe de ne plus lier notre paiement pour un certain nombre de sujets par l’élection de la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE).Il s’agit des questions de reliquat des indemnités contributives de logements. Sur ce point, la Primature a promis régler ces reliquats au mois de septembre 2010. Les autres problèmes pour lesquels les accords ont été pris également seront inscrits dans le budget 2011. Je crois que c’est quand même une petite avancée. Au regard de cela et par rapport à l’intervention des parents d’élèves et des autorités, nous avons décidé de donner une chance à l’école de se terminer dans la sérénité.
LP : Quelles sont les revendications inscrites dans le budget 2011 ?
M.K : Il s’agit du rappel de Cap qui est une question vieille de vingt-deux ans, du paiement correct de nos bonifications indiciaires. Lorsque ces deux points seront acquis, nous allons donc amorcer le dernier qui concerne le deblocage de nos différents avancements.
LP : A quand les compositions de passage ?
MK : Dès la reprise, nous allons reprogrammer les compositions de passage pour les classes intermédiaires. Elles étaient prévues le 3 juin dernier. Il y aura un à deux jours de révision et les compositions vont se tenir. Les enseignants, qui tiennent les classes du Cours Moyen Deuxième année (CM2), mettront les enfants dans le bain avant d’aller aux examens.
LP : Quand en est-il des compostions de passage supervisées par des chefs de village et des jeunes ?
M.K : C’est triste ! C’est triste de voir que certaines de nos autorités dénaturent la profession d’enseignant. Comment un jeune villageois peut avoir la compétence de superviser des évaluations, alors qu’il n’a dispensé aucun cours. Je crois que sous aucun prétexte, on ne peut agir de la sorte. Nous dénonçons ce comportement. D’ailleurs, toutes les compositions et évaluations qui ont été faites par ces jeunes ne seront pas prises en compte. Les enseignants ne tiendront pas compte de ces évaluations pour l’évolution des enfants dans le cycle primaire. En tout cas, nous avons levé notre mot d’ordre de grève, c’est encore une fois de plus montrer à la population et à l’opinion publique que nous ne sommes pas fermés à la discussion et que nous ne sommes pas pour le blocage de l’école ivoirienne. Cette action doit pouvoir interpeller les autorités.Le Midd garde entière sa capacité de mobilisation et de frappe.
LP : Quelle attitude le Midd adoptera si les engagements pris par la Primature ne sont pas respectés en septembre prochain ?
MK : Si les engagements ne sont pas respectés, nous allons rebondir et nous faire entendre. Que les parents d’élèves qui sont témoins des engagements pris ne viennent pas nous demander de faire encore des sacrifices. Dans tous les cas, nous aviserons !
Anzoumana Cissé