La Coalition pour le Changement tient une assemblée générale ce dimanche à Anyama. Nous avons rencontré le président du directoire de cette organisation. Dans cette interview, il nous donne le sens de cette rencontre et analyse la guéguerre Mamadou Koulibaly-Désiré Tagro.
Le Patriote: Demain dimanche, la Coalition pour le Changement tient une Assemblée générale extraordinaire combinée à un séminaire. A quoi répond cette initiative?
Touré Mamadou: Il faut noter que depuis la mise sur pied de la Coalition pour le Changement, nous avons pris l’habitude de tenir des AGE tous les mois. C’est une occasion pour nous de non seulement battre le rappel des troupes, mais aussi pour débattre des questions importantes du moment. Cette AGE se tiendra à Anyama avec la participation de deux spécialistes. Le premier qui est membre de la direction centrale de campagne du RDR chargée des questions électorales fera l’état des lieux du processus électoral avec tout ce qui se passe sur la liste électorale. Le second nous analysera la légitimité du régime de Gbagbo au regard des accords internationaux et de la Constitution.
LP: Pourquoi le choix du «processus électoral» comme thème pour ce séminaire?
TM: À vrai dire, le processus électoral à nos yeux manque de lisibilité et de transparence. Il est donc important pour nous d’opérer une halte en invitant des spécialistes à nous fournir tous les éléments techniques sur le processus. Notamment, pour comprendre toute la polémique liée au contentieux électoral, savoir si Laurent Gbagbo qui arrive au terme de son deuxième mandat usurpé en octobre, peut continuer à gouverner comme il le fait au regard des accords internationaux et de la Constitution. Autant donc d’éléments qui permettront à la CPC de prendre des positions claires sur le processus électoral et de mieux orienter ses actions les prochaines semaines ou mois à venir.
LP: L’actualité aujourd’hui, c’est la passe d’armes qui a cours entre le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly et le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Qu’est-ce que tout cela vous s’inspire?
TM: Au-delà de cette polémique, l’affaire des 2/3 des places accordées à certaines personnalités du FPI montre que la Côte d’Ivoire est gouvernée par un groupuscule de bandits, par des gens qui chaque jour parlent d’Etat et de République alors qu’ils n’en ont aucun sens. Je suis surpris par la non réactivité de notre justice qui en pareille situation doit s’autosaisir de l’affaire et ouvrir une information judiciaire pour entendre les personnes citées. La Côte d’Ivoire ne saurait être prise en otage par un parti politique encore moins une tribu. D’ailleurs, cette question sera au centre des débats lors de notre AGE de ce dimanche.
LP: Récemment, vous étiez à Rabat au Maroc, pour une rencontre internationale de la jeunesse arabo-africaine. Pouvez-vous nous en dire un peu plus?
TM: Mon voyage au Maroc s’inscrivait dans le cadre de la tenue du 2ème conseil exécutif du Conseil de la jeunesse arabo-africaine. Le Conseil regroupe les organisations des jeunesses des pays africains et du monde arabe. Nous avons validé notre budget et arrêté notre agenda d’activités pour cette année. C’est ainsi que nous prendrons part à la rencontre mondiale de la jeunesse qui se tiendra en Turquie du 31 juillet au 13 août et celle qui se tiendra en Afrique du Sud le 16 décembre. Nous avons décidé à côté du cadre de coopération sud-sud entre les Etats africains et ceux de l’Amérique du sud, de lancer l’initiative de la coopération sud-sud entre les organisations de jeunesse de ces différents continents. J’ai été choisi par les amis pour diriger le projet de création de ce cadre entre les organisations de jeunesse africaine et celle de l’Amérique latine. Nous lancerons l’initiative fin août.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
Le Patriote: Demain dimanche, la Coalition pour le Changement tient une Assemblée générale extraordinaire combinée à un séminaire. A quoi répond cette initiative?
Touré Mamadou: Il faut noter que depuis la mise sur pied de la Coalition pour le Changement, nous avons pris l’habitude de tenir des AGE tous les mois. C’est une occasion pour nous de non seulement battre le rappel des troupes, mais aussi pour débattre des questions importantes du moment. Cette AGE se tiendra à Anyama avec la participation de deux spécialistes. Le premier qui est membre de la direction centrale de campagne du RDR chargée des questions électorales fera l’état des lieux du processus électoral avec tout ce qui se passe sur la liste électorale. Le second nous analysera la légitimité du régime de Gbagbo au regard des accords internationaux et de la Constitution.
LP: Pourquoi le choix du «processus électoral» comme thème pour ce séminaire?
TM: À vrai dire, le processus électoral à nos yeux manque de lisibilité et de transparence. Il est donc important pour nous d’opérer une halte en invitant des spécialistes à nous fournir tous les éléments techniques sur le processus. Notamment, pour comprendre toute la polémique liée au contentieux électoral, savoir si Laurent Gbagbo qui arrive au terme de son deuxième mandat usurpé en octobre, peut continuer à gouverner comme il le fait au regard des accords internationaux et de la Constitution. Autant donc d’éléments qui permettront à la CPC de prendre des positions claires sur le processus électoral et de mieux orienter ses actions les prochaines semaines ou mois à venir.
LP: L’actualité aujourd’hui, c’est la passe d’armes qui a cours entre le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly et le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Qu’est-ce que tout cela vous s’inspire?
TM: Au-delà de cette polémique, l’affaire des 2/3 des places accordées à certaines personnalités du FPI montre que la Côte d’Ivoire est gouvernée par un groupuscule de bandits, par des gens qui chaque jour parlent d’Etat et de République alors qu’ils n’en ont aucun sens. Je suis surpris par la non réactivité de notre justice qui en pareille situation doit s’autosaisir de l’affaire et ouvrir une information judiciaire pour entendre les personnes citées. La Côte d’Ivoire ne saurait être prise en otage par un parti politique encore moins une tribu. D’ailleurs, cette question sera au centre des débats lors de notre AGE de ce dimanche.
LP: Récemment, vous étiez à Rabat au Maroc, pour une rencontre internationale de la jeunesse arabo-africaine. Pouvez-vous nous en dire un peu plus?
TM: Mon voyage au Maroc s’inscrivait dans le cadre de la tenue du 2ème conseil exécutif du Conseil de la jeunesse arabo-africaine. Le Conseil regroupe les organisations des jeunesses des pays africains et du monde arabe. Nous avons validé notre budget et arrêté notre agenda d’activités pour cette année. C’est ainsi que nous prendrons part à la rencontre mondiale de la jeunesse qui se tiendra en Turquie du 31 juillet au 13 août et celle qui se tiendra en Afrique du Sud le 16 décembre. Nous avons décidé à côté du cadre de coopération sud-sud entre les Etats africains et ceux de l’Amérique du sud, de lancer l’initiative de la coopération sud-sud entre les organisations de jeunesse de ces différents continents. J’ai été choisi par les amis pour diriger le projet de création de ce cadre entre les organisations de jeunesse africaine et celle de l’Amérique latine. Nous lancerons l’initiative fin août.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly