Quand en février 1992 le Juge d’instruction au tribunal de Milan Antonio Di pietro fait arrêter M Mario Chiesa responsable du Parti Socialiste Italien, pris en flagrant délit, en encaissant la somme de sept millions de lire comme commission sur l’attribution d’un marché public, personne en Italie n'avait prédit un séisme politique avec cette affaire.
Le tribunal de Milan devenait ainsi une référence contre la corruption avec un groupe de Magistrats qui vont successivement mettre en évidence un système de corruption et de concussion qui rongeait le pays.
L’opération mains propres en Italie a eu un écho international à cause de son caractère profondément politique, puisqu’elle a bouleversé le système qui était en place dès l’avènement de la République en 1946 avec la domination d’un seul parti la DC (Démocratie Chrétienne).
Ce parti était presqu’un parti-état, puisqu’il a gouverné durant plusieurs décennies en coalition avec d’autres partis politiques comme les Socio-démocrates, les Républicains, et les Socialistes.
Après donc plusieurs décennies le système politique était devenu malsain, les appels d’offres, l’attribution des marchés publics n’étaient plus qu’une affaire de partis politiques, les chefs d’entreprises proches de tel ou tel parti politique membre de la coalition gouvernementale s’adjugeaient les appels d’offres et les marchés publics.
Ce système de corruption était élargi à tous les niveaux, des ministères aux régions, en passant par les administrations locales en général.
Les partis politiques membres du gouvernement bénéficiaient donc de ces financements occultes, en plus des subventions de l’état.
Le groupe de Magistrats de Milan va découvrir à travers l’arrestation de Mario Chiesa, que tous les partis politiques du pays recevaient ce type de commissions. Ainsi les Magistrats vont creuser et découvriront que les hommes politiques de premier plan étaient non seulement impliqués mais consentants dans la récolte des fonds occultes et des commissions.
Le courage des hommes de droit va bouleverser la vie politique de l’Italie où, depuis la seconde guerre mondiale, il n’y avait pas eu d’alternance politique à la tête du pays, non seulement à cause du système clientéliste, mais aussi à cause de la guerre froide. L’avènement du parti Communiste au pouvoir était impensable du fait de l’influence des américains sur la politique italienne, et dans certains pays de l’Europe de l’ouest.
Le chamboulement politique, va se mettre en marche, puisque nombreux sont les hommes politiques qui se retrouveront devant les juges pour expliquer les financements occultes que leurs partis ont recevaient.
Certes, la séparation des pouvoirs en Occident est nette, et elle permet une relative indépendance des juges, mais il n’en demeure pas moins que leur tâche est délicate et risquée et il leur faut du courage et de la volonté. C’est ainsi que le juge Antonio di pietro va découvrir que tous les partis politiques, sans exception, recevaient des financements occultes y compris le parti le PCI (Parti Communiste Italien) dans l’opposition, même si ce dernier se servait par le truchement de ses administrateurs locaux.
A travers ces enquêtes judiciaires sur la corruption, les grands partis vont disparaître de l’échiquier politique italien. Avec cette opération mains propres, beaucoup d’hommes politiques vont se retrouver en prison puisque le Parlement avait fait sauter le verrou de l’immunité parlementaire pour faciliter la tâche aux juges.
Faisons à présent le lien avec ce qui se passe dans notre pays.
La Côte d’Ivoire est devenue méconnaissable, elle est gangrenée par la corruption et une impunité scandaleuses, par la faute d’une poignée d’hommes politiques irresponsables et cupides.
La sortie de crise est attendue depuis huit ans, malheureusement le temps s’est arrêté pour de nombreux compatriotes, la misère fait son chemin, et l’idiotie des hommes du palais n’a pas fini de nous frustrer hélas. Ce qui blesse le citoyen ordinaire c’est le train de vie de certains barons du pouvoir, avec la complicité arrogante du chef de l’Etat, qui refuse de voir la misère du peuple ivoirien, dont il rêve encore d’avoir la confiance.
Si la séparation des pouvoirs est une évidence dans la constitution ivoirienne, son exercice et son application font bien défaut et conséquemment, je doute fort bien que les magistrats de Côte d’Ivoire puissent avoir le courage d’enquêter à fond sur les différents cas de corruption dans le pays. D’ailleurs, certains d’entre eux se sont bien compromis dans des affaires bien sombres au regard des lois dans notre pays. C’est donc un premier handicap.
Le cas de dirigeants des filières du café et cacao est là devant les Ivoiriens depuis près de deux ans que nous attendons de comprendre leurs responsabilités dans les détournements de fonds des agriculteurs. Les prévenus sont encore en prison sans jugement, dans une opacité et une confusion totales.
En ce moment, c’est bien le président de l’assemblée nationale qui a clairement accusé un ministre de la république de corruption ! Peut-on faire fi de tout cela dans un Etat de droit ? Non, assurément pas ! Le chef de l’Etat a saisi le procureur de la république, mais, peut-on sincèrement croire aux conclusions de cette enquête ? La suspicion est légitime compte tenu du comportement du procureur Tchimou eu égard à d’autres affaires et dossiers encore non élucidés, dans une absurdité totale.
La Côte d’Ivoire se trouve dans une situation institutionnelle extraordinaire et exceptionnelle, le locataire du palais n’ayant plus de légitimité, il vivote entre les différents accords de paix et la Constitution. L’assemblée nationale, les départements, les Mairies, grosso modo tous les élus de Côte d’Ivoire n’ont plus de légitimité, par la faute d’un seul homme qui se croit être un monarque inamovible, alors que la Nation ivoirienne est en train de perdre ses repères hélas.
Certes, la présomption d’innocence est sacro-sainte dans notre système judiciaire, mais dans un pays ou le judiciaire est sous la coupole ou l’influence de l’exécutif, peut-on croire à l’éclatement de la vérité ? Il faut donc une enquête parallèle du législatif pour palier les éventuels étouffements de la vérité.
L’Italie a vécu en 1992 une opération mains propres, j’avoue qu’elle a été salutaire, et pour la Côte d'Ivoire? Que devons nous faire ? Il faut que les magistrats ivoiriens prennent leurs responsabilités devant le monde, le peuple mais aussi l’histoire.
Une opération mains propres s’impose en Côte d’Ivoire, puisqu’il est impossible d’expliquer aux futures générations que dans ce pays, durant cette décennie de la « Refondation », pour rentrer dans l’armée, à l’Ena, la Gendarmerie, la Police et la douane, il faut payer ou être proche du pouvoir. Ce recrutement systématique de personnes n’ayant pas les qualités requises, finira par créer à moyen terme des dysfonctionnements sur notre administration publique.
L’administration, est une continuité, peut-on donc évoquer une éventualité pour les années à venir : au cas où les « frontistes » ne seront plus au pouvoir, il ne sera pas saugrenu que la prochaine administration fasse une vérification approfondie afin de ré-équilibrer la bêtise introduite dans l’administration publique et qui plus est une bombe à retardement.
La moralisation de la vie publique en Cote d’Ivoire est necéssaire, elle ne doit pas être forcement à l’italienne, mais il faut mettre fin à la gabegie, et la corruption au sein de notre administration publique.
Dans l’attente du résultat du Procureur de la république, il était bon que le Ministre Tagro démissionne de son poste en vue de faciliter la tâche au Magistrat. De toutes les façons M Tagro sera jugé et bien jugé par une juridiction spéciale au cas où les enquêtes confirmeraient les accusations de M Koulibaly.
Ce qui est en jeu ici, ce sont les cas de corruptions dans l’administration publique en général, puisque l’ex-ministre de la fonction publique a lui-même confirmé des cas de corruptions et des dysfonctionnements dans l’organisation des concours. Je crois que les juges ordinaires peuvent se saisir de ces cas de corruption avérée pour remonter aux responsables de ce désordre qui certainement coûtera cher au contribuable dans les années à venir et aussi rendra bien difficile la formation des cadres de notre pays.
La crise politique en Côte d’Ivoire a ouvert un boulevard aux « Refondateurs » pour voler, et détruire le peu de crédibilité que nous avions au sein de l’administration publique. D’ailleurs avant leur avènement au pouvoir, notre administration était une des meilleures en Afrique francophone.
Le Président de l’assemblée Nationale n’est pas un citoyen ordinaire, s’il dénonce des irrégularités dans les recrutements des policiers, c’est qu’il a des preuves. Koulibaly met donc le doigt dans une plaie puante d’un système nauséabond que les Ivoiriens ont le droit de savoir puisque le policier que nous allons rencontrer dans un commissariat, au carrefour ou encore dans un bureau de l’établissement de passeport ne doit pas avoir un penchant politique qui ne lui permettra par de faire son travail en toute impartialité.
M Mamadou Koulibaly est donc co-responsable de la corruption, la concussion et du désordre dans l’administration de Côte d’Ivoire, malgré sa curieuse tardive volonté.
Quand un pouvoir agonise, il y a toujours des signes, et Koulibaly est conscient de cela, il tente de se démarquer, mais il est trop tard, il sera comptable comme tous les autres barons frontistes de la dégradation du tissu social, des déchets toxiques, de l’argent des agriculteurs, et autres formes de corruption dans le pays.
Le PDCI a gouverné pendant 40 ans, mais tous les fils de notre pays ont bénéficié de recrutement impartial dans l’administration publique ou plutôt acceptable, et des promotions à des postes de responsabilités. L’actuel chef de l’état avait chanté sur tous les toits que notre pays était mal géré, eh bien il est au pouvoir depuis 10 ans à la faveur de systèmes occultes dont lui seul a la recette, sans aucune amélioration de la vie des Ivoiriens. L’échec de la Refondation est là devant nous M le chef de l’état, vous rentrez négativement dans l’histoire de notre pays puisque sous votre mandat calamiteux, nous avons eu toute sorte de problèmes : la guerre, les déchets toxiques, la corruption à tous les niveaux des concours administratifs, le recul de démocratie, les crimes jamais élucidés, les escadrons de la mort et assassinats politiques qui certainement vous hantent.
Notre pays a besoin d’un assainissement sur le plan politique, moral et social, si vous êtes d’accord M le chef de l’état organisez des élections dans un bref délai afin de sortir notre pays de l’ornière.
Tout cela a trop duré !
Cissé Seydou Rome (Italie)
Le tribunal de Milan devenait ainsi une référence contre la corruption avec un groupe de Magistrats qui vont successivement mettre en évidence un système de corruption et de concussion qui rongeait le pays.
L’opération mains propres en Italie a eu un écho international à cause de son caractère profondément politique, puisqu’elle a bouleversé le système qui était en place dès l’avènement de la République en 1946 avec la domination d’un seul parti la DC (Démocratie Chrétienne).
Ce parti était presqu’un parti-état, puisqu’il a gouverné durant plusieurs décennies en coalition avec d’autres partis politiques comme les Socio-démocrates, les Républicains, et les Socialistes.
Après donc plusieurs décennies le système politique était devenu malsain, les appels d’offres, l’attribution des marchés publics n’étaient plus qu’une affaire de partis politiques, les chefs d’entreprises proches de tel ou tel parti politique membre de la coalition gouvernementale s’adjugeaient les appels d’offres et les marchés publics.
Ce système de corruption était élargi à tous les niveaux, des ministères aux régions, en passant par les administrations locales en général.
Les partis politiques membres du gouvernement bénéficiaient donc de ces financements occultes, en plus des subventions de l’état.
Le groupe de Magistrats de Milan va découvrir à travers l’arrestation de Mario Chiesa, que tous les partis politiques du pays recevaient ce type de commissions. Ainsi les Magistrats vont creuser et découvriront que les hommes politiques de premier plan étaient non seulement impliqués mais consentants dans la récolte des fonds occultes et des commissions.
Le courage des hommes de droit va bouleverser la vie politique de l’Italie où, depuis la seconde guerre mondiale, il n’y avait pas eu d’alternance politique à la tête du pays, non seulement à cause du système clientéliste, mais aussi à cause de la guerre froide. L’avènement du parti Communiste au pouvoir était impensable du fait de l’influence des américains sur la politique italienne, et dans certains pays de l’Europe de l’ouest.
Le chamboulement politique, va se mettre en marche, puisque nombreux sont les hommes politiques qui se retrouveront devant les juges pour expliquer les financements occultes que leurs partis ont recevaient.
Certes, la séparation des pouvoirs en Occident est nette, et elle permet une relative indépendance des juges, mais il n’en demeure pas moins que leur tâche est délicate et risquée et il leur faut du courage et de la volonté. C’est ainsi que le juge Antonio di pietro va découvrir que tous les partis politiques, sans exception, recevaient des financements occultes y compris le parti le PCI (Parti Communiste Italien) dans l’opposition, même si ce dernier se servait par le truchement de ses administrateurs locaux.
A travers ces enquêtes judiciaires sur la corruption, les grands partis vont disparaître de l’échiquier politique italien. Avec cette opération mains propres, beaucoup d’hommes politiques vont se retrouver en prison puisque le Parlement avait fait sauter le verrou de l’immunité parlementaire pour faciliter la tâche aux juges.
Faisons à présent le lien avec ce qui se passe dans notre pays.
La Côte d’Ivoire est devenue méconnaissable, elle est gangrenée par la corruption et une impunité scandaleuses, par la faute d’une poignée d’hommes politiques irresponsables et cupides.
La sortie de crise est attendue depuis huit ans, malheureusement le temps s’est arrêté pour de nombreux compatriotes, la misère fait son chemin, et l’idiotie des hommes du palais n’a pas fini de nous frustrer hélas. Ce qui blesse le citoyen ordinaire c’est le train de vie de certains barons du pouvoir, avec la complicité arrogante du chef de l’Etat, qui refuse de voir la misère du peuple ivoirien, dont il rêve encore d’avoir la confiance.
Si la séparation des pouvoirs est une évidence dans la constitution ivoirienne, son exercice et son application font bien défaut et conséquemment, je doute fort bien que les magistrats de Côte d’Ivoire puissent avoir le courage d’enquêter à fond sur les différents cas de corruption dans le pays. D’ailleurs, certains d’entre eux se sont bien compromis dans des affaires bien sombres au regard des lois dans notre pays. C’est donc un premier handicap.
Le cas de dirigeants des filières du café et cacao est là devant les Ivoiriens depuis près de deux ans que nous attendons de comprendre leurs responsabilités dans les détournements de fonds des agriculteurs. Les prévenus sont encore en prison sans jugement, dans une opacité et une confusion totales.
En ce moment, c’est bien le président de l’assemblée nationale qui a clairement accusé un ministre de la république de corruption ! Peut-on faire fi de tout cela dans un Etat de droit ? Non, assurément pas ! Le chef de l’Etat a saisi le procureur de la république, mais, peut-on sincèrement croire aux conclusions de cette enquête ? La suspicion est légitime compte tenu du comportement du procureur Tchimou eu égard à d’autres affaires et dossiers encore non élucidés, dans une absurdité totale.
La Côte d’Ivoire se trouve dans une situation institutionnelle extraordinaire et exceptionnelle, le locataire du palais n’ayant plus de légitimité, il vivote entre les différents accords de paix et la Constitution. L’assemblée nationale, les départements, les Mairies, grosso modo tous les élus de Côte d’Ivoire n’ont plus de légitimité, par la faute d’un seul homme qui se croit être un monarque inamovible, alors que la Nation ivoirienne est en train de perdre ses repères hélas.
Certes, la présomption d’innocence est sacro-sainte dans notre système judiciaire, mais dans un pays ou le judiciaire est sous la coupole ou l’influence de l’exécutif, peut-on croire à l’éclatement de la vérité ? Il faut donc une enquête parallèle du législatif pour palier les éventuels étouffements de la vérité.
L’Italie a vécu en 1992 une opération mains propres, j’avoue qu’elle a été salutaire, et pour la Côte d'Ivoire? Que devons nous faire ? Il faut que les magistrats ivoiriens prennent leurs responsabilités devant le monde, le peuple mais aussi l’histoire.
Une opération mains propres s’impose en Côte d’Ivoire, puisqu’il est impossible d’expliquer aux futures générations que dans ce pays, durant cette décennie de la « Refondation », pour rentrer dans l’armée, à l’Ena, la Gendarmerie, la Police et la douane, il faut payer ou être proche du pouvoir. Ce recrutement systématique de personnes n’ayant pas les qualités requises, finira par créer à moyen terme des dysfonctionnements sur notre administration publique.
L’administration, est une continuité, peut-on donc évoquer une éventualité pour les années à venir : au cas où les « frontistes » ne seront plus au pouvoir, il ne sera pas saugrenu que la prochaine administration fasse une vérification approfondie afin de ré-équilibrer la bêtise introduite dans l’administration publique et qui plus est une bombe à retardement.
La moralisation de la vie publique en Cote d’Ivoire est necéssaire, elle ne doit pas être forcement à l’italienne, mais il faut mettre fin à la gabegie, et la corruption au sein de notre administration publique.
Dans l’attente du résultat du Procureur de la république, il était bon que le Ministre Tagro démissionne de son poste en vue de faciliter la tâche au Magistrat. De toutes les façons M Tagro sera jugé et bien jugé par une juridiction spéciale au cas où les enquêtes confirmeraient les accusations de M Koulibaly.
Ce qui est en jeu ici, ce sont les cas de corruptions dans l’administration publique en général, puisque l’ex-ministre de la fonction publique a lui-même confirmé des cas de corruptions et des dysfonctionnements dans l’organisation des concours. Je crois que les juges ordinaires peuvent se saisir de ces cas de corruption avérée pour remonter aux responsables de ce désordre qui certainement coûtera cher au contribuable dans les années à venir et aussi rendra bien difficile la formation des cadres de notre pays.
La crise politique en Côte d’Ivoire a ouvert un boulevard aux « Refondateurs » pour voler, et détruire le peu de crédibilité que nous avions au sein de l’administration publique. D’ailleurs avant leur avènement au pouvoir, notre administration était une des meilleures en Afrique francophone.
Le Président de l’assemblée Nationale n’est pas un citoyen ordinaire, s’il dénonce des irrégularités dans les recrutements des policiers, c’est qu’il a des preuves. Koulibaly met donc le doigt dans une plaie puante d’un système nauséabond que les Ivoiriens ont le droit de savoir puisque le policier que nous allons rencontrer dans un commissariat, au carrefour ou encore dans un bureau de l’établissement de passeport ne doit pas avoir un penchant politique qui ne lui permettra par de faire son travail en toute impartialité.
M Mamadou Koulibaly est donc co-responsable de la corruption, la concussion et du désordre dans l’administration de Côte d’Ivoire, malgré sa curieuse tardive volonté.
Quand un pouvoir agonise, il y a toujours des signes, et Koulibaly est conscient de cela, il tente de se démarquer, mais il est trop tard, il sera comptable comme tous les autres barons frontistes de la dégradation du tissu social, des déchets toxiques, de l’argent des agriculteurs, et autres formes de corruption dans le pays.
Le PDCI a gouverné pendant 40 ans, mais tous les fils de notre pays ont bénéficié de recrutement impartial dans l’administration publique ou plutôt acceptable, et des promotions à des postes de responsabilités. L’actuel chef de l’état avait chanté sur tous les toits que notre pays était mal géré, eh bien il est au pouvoir depuis 10 ans à la faveur de systèmes occultes dont lui seul a la recette, sans aucune amélioration de la vie des Ivoiriens. L’échec de la Refondation est là devant nous M le chef de l’état, vous rentrez négativement dans l’histoire de notre pays puisque sous votre mandat calamiteux, nous avons eu toute sorte de problèmes : la guerre, les déchets toxiques, la corruption à tous les niveaux des concours administratifs, le recul de démocratie, les crimes jamais élucidés, les escadrons de la mort et assassinats politiques qui certainement vous hantent.
Notre pays a besoin d’un assainissement sur le plan politique, moral et social, si vous êtes d’accord M le chef de l’état organisez des élections dans un bref délai afin de sortir notre pays de l’ornière.
Tout cela a trop duré !
Cissé Seydou Rome (Italie)