x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le mardi 15 juin 2010 | Le Patriote

Clôture du Festival Wassa de Rennes en France : Des spectacles et des réflexions pour mieux “vendre” la culture ivoirienne

Démonstrations acrobatiques de chevaux du groupe marocain " Equus Arte " par-ci, stage de percussion et de danse africaine, avec la Compagnie Wassa venue de Côte d'Ivoire, par-là. Un peu plus loin, scène de théâtre de " la Compagnie du Roi Zizo" avec des marionnettes géantes sous le grand dôme; ailleurs, séances de Conte avec le groupe " APC La Filois "…C'était là les dernières prestations de la 5ème édition du Festival Wassa qui a fermé ses portes dimanche dernier à la Maison de Quartier de Villejean à Rennes, capitale régionale de la Bretagne (Nord- Ouest de la France). Au-delà de ces prestations enlevées et haut en couleur, les unes que les autres, ce qui a le plus marqué les milliers de festivaliers, c'est surtout la beauté et la diversité de la culture musicale, chorégraphique, culinaire et artisanale qui ont été mises au devant de la scène tout au long des quatre jours de festivités. Et le tout coloré par la diversité des festivaliers et celle des drapeaux de leurs pays. A cela, il faut ajouter le mot de clôture de Martha Diomandé, Présidente de l'Association Culturelle Zassa d'Afrique (ACZA) qui promeut le Festival Wassa. A sa suite, c'est la traditionnelle et interminable séance de photos ponctuée par des échanges de contacts, les accolades pendant lesquelles chacun dit au revoir à son prochain, tout en souhaitant le retrouver à l'édition à venir. Pour la cérémonie d’avant-hier, l'émotion était à son comble. La joie était intense, surtout pour la délégation ivoirienne. Cette année, les artistes ivoiriens ont pu effectuer le voyage de Rennes grâce à l'appui de la Direction des Ivoiriens de l'Etranger (DIE), dirigée par l'ambassadeur Joachim Anviré, du ministère des Affaires étrangères.


La danse

Et par le truchement des prestations de ces artistes et artisans, beaucoup de festivaliers ont pu découvrir un pan de la culture ivoirienne. Samedi soir déjà, le public qui s'est déplacé en grand nombre, a pris part à la conférence du chorégraphe et chercheur ivoirien, Alphonse Tiérou. Auteur d'une dizaine d'ouvrages, il dirige le Centre de Ressources, de Pédagogie et de Recherches pour la Création Africaine à Paris. En qualité de personne ressource de haut vol, dans le domaine des Arts du spectacle et surtout de la danse, il a traité le thème: " De la danse traditionnelle à la création chorégraphique: l'entrée dans le 21ème siècle ". Selon ses dires, « il revient aux Africains de sortir de la dichotomie tradition et modernité afin de réconcilier ces deux mondes» car, arguera M. Tiérou, « la danse africaine et la création chorégraphique occidentale s'enrichissent mutuellement». Au final, le rideau tombe sur un Festival Wassa 2010 qui aura tenu toutes les promesses d'affluence, de la qualité, avec en prime une diversité des participants. Mieux, ce qui frappe le plus encore, c'est la promotion accrue de la Côte d'Ivoire représentée aussi en qualité à ce festival. La Compagnie Wassa; la conteuse Estelle Caliop; le cinéaste Honoré N'Zué, le tisserand Coulibaly Adama du village des artisans de Waragnéné-Nord de la Côte d'Ivoire- ont tous présenté des œuvres majeures qui ont rehaussé l'image du pays d'Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire. Le tout accompagné par la presse ivoirienne représentée par la télévision 1ère chaîne et votre quotidien Le Patriote.

Devenu une plate-forme incontournable de rencontres et d'échanges, c'est-à-dire un lieu du donner et du recevoir pour le dialogue des cultures, le Festival Wassa ne demeure pas moins adopté par les autorités politiques et administratives de la ville de Rennes qui manifestent leur intérêt à chaque édition. Ce que les organisateurs ne semblent pas percevoir encore, selon eux, du côté des pouvoirs publics ivoiriens. Espérons que pour la prochaine édition, ils prêteront une oreille un peu plus attentive aux initiateurs de ce festival, qui mérite amplement d’être soutenu.

Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ