ABIDJAN - Les accusations, au coeur d`une enquête ordonnée par le président Laurent Gbagbo, selon lesquelles le Premier ministre Guillaume Soro aurait pu recevoir une commission de la société française Sagem sont "gratuites et infondées", a déclaré lundi à l`AFP le porte-parole de M. Soro.
"Nous ne nous sentons concernés ni de près ni de loin par ces accusations", a indiqué Sindou Meïté, dénonçant des "affirmations gratuites, infondées et dénuées de preuves".
M. Gbagbo a ordonné dimanche l`ouverture d`une enquête sur des soupçons de détournement de fonds pesant sur un proche, le ministre de l`Intérieur Désiré Tagro, après des accusations portées contre ce dernier par le président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, tous deux membres du camp présidentiel.
L`enquête devra aussi établir si M. Tagro a "perçu seul ou avec autrui, notamment le Premier ministre, la somme de dix milliards de francs CFA (15 M EUR) qui lui aurait été versée à titre de commission par la société Sagem Sécurité" impliquée dans le processus électoral ivoirien, selon le communiqué
de la présidence.
Cité lundi dans le quotidien d`Etat Fraternité-Matin, le ministre a dit "prendre acte" de l`ouverture de l`enquête. "C`est une épreuve de vérité: j`attends que l`enquête livre ses secrets avant de me prononcer".
"Nous ne nous sentons concernés ni de près ni de loin par ces accusations", a indiqué Sindou Meïté, dénonçant des "affirmations gratuites, infondées et dénuées de preuves".
M. Gbagbo a ordonné dimanche l`ouverture d`une enquête sur des soupçons de détournement de fonds pesant sur un proche, le ministre de l`Intérieur Désiré Tagro, après des accusations portées contre ce dernier par le président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, tous deux membres du camp présidentiel.
L`enquête devra aussi établir si M. Tagro a "perçu seul ou avec autrui, notamment le Premier ministre, la somme de dix milliards de francs CFA (15 M EUR) qui lui aurait été versée à titre de commission par la société Sagem Sécurité" impliquée dans le processus électoral ivoirien, selon le communiqué
de la présidence.
Cité lundi dans le quotidien d`Etat Fraternité-Matin, le ministre a dit "prendre acte" de l`ouverture de l`enquête. "C`est une épreuve de vérité: j`attends que l`enquête livre ses secrets avant de me prononcer".