Le secteur du transport routier fait face à diverses difficultés qui entravent sa compétitivité. Pour booster ce secteur afin de l’amener à jouer un rôle significatif dans la relance de l’économie post-crise, l’Office Ivoirien des Chargeurs (OIC) se propose de mettre un terme aux guerres de leadership dans les gares routières et aux bavures policières. Et ce, par une mobilisation des acteurs du milieu autour d’un projet commun : le ticket syndical de solidarité (TSS), qui sera bientôt dans les gares routières. L’information a été livrée le samedi 26 juin 2010 aux transporteurs membres du Haut conseil du patronat au siège du syndicat de feu Kassoum Coulibaly (SNTVMCI) sis à Treichville par son directeur général M. Bakayoko Adboul Dramane, à la faveur d’une conférence publique sur le thème «Le transport routier dans la relance de l’économie nationale ». Selon l’orateur, le secteur du transport routier a un rôle essentiel à jouer dans la relance de l’économie ivoirienne. Mais la pertinence de la contribution de ce secteur repose sur quatre points : le regroupement des entrepreneurs et des syndicalistes du milieu dans un mouvement commun reconnu, crédible et soutenu par l’Etat, la réhabilitation des infrastructures, la clarification des attributions des directions et structures d’appui pour éviter les chevauchements, source de conflits de compétence. Mais aussi et surtout, la mise en œuvre du ticket syndical de solidarité. On retient de son exposé que ce sont ces chantiers qui permettront d’une part, une meilleure organisation du secteur et d’autre part, de mettre un terme aux guerres de leadership entre syndicalistes manipulant de jeunes éléments qui s’affrontent à la machette dans les gares routières ou encore les bavures policières pour refus de racket. Au titre du ticket syndical de solidarité, il a souligné que ce projet présente de nombreux avantages. Dont, entre autres, le développement d’un esprit corporatiste de solidarité, la rationalisation des prélèvements opérés et l’optimisation des ressources générées au profit des acteurs eux-mêmes. « L’exécution de ce projet sur le terrain permettra de disposer de moyens suffisants pour assurer le renouvellement du parc auto, former les entrepreneurs à la gestion efficace de leurs activités, créer une mutuelle pour la prise en charge sociale des acteurs ainsi que former et éduquer les machinistes à l’utilisation rationnelle de leurs engins », a-t-il justifié. Les transporteurs réunis au sein du haut conseil du patronat qui regroupe plus de 50 syndicats, s’estimant édifiés par la qualité de ses prestations, ont apporté un « soutien sans faille à l’OIC dans le cadre de ses missions fortement appréciées » par eux
M Tié Traoré
M Tié Traoré