Y aura-t-il élections, y en aura pas ? Les Ivoiriens sont partagés entre le doute et l’espoir.
Chaque fois que des lueurs d’espoir se dessinent à l’horizon pour faire espérer les uns et les
autres, de gros nuages viennent les chasser et semer le doute dans leurs cœurs. Au début
de la crise, Laurent Gbagbo et ses compagnons faisaient croire que ce sont les accords qui posaient problèmes à l’avancement du processus de sortie de crise. Mais depuis la signature de l’APO, le constat est autre. C’est que le problème ne se trouve pas de ce côté- là, mais plutôt ailleurs, précisément dans le camp présidentiel. Celui-ci, pour se dédouaner, avait pointé un doigt accusateur sur la CEI de Mambé. Le président de cette Institution a été accusé de fraude portant sur une liste de 429 000 personnes, accusation qui avait conduit à la double dissolution de la CEI et du Gouvernement en février dernier. Avec l’ avènement d’une nouvelle équipe conduite par Youssouf Bakayoko, à la tête de la CEI, l’on pensait que les choses avanceraient significativement dans le bon sens. Que nenni ! Le processus est embourbé par la faute des acteurs nullement préoccupés par les élections en Côte d’Ivoire.
Ni Laurent Gbagbo, ni son Premier Ministre Soro Guillaume, ne veut réellement donner l’ occasion aux Ivoiriens d’aller aux urnes pour élire leurs gouvernants. Jusqu’ aujourd’hui, personne ne peut déterminer avec exactitude, le problème réel qui bloque le processus de sortie de crise. Pendant ce temps, le président Gbagbo et quelques acteurs, pour entretenir le flou, affichent une certaine confiance pour la tenue des élections, bientôt. Histoire de nourrir les Ivoiriens de faux espoirs, comme ils en ont l’habitude. Dans le même temps sur le terrain, aucun acte majeur n’est posé pour attester de leur bonne foi d’amener le peuple de Côte d’Ivoire à des élections équitables de sortie de crise. Les gens disent, se dédisent et se contredisent à une fréquence qui frise la provocation, devant une Communauté internationale dont le mutisme s’apparente à une démission. Les Ivoiriens auront-ils cette année, leurs élections ou non ? La question demeure dans son entièreté. Et la réponse est totalement perdue dans ce flou artistique dans lequel baigne tout le processus.
Rodolphe Flaha
Chaque fois que des lueurs d’espoir se dessinent à l’horizon pour faire espérer les uns et les
autres, de gros nuages viennent les chasser et semer le doute dans leurs cœurs. Au début
de la crise, Laurent Gbagbo et ses compagnons faisaient croire que ce sont les accords qui posaient problèmes à l’avancement du processus de sortie de crise. Mais depuis la signature de l’APO, le constat est autre. C’est que le problème ne se trouve pas de ce côté- là, mais plutôt ailleurs, précisément dans le camp présidentiel. Celui-ci, pour se dédouaner, avait pointé un doigt accusateur sur la CEI de Mambé. Le président de cette Institution a été accusé de fraude portant sur une liste de 429 000 personnes, accusation qui avait conduit à la double dissolution de la CEI et du Gouvernement en février dernier. Avec l’ avènement d’une nouvelle équipe conduite par Youssouf Bakayoko, à la tête de la CEI, l’on pensait que les choses avanceraient significativement dans le bon sens. Que nenni ! Le processus est embourbé par la faute des acteurs nullement préoccupés par les élections en Côte d’Ivoire.
Ni Laurent Gbagbo, ni son Premier Ministre Soro Guillaume, ne veut réellement donner l’ occasion aux Ivoiriens d’aller aux urnes pour élire leurs gouvernants. Jusqu’ aujourd’hui, personne ne peut déterminer avec exactitude, le problème réel qui bloque le processus de sortie de crise. Pendant ce temps, le président Gbagbo et quelques acteurs, pour entretenir le flou, affichent une certaine confiance pour la tenue des élections, bientôt. Histoire de nourrir les Ivoiriens de faux espoirs, comme ils en ont l’habitude. Dans le même temps sur le terrain, aucun acte majeur n’est posé pour attester de leur bonne foi d’amener le peuple de Côte d’Ivoire à des élections équitables de sortie de crise. Les gens disent, se dédisent et se contredisent à une fréquence qui frise la provocation, devant une Communauté internationale dont le mutisme s’apparente à une démission. Les Ivoiriens auront-ils cette année, leurs élections ou non ? La question demeure dans son entièreté. Et la réponse est totalement perdue dans ce flou artistique dans lequel baigne tout le processus.
Rodolphe Flaha
