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Art et Culture Publié le mercredi 23 juin 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Palais de la culture de Treichville / Après sa lettre de démission - Sidiki Bakaba a plié bagages

Good bye, Palais de la culture, diraient les anglais. Après le 18 avril où il avait déposé sa lettre de démission au poste de directeur général du Palais de la culture de Treichville, Sidiki Bakaba a vidé le lundi 21 juin ses bureaux de ses documents personnels. Après deux « mois de patience et de calme», Sidiki Bakaba donne suite, en acte, à sa décision de partir. Un départ qui a été différemment commenté. « Des gens ont dit, comment il peut décider de partir et rester encore au palais », a-t-il fait entendre. « J’ai laissé le temps : un mois, deux mois. J’ai attendu, sans réponses. Maintenant, je suis obligé de trancher. Depuis hier (Ndlr : lundi), j’ai vidé mon bureau. J’ai signé un dossier de 128 millions pour ne pas bloquer le palais. Jusqu’à la dernière minute, par noblesse, je fais ce que j’avais à faire. Depuis lundi, Monsieur Bakaba n’est plus en poste. C’est signé. Je ne reviens plus là-dessus. Je crois que j’ai fait beaucoup de concession », s’est-il exprimé hier mardi, au téléphone. A ses collaborateurs, Bakaba désormais ex-directeur dit : « considérez que je ne suis plus au palais ». Aux Ivoiriens, Sidiki Bakaba présente cependant des excuses : « Je m’excuse auprès des Ivoiriens. On a un devoir de mémoire vis-à-vis de vous. Les générations nous regardent. J’ai servi avec honneur la Côte d’Ivoire. C’est avec la mort dans l’âme que je quitte le palais ». Avec grande déception, Sidiki Bakaba marque un arrêt : «Trop c’est trop. Je ne suis pas Mamadou Koulibaly, je suis un artiste. Je vais montrer une autre dimension, une autre image de l’artiste que je suis ». « Je crois que la hauteur de ma démarche n’a pas été comprise. C’est très douloureux lorsque tu as des gamins qui viennent te parler avec hauteur et qui ne savent pas les actes que tu as posés», déplore Sidiki Bakaba. «Je fais partie de ceux qui ont sauvé la patrie. Je suis le père, l’auteur de la victoire aux mains nues. Je suis la main de Dieu. Qu’on tienne compte de cela. Ça se respecte ! Je ne méritais pas qu’on me salue différemment », a rappelé l’auteur du documentaire de 99 mn, La victoire aux mains nues, réalisée en 2005. Faisant part de sa déception, Sidiki Bakaba rappelle qu’il a « été édifié d’une méconnaissance » de ses interlocuteurs. Ainsi, d’Alcide Djédjé, la gestion du « dossier Bakaba » va passer aux mains de Voho Sahi. « Le grand-frère lui-même (Ndlr : Laurent Gbagbo) parle de dialogue direct. Je mérite le dialogue direct », a traduit Sidiki Bakaba. Nommé directeur général, le 20 décembre 2000, par décret N°2000 875 du 20/12/2000 par le Président de la République son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, Sidiki Bakaba a passé dix années au Palais de la culture
Koné Saydoo

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