Le Sud-africain Desmond Tutu avait été proclamé Prix Nobel de la paix en 1984. Chrétien noir, Desmond Tutu, à l’époque était un évêque de l’église anglicane. Il avait 53 ans. Dans le pays de l’apartheid, la nouvelle du Nobel de la paix pour Desmond Tutu avait été saluée par une véritable fête à Soweto, à Johannesburg et dans toutes les églises anglicanes de l’Afrique du Sud. Le jury n’a pas hésité à choisir « l’homme de dieu » sud-africain parce que Desmond Tutu était leur prélat qui improvisait les sermons. Une attitude spirituelle qui avait attiré l’attention de la « maison du Nobel » à Oslo. Pendant les sermons, Desmond Tutu faisait pleurer ses fidèles et « l’homme de dieu » était très courageux dans ses prises de positions, mais pas violent face au régime de l’apartheid. Il s’était battu avec ténacité, dans une extraordinaire énergie spirituelle. Le jury Nobel de la paix avait donc conclu que le seul combat de « l’homme de dieu » sud-africain était la justice. Pour dire que Desmond Tutu avait fait de solides études de technologie à Londres, en Angleterre. Une véritable recherche spirituelle qui avait fait de Desmond Tutu, une âme pour sauver la vie des noirs sud-africain. Une certitude qui facilitera la lutte de l’ANC et la libération de Nelson Mandela. Desmond Tutu avait souffert quand le gouvernement de Peter Botha, le chef du régime de l’apartheid, avait retiré le passeport à l’évêque anglican. Profondément religieux, Desmond Tutu avait considéré « son Nobel de la paix » comme une récompense divine. Et en 1984, Desmond Tutu devenait la personnalité la plus importante de l’Afrique du Sud et très populaire dans sa lutte contre la violence faite aux noirs sud-africains. A Soweto, où il habitait à l’époque, l’évêque anglican sud-africain avait dit à la presse internationale que Dieu est toujours du côté des faibles. Une phrase que j’ai retenu depuis octobre 1984…dans une grande médiation
Ben Ismaël
Ben Ismaël