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Économie Publié le samedi 19 juin 2010 | Le Patriote

Investissement direct étranger en Côte d’Ivoire : L’Onudi exige la stabilité politique

Les investisseurs ne vont pas là où il y a l’incertitude politique. Cela, l’Onudi (Organisation des nations unies pour le développement industriel) a tenu à le faire savoir hier, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, au cours du lancement officiel du programme régional pour la promotion de l’investissement. Il s’agit d’un programme pour appuyer les pays africains dans leurs efforts d’industrialisation et de lutte contre la pauvreté à travers une amélioration de leur capacité d’attraction des investissements. Alessandro Parlatore, représentant résident de l’Onudi, a expliqué que ce sont les Etats africains eux-mêmes qui sont responsables du faible taux d’attractivité des investissements en Afrique ‘‘alors que des milliards de dollars circulent dans le monde’’. Parlatore a évoqué les problèmes institutionnels, judiciaires, d’infrastructures, de transports, etc. Selon lui, le programme qui est lancé vise à comprendre les problèmes qui constituent des obstacles aux Investissements directs étrangers (Ide). « Ce qui effraie les investisseurs, c’est le manque de stabilité politique. En plus, on doit pouvoir montrer les bons côtés de la Côte d’Ivoire. Ce pays ne doit pas prendre du retard dans les investissements et il importe au secteur politique de jouer sa partition », a souligné M. Parlatore. A l’en croire, l’accent doit être mis sur la création d’une dimension socio-politique apaisée. Parlatore estime que l’on ne peut pas travailler avec un gouvernement qui a une vision de trois mois, dans un environnement des affaires pas propice. Il faudrait, a-t-il précisé, que les politiciens ivoiriens aient une vision de long terme. Il a surtout demandé aux politiques de rassurer les investisseurs et aux médias de donner l’information juste. Pour sa part, Roger Banchi, Directeur général du Cepici (Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire) a expliqué que les données recueillies permettront d’améliorer les stratégies et politiques d’investissement. Et de rendre un meilleur service au secteur privé à travers la plate-forme qui sera élaborée. Pour le ministre de l’Industrie et de la promotion du secteur privé, Moussa Dosso, il y a lieu d’agir. C’est pourquoi, il a rassuré l’opinion de l’existence en Côte d’Ivoire de véritables perspectives de développement économique.

Le résultat attendu, est la mise en place d’une plate-forme électronique de suivi et de gestion des investissements. Des enquêtes ont été menées en 2001, 2003 et 2005 et la Côte d’Ivoire a été couverte par celle de 2005.

Jean Eric ADINGRA
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