Souvenir - En 1977 …mourrait Steve Biko

En septembre 1977, mourrait Steve Biko, le leader de la conscience noire sud-africaine. C’est avec un courage remarquable que Steve Biko avait pris en charge tous les problèmes de la communauté noire sud-africaine. L’homme considéré par le régime de l’apartheid comme une figure emblématique et incontournable de la lutte pour les noirs, avait été rapidement banni à cause de son appartenance à la lutte de l’ANC, de Nelson Mandela. Le courage extraordinaire de Steve Biko avait dépassé les frontières sud-africaines et accru sa popularité auprès de la jeunesse du continent africain. Pris de peur, le pouvoir blanc sud-africain avait qualifié Steve Biko de fauteur de trouble, et avait amplifié la polémique, en expulsant le jeune leader de la conscience noire sud-africaine de l’université du Natal. Steve Biko était en troisième année de médecine. Malgré cette expulsion, Steve était resté président de l’organisation des étudiants sud-africains. Ce qui fâchait encore le pouvoir blanc qui assignait Steve Biko en résidence surveillée à Durban, avec des mesures excessives : Steve Biko n’avait pas le droit de parler à plus d’une personne. Mais en septembre 1977, Steve Biko rompait le silence. Il faisait comprendre à l’opinion internationale que le pouvoir blanc sud-africain avait peur de la communauté noire sud-africaine. C’est en ce moment précis que Steve Biko avait été arrêté. En prison, le leader de la conscience noire sud-africaine a encore le courage de parler et témoigner sur les événements de juin 1976 à Soweto. Ce qui n’a pas du tout plu au pouvoir sud-africain. Steve Biko avait été frappé, torturé par les policiers. Steve Biko avait reçu des coups sur sa tête, qui provoquaient un traumatisme crânien. Et le leader de la conscience noire sud-africaine mourrait en septembre 1977 à l’hôpital de Pretoria. Aucune enquête n’avait eu lieu officiellement. Ce que Nelson Mandela, sorti de prison, n’avait pas apprécié, et décidait de dédier une statue en bronze à Steve Biko, qui reste pour toujours le leader et le héro de la conscience noire sud-africaine
Ben Ismaël