Le procureur de la République est entré en action pour entendre les personnalités concernées par “l’affaire Tagro-Koulibaly”. A la primature, on se méfie de cette procédure du parquet. L’audition du Premier ministre n’est pas à l’ordre du jour.
Le Premier ministre n’est pas prêt, là pas du tout. Dans aucun schéma et d’aucune manière, Guillaume Soro n’entend aller se soumettre à un interrogatoire devant un juge pour tirer au clair l’accusation selon laquelle il aurait perçu des commissions dans le cadre du contrat liant l’opérateur technique Sagem à l’Etat de Côte d’Ivoire au sujet de l’identification des populations. Selon un proche collaborateur du Premier ministre qui nous a donné l’information hier, l’audition du secrétaire général des Forces nouvelles est à écarter de toutes les hypothèses. « Même s’il reçoit une convocation, il n’ira nulle part », nous a-t-il précisé. Le conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication, Alain Lobognon, lui, a été formel dans un journal de la place : «Nous ne donnerons pas l’occasion à Tchimou d’entendre le Premier ministre». Affoussy Bamba, la porte-parole du mouvement ex-rebelle, a, dans un communiqué publié hier (lire le texte en dessous), démontré que Guillaume Soro n’est mêlé ni de près ni de loin à ce qui pourrait lui être reproché dans l’affaire Sagem.
Le procureur de la République, Tchimou Raymond, entendait, en effet, auditionner toutes les personnes citées dans l’affaire Tagro dans le cadre de l’enquête dirigée par son parquet. Hier, le bal a été ouvert. C’est Pr Mamadou Koulibaly, le principal accusateur, qui a été entendu. Son dossier véritablement en béton est entre les mains du juge. En principe lundi, ce sera au tour du ministre de l’Intérieur, le mis en cause, de se soumettre à l’interrogatoire du procureur. Tagro devra expliquer au haut magistrat pourquoi il réserve 2/3 des postes de l’école de police aux militants de son parti. Simone Gbagbo, Sokoury Bohui, Konaté Navigué devraient suivre, si l’on s’en tient aux révélations faites lors de la réunion du secrétariat exécutif du Fpi, tenue le 10 juin au domicile d’Affi N’Guessan. En tout cas, les jours à venir nous situeront.
Traoré M. Ahmed
Le Premier ministre n’est pas prêt, là pas du tout. Dans aucun schéma et d’aucune manière, Guillaume Soro n’entend aller se soumettre à un interrogatoire devant un juge pour tirer au clair l’accusation selon laquelle il aurait perçu des commissions dans le cadre du contrat liant l’opérateur technique Sagem à l’Etat de Côte d’Ivoire au sujet de l’identification des populations. Selon un proche collaborateur du Premier ministre qui nous a donné l’information hier, l’audition du secrétaire général des Forces nouvelles est à écarter de toutes les hypothèses. « Même s’il reçoit une convocation, il n’ira nulle part », nous a-t-il précisé. Le conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication, Alain Lobognon, lui, a été formel dans un journal de la place : «Nous ne donnerons pas l’occasion à Tchimou d’entendre le Premier ministre». Affoussy Bamba, la porte-parole du mouvement ex-rebelle, a, dans un communiqué publié hier (lire le texte en dessous), démontré que Guillaume Soro n’est mêlé ni de près ni de loin à ce qui pourrait lui être reproché dans l’affaire Sagem.
Le procureur de la République, Tchimou Raymond, entendait, en effet, auditionner toutes les personnes citées dans l’affaire Tagro dans le cadre de l’enquête dirigée par son parquet. Hier, le bal a été ouvert. C’est Pr Mamadou Koulibaly, le principal accusateur, qui a été entendu. Son dossier véritablement en béton est entre les mains du juge. En principe lundi, ce sera au tour du ministre de l’Intérieur, le mis en cause, de se soumettre à l’interrogatoire du procureur. Tagro devra expliquer au haut magistrat pourquoi il réserve 2/3 des postes de l’école de police aux militants de son parti. Simone Gbagbo, Sokoury Bohui, Konaté Navigué devraient suivre, si l’on s’en tient aux révélations faites lors de la réunion du secrétariat exécutif du Fpi, tenue le 10 juin au domicile d’Affi N’Guessan. En tout cas, les jours à venir nous situeront.
Traoré M. Ahmed