Depuis le lundi 21 juin, Sidiki Bakaba a vidé ses bureaux de directeur général du palais de la culture, fait consécutif à sa demande de démission. Une situation qui fait évidemment réfléchir
sur le sort du Palais.
Qui va diriger le Palais de la Culture ? Quel sera le sort du Palais de la Culture ?
On pourrait aujourd’hui se poser plusieurs questions du fait de la démission du comédien Sidiki Bakaba qui assurément bouleverse le milieu culturel. Il est juste de dire que l’avènement de ce Palais avait été considéré comme un bol d’air dans le milieu des arts et de la Culture. En effet, les acteurs culturels ont longtemps donné de la voix pour dénoncer le manque criard de salle de spectacles à Abidjan.
L’édifice dont la construction a démarré en 1996 s’est achevé en 1999, produit de la coopération ivoiro chinoise. Si ce joyau architectural a cristallisé tant d’espoir, sa gestion semble avoir posé beaucoup de problèmes. Dès son fonctionnement effectif à partir de l’an 2000 de nombreuses personnes dans la vaste population des artistes de Côte d’Ivoire se sont levées pour dénoncer le coût élevé de la location des salles du Palais. Puis ce fut la programmation des spectacles qu’on
qualifiait de désordonnés. Les spectacles programmés au même moment dans les différentes salles du Palais dérangement les artistes parce que le public ne pouvaient se concentrer sur un seul spectacle.
Ensuite, il faut le dire, le statut assez spécial du Palais de la Culture. C’est une direction générale qui ne rend pas compte et donc qui n’est pas responsable devant le ministère de la culture. Le Palais de la Culture dépend directement d’un autre palais…la présidence. C’est une situation évidemment qui tend à frustrer l’autorité ministérielle qui est en droit de réclamer la tutelle du Palais de la Culture surtout que le joyau culturel de Treichville est finalement devenue une régie qui brasse beaucoup d’argent. On se rappelle les nombreux bras de fer que le directeur Sidiki Bakaba a eu avec le ministre d’alors Komoé Augustin qui relevait plus du conflit d’autorité. Aujourd’hui, le
ministère ne veut plus rester en dehors de ce qui repasse au Palais. Le ministère percevrait aujourd’hui un pourcentage au niveau de la billetterie dont il gère le marché. Il y a eu aussi des crises dont celle avec la RTI qui fait les choux gras de la presse nationale. L’un des éléments qui a aussi suscité les tensions autour de ce Palais, c’est l’homme Sidiki Bakaba. Il a certes un amour fou pour la culture, mais il pense qu’il est une grande star. Il affirme à qui veut l’entendre qu’il
est un nomment pour l’Afrique. Et le pire c’est qu’il a raison. Il représente l’un des plus grands vestiges vivant de la réalité culturelle africaine. Une carrure, un statut qui a du mal à se confiner dans un petit poste de Directeur général. Le poste ne vaut pas l’homme. Il en souffre, d’ailleurs, quand des soi-disant supérieurs hiérarchiques d’une hiérarchie qu’il transcende le méprise. C’est un artiste, un ‘’fou’’, un rêveur qui a une vision d’une Côte d’Ivoire débout sur le plan culturel.
Il créé l’actor studio mais la grande partie de ses idées vont échouer sur les récifs de l’ignorance, la méchanceté gratuite et les intérêts égoïstes. Pour preuve aucune réponse ne lui a été donnée depuis qu’il a déposé sa lettre de démission le 18 avril dernier. Peut être on s’en fout ? Il a tenu deux mois, mais n’a pas pu supporter. Il a claqué la porte sans crier gare comme on devrait s’y attendre. Quel sera le sort du Palais de la Culture après l’ère Sidiki Bakaba qui probablement
repartira s’installer en Europe ?
Odilon Séposson
sur le sort du Palais.
Qui va diriger le Palais de la Culture ? Quel sera le sort du Palais de la Culture ?
On pourrait aujourd’hui se poser plusieurs questions du fait de la démission du comédien Sidiki Bakaba qui assurément bouleverse le milieu culturel. Il est juste de dire que l’avènement de ce Palais avait été considéré comme un bol d’air dans le milieu des arts et de la Culture. En effet, les acteurs culturels ont longtemps donné de la voix pour dénoncer le manque criard de salle de spectacles à Abidjan.
L’édifice dont la construction a démarré en 1996 s’est achevé en 1999, produit de la coopération ivoiro chinoise. Si ce joyau architectural a cristallisé tant d’espoir, sa gestion semble avoir posé beaucoup de problèmes. Dès son fonctionnement effectif à partir de l’an 2000 de nombreuses personnes dans la vaste population des artistes de Côte d’Ivoire se sont levées pour dénoncer le coût élevé de la location des salles du Palais. Puis ce fut la programmation des spectacles qu’on
qualifiait de désordonnés. Les spectacles programmés au même moment dans les différentes salles du Palais dérangement les artistes parce que le public ne pouvaient se concentrer sur un seul spectacle.
Ensuite, il faut le dire, le statut assez spécial du Palais de la Culture. C’est une direction générale qui ne rend pas compte et donc qui n’est pas responsable devant le ministère de la culture. Le Palais de la Culture dépend directement d’un autre palais…la présidence. C’est une situation évidemment qui tend à frustrer l’autorité ministérielle qui est en droit de réclamer la tutelle du Palais de la Culture surtout que le joyau culturel de Treichville est finalement devenue une régie qui brasse beaucoup d’argent. On se rappelle les nombreux bras de fer que le directeur Sidiki Bakaba a eu avec le ministre d’alors Komoé Augustin qui relevait plus du conflit d’autorité. Aujourd’hui, le
ministère ne veut plus rester en dehors de ce qui repasse au Palais. Le ministère percevrait aujourd’hui un pourcentage au niveau de la billetterie dont il gère le marché. Il y a eu aussi des crises dont celle avec la RTI qui fait les choux gras de la presse nationale. L’un des éléments qui a aussi suscité les tensions autour de ce Palais, c’est l’homme Sidiki Bakaba. Il a certes un amour fou pour la culture, mais il pense qu’il est une grande star. Il affirme à qui veut l’entendre qu’il
est un nomment pour l’Afrique. Et le pire c’est qu’il a raison. Il représente l’un des plus grands vestiges vivant de la réalité culturelle africaine. Une carrure, un statut qui a du mal à se confiner dans un petit poste de Directeur général. Le poste ne vaut pas l’homme. Il en souffre, d’ailleurs, quand des soi-disant supérieurs hiérarchiques d’une hiérarchie qu’il transcende le méprise. C’est un artiste, un ‘’fou’’, un rêveur qui a une vision d’une Côte d’Ivoire débout sur le plan culturel.
Il créé l’actor studio mais la grande partie de ses idées vont échouer sur les récifs de l’ignorance, la méchanceté gratuite et les intérêts égoïstes. Pour preuve aucune réponse ne lui a été donnée depuis qu’il a déposé sa lettre de démission le 18 avril dernier. Peut être on s’en fout ? Il a tenu deux mois, mais n’a pas pu supporter. Il a claqué la porte sans crier gare comme on devrait s’y attendre. Quel sera le sort du Palais de la Culture après l’ère Sidiki Bakaba qui probablement
repartira s’installer en Europe ?
Odilon Séposson