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Économie Publié le lundi 28 juin 2010 | Notre Défi

Escorte groupée de marchandises en Cote D’Ivoire - Des entreprises continuent de défier l’Etat ivoirien

Depuis l’avènement de la crise- militaro politique que connait la Cote d’Ivoire, des structures se sont mises en place pour ravitailler les différents marchés locaux urbains à travers le convoyage des camions, et ce, avec l’accord gouvernement ivoirien par le biais de l’OIC qui est l’office ivoirien des chargeurs. Mais aujourd’hui, force est de reconnaitre que certaines de ces structures contournent la loi de la Cote d’Ivoire pour contester le monopole de cette institution.



Pour rappel, il est important de mentionner que la convention de concession pour le financement, l’organisation et l’exploitation de l’escorte groupée des camions de transport de marchandises est exclusivement dévolue à la structure dénommée Oic . Et depuis lors, toutes les activités des entreprises qui exercent dans le domaine ont respecté cette convention .Parmi celles-ci on peut citer le Conseil technique autonome des escortes groupées (CTAEG) qui est légalement constitué et qui regroupe plusieurs opérateurs du secteur. Cependant, d’autres structures telles que la fusion Sococib-Transit / Gacci dont le premier responsable est l’opérateur burkinabé Issaka Sawadogo, bien connu du milieu des affaires en Cote d’Ivoire et la Siperci, jadis dirigée par un officier des Fanci et aujourd’hui rachetée par un autre burkinabé du nom de Barthélémy ZIDA, continuent d’exercer clandestinement cette activité de convoyage de marchandises en dépit de l’arrêté du Ministre des Transports leur interdisant l’exercice de cette activité d’escorte groupée. Pour la circonstance, cet arrêté n°202/MT/cab du 07 Mai 2010, dans son article 1er, interdit ces deux entreprises d’exercer. Pourtant, le sieur Issaka Sawadogo, après avoir ameuté toute la République, criant à l’injustice à cause de cet arrêté ministériel a, à plusieurs reprises organisé des marches de protestation contre le ministre Albert Flindé. Pis, il a orchestré des campagnes de presse contre le premier responsable du département des Transports. Malgré toutes ses menaces, le Ministre a dit ne pas fléchir devant ses pratiques de diversion connues de tous .Et nul ne sait pourquoi en dépit des ampliations de cet arrêté à toutes les autorités de l’Etat, y compris celles des Forces de défense et de sécurité, cet opérateur burkinabé continue de fonctionner. Et pour réussir son manège, il a mis sur pied une autre structure avec d’autres macarons estampillés UGS, au grand dam des autres opérateurs qui eux, ont bel et bien signé une convention avec l’OIC. A cet effet, nous nous sommes rendus récemment dans cette zone tampon entre le nord et le sud. Une zone dont le port sec se trouve à Tiébissou, à, quelques encablures de Yamoussoukro. Là- bas, nous avons pu constater l’effectivité de ce que Issaka Sawadogo continue d’exercer en dépit de la décision du gouvernement. Favorisant ainsi le racket, dans la mesure où ses camions ne disposent guère de macarons de l’OIC, mais plutôt des macarons que lui-même aura fabriqué. Pourtant d’autres opérateurs de la sous région tel que Hassan Draméra, responsable de l’escorte du Mali ,se conforme aux exigences des lois de ce pays en exerçant dans la légalité. Pourquoi donc Issaka Sawadogo, plus connu sous le pseudonyme de Potcho, s’entête-t-il à défier les autorités de ce pays ? Use-t-il vraiment de son puissant pouvoir de corruption dont il s’est toujours targué ? En tout cas, tout porte à le croire dans la mesure où aucune autorité jusque là n’a daigné lever le petit doigt pour mettre fin aux activités de cet opérateur qui n’arrête pas de dire à qui veut l’entendre « qu’en Cote d’Ivoire ,on peut tout faire avec l’argent » .Mais là où nous avons constaté les vraies légèretés de l’Administration ivoirienne, c’est que le Directeur des Transports Terrestres et de la Circulation(DGTTC) M .Veh SODET à qui il revient de facto de mettre cet arrêté ministériel en application comme le stipule son article 6,a indiqué ne disposer d’aucun moyen, encore moins des agents des forces de l’ordre pour mettre cette décision du ministre Albert Flindé à exécution. N’est- ce pas pour tout cela que les opérateurs rencontrés à Yamoussoukro soutiennent mordicus que certains responsables du Ministère des Transports sont de connivence avec l’opérateur burkinabé dont on se souvient des pirouettes dans la filière bétail il n’ya pas si longtemps ?

Nous y reviendrons. Vivement que les FDS réagissent à travers leur message


Loic Koukougnon

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