Le directeur du Syndicat des entrepreneurs de manutention du Port d’Abidjan, Yoman Simon, a échangé, hier, avec une délégation gabonaise en visite à Abidjan.
La bonne nouvelle, tant attendue, est rendue publique hier. « Les entreprises viennent d’accorder 3% d’augmentation à la rémunération des dockers ». C’est le directeur du Syndicat des entrepreneurs de manutention du Port d’Abidjan (Sempa), Yoman Simon, qui l’annonce. Il souhaite que cette mesure soit respectée. En retour, il demande aux dockers de redoubler d’effort pour que le port d’Abidjan reste une référence. L’action ne s’arrête pas à ce niveau. Le 2 juillet, près de 1500 dockers seront décorés à San-Pedro. Parce qu’ils constituent un maillon essentiel pour l’économie. Les perspectives sont l’instauration d’un centre médico-social à San-Pedro. Yoman Simon a fait ces révélations au cours d’un échange à l’hôpital des dockers à Treichville, avec une délégation gabonaise. Cette délégation séjourne à Abidjan depuis hier. Elle est venue spécialement pour une prise de contact avec Sempa. Le directeur a présenté sa structure aux hôtes. Il s’en est suivi une visite du centre médico-social et du bureau de paie. En Côte d’Ivoire, c’est un décret qui régit le statut du docker. Ce même décret définit sa gestion administrative et permet de veiller à sa paye. Un logiciel de gestion est mis en place pour codifier le travail fourni. Selon le chef de la délégation, Germain Moussavou Ditsiba, directeur central du personnel au ministère des transports gabonais, l’expérience de la Côte d’Ivoire peut être enrichissante. « Après la visite de l’hôpital, nous sommes satisfaits du modèle ivoirien. Il y a l’aspect social qui domine avec la prise en charge familiale. Nous n’avons pas terminé notre mission, mais il n’est pas exclu de conclure un partenariat à l’issue des échanges », note le visiteur. Le ralentissement des activités du port du Gabon, dû à certaines mesures des autorités a entraîné des mouvements de protestation de dockers, en février. Pour éviter ce genre d’incident à l’avenir, le Gabon veut adopter une nouvelle approche dans la gestion de ses ports. Notamment, la création d’un bureau d’embauche. D’où une mission d’étude pour s’inspirer du modèle ivoirien. Une série d’activités est prévue jusqu’à jeudi, date de la fin de la mission. Le Gabon compte 500 dockers tandis que la Côte d’Ivoire en dénombre 5800.
Nesmon De Laure
La bonne nouvelle, tant attendue, est rendue publique hier. « Les entreprises viennent d’accorder 3% d’augmentation à la rémunération des dockers ». C’est le directeur du Syndicat des entrepreneurs de manutention du Port d’Abidjan (Sempa), Yoman Simon, qui l’annonce. Il souhaite que cette mesure soit respectée. En retour, il demande aux dockers de redoubler d’effort pour que le port d’Abidjan reste une référence. L’action ne s’arrête pas à ce niveau. Le 2 juillet, près de 1500 dockers seront décorés à San-Pedro. Parce qu’ils constituent un maillon essentiel pour l’économie. Les perspectives sont l’instauration d’un centre médico-social à San-Pedro. Yoman Simon a fait ces révélations au cours d’un échange à l’hôpital des dockers à Treichville, avec une délégation gabonaise. Cette délégation séjourne à Abidjan depuis hier. Elle est venue spécialement pour une prise de contact avec Sempa. Le directeur a présenté sa structure aux hôtes. Il s’en est suivi une visite du centre médico-social et du bureau de paie. En Côte d’Ivoire, c’est un décret qui régit le statut du docker. Ce même décret définit sa gestion administrative et permet de veiller à sa paye. Un logiciel de gestion est mis en place pour codifier le travail fourni. Selon le chef de la délégation, Germain Moussavou Ditsiba, directeur central du personnel au ministère des transports gabonais, l’expérience de la Côte d’Ivoire peut être enrichissante. « Après la visite de l’hôpital, nous sommes satisfaits du modèle ivoirien. Il y a l’aspect social qui domine avec la prise en charge familiale. Nous n’avons pas terminé notre mission, mais il n’est pas exclu de conclure un partenariat à l’issue des échanges », note le visiteur. Le ralentissement des activités du port du Gabon, dû à certaines mesures des autorités a entraîné des mouvements de protestation de dockers, en février. Pour éviter ce genre d’incident à l’avenir, le Gabon veut adopter une nouvelle approche dans la gestion de ses ports. Notamment, la création d’un bureau d’embauche. D’où une mission d’étude pour s’inspirer du modèle ivoirien. Une série d’activités est prévue jusqu’à jeudi, date de la fin de la mission. Le Gabon compte 500 dockers tandis que la Côte d’Ivoire en dénombre 5800.
Nesmon De Laure
