Au cours d'un meeting animé, samedi, à Yamoussoukro, le directeur national de campagne d'Alassane Ouattara s'en est pris à la Refondation.
C'est au son du ''Kapahatchan'' de Korhogo que les militants du Rassemblement des républicains (Rdr) ont accueilli Amadou Gon Coulibaly, le directeur national de campagne d'Alassane Dramane Ouattara, dans une gare routière noire d'un monde avide d'écouter leur leader. Et, celui qu'ils surnomment ''Le Lion'' n'a pas déçu ses affidés. Qui les a entretenus, samedi dernier, sur les problèmes de l'heure et l'état de la nation. Après avoir relevé les liens qui unissent Yamoussoukro et Korhogo grâce Félix Houphouet-Boigny et Péléforo Gon Coulibaly interposés, le maire de la ''Cité du poro'' a révélé que sa ville a été créée par un ressortissant de Kong. Aussi, aux dires du secrétaire général délégué du Rdr, ce n'est pas un hasard si le ''Bélier'' de Yamoussoukro a appelé Alassane Dramane Ouattara en 1990, pour relever le pays en difficulté. Ce dont l'unique Premier ministre d'Houphouet s'est acquitté avec succès. Malheureusement, regrette-t-il, «plus une famille est grande, plus vous trouvez tout à l'intérieur. Il y a ceux qui méritent de la famille, il y a ceux qui la déshonorent ». Un pavé dans la mare d'Issa Malick Coulibaly qu'il a soigneusement évité de nommer. Aussi, au nom de la famille Gon Coulibaly, Amadou demande-t-il pardon et pitié pour ceux qui se sont égarés. « Comment comprendre, s'indigne l'ex-ministre de l'Agriculture, qu'un digne fils de cette famille (la famille Gon, ndlr) puisse se lever et emprunter à l'aveuglette la voie qu'il est en train de suivre ?
Et sur cette voie, s'allier à celui qui n'a eu de cesse d'humilier le fils de son père, Félix Houphouet-Boigny ? » Et, poursuit-il, comme si cette forfaiture n'était pas si grande et si importante, il ose même pousser l'outrecuidance jusqu'à créer un mouvement se réclamant de la mémoire d'Houphouet-Boigny. « Quelle injure à Félix Houphouet-Boigny ! Quelle injure au patriarche Gon Coulibaly ! », martèle-t-il. Non sans expliquer que Lmp (la majorité présidentielle) et Fpi, c'est bonnet blanc, blanc bonnet. « La Côte d'Ivoire, après 10 années de régime Gbagbo, est défigurée. Ils ont détruit ce qu'ils n'ont pas construit », assène le directeur national de campagne d'ADO, s'exprimant sur l'état de la nation. Pour lui, la refondation a sapé la cohésion nationale et la paix. Sans compter la mauvaise gestion des problèmes de l'éducation, de la santé, de l'eau, des infrastructures et de l'électricité. A ce propos, il a rappelé le sauvetage de l'Eeci (Energie électrique de Côte d'Ivoire, ndlr) par ADO, alors Premier ministre de Félix Houphouet-Boigny. Par une privatisation intelligente où l'Etat ne concède que l'exploitation de l'énergie tout en engrangeant des dividendes et en évitant la faillite de l'entreprise. Pour lui, rien ne saurait justifier l'échec de la refondation et de Laurent Gbagbo. Qui n'a pas été capable « de gérer les contradictions avec intelligence pour qu'elles ne puissent jamais déboucher sur un affrontement entre les enfants d'une même communauté ou d'un même pays ». Aussi en appelle-t-il à « congédier Laurent Gbagbo (…) pour mauvais résultats et pour incapacité structurelle à gérer » le pays.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
C'est au son du ''Kapahatchan'' de Korhogo que les militants du Rassemblement des républicains (Rdr) ont accueilli Amadou Gon Coulibaly, le directeur national de campagne d'Alassane Dramane Ouattara, dans une gare routière noire d'un monde avide d'écouter leur leader. Et, celui qu'ils surnomment ''Le Lion'' n'a pas déçu ses affidés. Qui les a entretenus, samedi dernier, sur les problèmes de l'heure et l'état de la nation. Après avoir relevé les liens qui unissent Yamoussoukro et Korhogo grâce Félix Houphouet-Boigny et Péléforo Gon Coulibaly interposés, le maire de la ''Cité du poro'' a révélé que sa ville a été créée par un ressortissant de Kong. Aussi, aux dires du secrétaire général délégué du Rdr, ce n'est pas un hasard si le ''Bélier'' de Yamoussoukro a appelé Alassane Dramane Ouattara en 1990, pour relever le pays en difficulté. Ce dont l'unique Premier ministre d'Houphouet s'est acquitté avec succès. Malheureusement, regrette-t-il, «plus une famille est grande, plus vous trouvez tout à l'intérieur. Il y a ceux qui méritent de la famille, il y a ceux qui la déshonorent ». Un pavé dans la mare d'Issa Malick Coulibaly qu'il a soigneusement évité de nommer. Aussi, au nom de la famille Gon Coulibaly, Amadou demande-t-il pardon et pitié pour ceux qui se sont égarés. « Comment comprendre, s'indigne l'ex-ministre de l'Agriculture, qu'un digne fils de cette famille (la famille Gon, ndlr) puisse se lever et emprunter à l'aveuglette la voie qu'il est en train de suivre ?
Et sur cette voie, s'allier à celui qui n'a eu de cesse d'humilier le fils de son père, Félix Houphouet-Boigny ? » Et, poursuit-il, comme si cette forfaiture n'était pas si grande et si importante, il ose même pousser l'outrecuidance jusqu'à créer un mouvement se réclamant de la mémoire d'Houphouet-Boigny. « Quelle injure à Félix Houphouet-Boigny ! Quelle injure au patriarche Gon Coulibaly ! », martèle-t-il. Non sans expliquer que Lmp (la majorité présidentielle) et Fpi, c'est bonnet blanc, blanc bonnet. « La Côte d'Ivoire, après 10 années de régime Gbagbo, est défigurée. Ils ont détruit ce qu'ils n'ont pas construit », assène le directeur national de campagne d'ADO, s'exprimant sur l'état de la nation. Pour lui, la refondation a sapé la cohésion nationale et la paix. Sans compter la mauvaise gestion des problèmes de l'éducation, de la santé, de l'eau, des infrastructures et de l'électricité. A ce propos, il a rappelé le sauvetage de l'Eeci (Energie électrique de Côte d'Ivoire, ndlr) par ADO, alors Premier ministre de Félix Houphouet-Boigny. Par une privatisation intelligente où l'Etat ne concède que l'exploitation de l'énergie tout en engrangeant des dividendes et en évitant la faillite de l'entreprise. Pour lui, rien ne saurait justifier l'échec de la refondation et de Laurent Gbagbo. Qui n'a pas été capable « de gérer les contradictions avec intelligence pour qu'elles ne puissent jamais déboucher sur un affrontement entre les enfants d'une même communauté ou d'un même pays ». Aussi en appelle-t-il à « congédier Laurent Gbagbo (…) pour mauvais résultats et pour incapacité structurelle à gérer » le pays.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
