Pour donner sa version des faits de la gestion du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), un collectif des corps de métier de cette structure composé de Ahmed Souané, Arantès de Bonali et Glazaï Dohoun Kévin, représentant respectivement les interprètes, cinéastes dramaturges, chorégraphes et humoristes, a animé samedi, à Cocody, une conférence de presse. Ahmed Souané, dès l’entame, balise le terrain : «Face à la campagne de dénigrement entreprise par un groupuscule d’artistes dont le but est clairement de jeter le discrédit sur le Conseil d’administration du Burida via une prétendue affaire d’échanges marchandises dont se serait rendu coupable le nouveau Dg, il nous est apparu impérieux de nous prononcer».
Avant de déclarer : «Nous condamnons la campagne de désinformation et d’intoxication contre le Conseil d’administration. Le collectif des corps de métier du Burida rappelle aux uns et autres qu’il existe un cadre de débats dans notre maison qui est l’Assemblée générale». L’administrateur a profité de cette tribune, pour mettre en garde les artistes chanteurs qui souvent prennent le Burida en otage : «Nous souhaitons rappeler aux artistes musiciens que nous ne laisserons aucune corporation détruire ce qui représente notre bien à tous».
Le comédien a, par ailleurs, indiqué que le conseil d’administration actuel travaille conformément aux textes qui régissent la maison. En conséquence, il a mentionné que la nomination du directeur général ne souffre aucune irrégularité. Quant à la question des échanges marchandises, il a fait remarquer que c’est une pratique qui a cours dans toutes les entreprises. Concernant la gestion des fonds, il a révélé que le conseil d’administration a aidé les artistes à hauteur de 10 millions de F sur près de 400 millions de Fcfa de recette.
Arantès de Bonali, a affirmé que des enquêtes sont en cours, pour mettre la main sur ceux qui ont permis que des documents confidentiels sortent de l’entreprise. Les coupables, a-t-il dit, seront passibles de poursuite judiciaire. Dohoun Kévin, a souligné que l’équipe de Gadji Céli travaille à l’amélioration de l’image des artistes à l’extérieur.
IIssa T. Yéo
Avant de déclarer : «Nous condamnons la campagne de désinformation et d’intoxication contre le Conseil d’administration. Le collectif des corps de métier du Burida rappelle aux uns et autres qu’il existe un cadre de débats dans notre maison qui est l’Assemblée générale». L’administrateur a profité de cette tribune, pour mettre en garde les artistes chanteurs qui souvent prennent le Burida en otage : «Nous souhaitons rappeler aux artistes musiciens que nous ne laisserons aucune corporation détruire ce qui représente notre bien à tous».
Le comédien a, par ailleurs, indiqué que le conseil d’administration actuel travaille conformément aux textes qui régissent la maison. En conséquence, il a mentionné que la nomination du directeur général ne souffre aucune irrégularité. Quant à la question des échanges marchandises, il a fait remarquer que c’est une pratique qui a cours dans toutes les entreprises. Concernant la gestion des fonds, il a révélé que le conseil d’administration a aidé les artistes à hauteur de 10 millions de F sur près de 400 millions de Fcfa de recette.
Arantès de Bonali, a affirmé que des enquêtes sont en cours, pour mettre la main sur ceux qui ont permis que des documents confidentiels sortent de l’entreprise. Les coupables, a-t-il dit, seront passibles de poursuite judiciaire. Dohoun Kévin, a souligné que l’équipe de Gadji Céli travaille à l’amélioration de l’image des artistes à l’extérieur.
IIssa T. Yéo
