Le projet de la Grande Muraille Verte (Gmv) a été officiellement lancé ce 17 Juin à N’Djamena au Tchad en présence des présidents Abdoulaye Wade du Sénégal, Ismaël Omar Gelleh de Djibouti, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi de Mauritanie et Idriss Deby Itno du Tchad.
Le projet qui a fait l’objet d’un sommet des chefs d’Etat et des gouvernement sur la Grande muraille verte réunit vise à "barrer la route à la dégradation des terres et à la pauvreté dans la région sahélo-saharienne".
En 2007, selon les experts le projet a été "entériné par l'Union africaine (UA) qui en a fait une réponse de l'Afrique au problème de la désertification. Selon ses initiateurs, la Grande muraille verte doit être une bande de verdure large de 15 km "en moyenne" reliant Dakar à Djibouti sur un tracé de plus de 7.100 km.
La muraille traversera le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Soudan, l’Erythrée et finira à Djibouti. Il est également prévu la construction de quatre vingt (80) bassins de rétention par pays traversé et l’introduction d’animaux sauvages dans la végétation qui sera ainsi formée. Au Sénégal, la muraille passera par les régions de Saint Louis, Matam, Tambacounda et Louga soit environ cinq cent kilomètres de long.
Au Sénégal entre 2006 et 2007, quatre mille hectares soit environ sept kilomètres d’arbres ont déjà été plantés sur le tracé sénégalais de la Grande Muraille Verte. Ces arbres produisent de la gomme arabique. Selon le directeur des Eaux et Forets, Mactar Cissé, ces plantations initiées par des privés sont prises en compte par le projet de la Gmv parce qu’elles sont sur le trajet de la muraille végétale.
La Grande Muraille Verte est un projet de la Communauté des Etats Sahélo-sahariens (Cen-Sad) qui est soutenu par l’Union Africaine. Ce vaste programme de reboisement qui ira de Dakar à Djibouti consiste à lutter contre l’avancée vertigineuse du désert. Cette bande verte fera quinze kilomètres de large et plus de sept mille kilomètres de long.
Les scientifiques qui dirigent le projet ont affirmé que les populations des régions traversées par ce mur végétal pourront exploiter les fruits des arbres. Elles pourront également développer le tourisme écologique et retrouver les surfaces cultivables perdues avec la désertification.
Le professeur Dia a annoncé que la désertification a fait perdre au Sénégal près de deux millions d’hectares de terres arables. Un documentaire projeté sur le sujet au cours du dîner de presse a montré que l’exploitation des arbres produisant de la gomme arabique permettrait de créer des emplois dans les localités se trouvant sur le tracé de la Gmv
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
(Envoyé Spécial à N'Djamena au Tchad)
Le projet qui a fait l’objet d’un sommet des chefs d’Etat et des gouvernement sur la Grande muraille verte réunit vise à "barrer la route à la dégradation des terres et à la pauvreté dans la région sahélo-saharienne".
En 2007, selon les experts le projet a été "entériné par l'Union africaine (UA) qui en a fait une réponse de l'Afrique au problème de la désertification. Selon ses initiateurs, la Grande muraille verte doit être une bande de verdure large de 15 km "en moyenne" reliant Dakar à Djibouti sur un tracé de plus de 7.100 km.
La muraille traversera le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Soudan, l’Erythrée et finira à Djibouti. Il est également prévu la construction de quatre vingt (80) bassins de rétention par pays traversé et l’introduction d’animaux sauvages dans la végétation qui sera ainsi formée. Au Sénégal, la muraille passera par les régions de Saint Louis, Matam, Tambacounda et Louga soit environ cinq cent kilomètres de long.
Au Sénégal entre 2006 et 2007, quatre mille hectares soit environ sept kilomètres d’arbres ont déjà été plantés sur le tracé sénégalais de la Grande Muraille Verte. Ces arbres produisent de la gomme arabique. Selon le directeur des Eaux et Forets, Mactar Cissé, ces plantations initiées par des privés sont prises en compte par le projet de la Gmv parce qu’elles sont sur le trajet de la muraille végétale.
La Grande Muraille Verte est un projet de la Communauté des Etats Sahélo-sahariens (Cen-Sad) qui est soutenu par l’Union Africaine. Ce vaste programme de reboisement qui ira de Dakar à Djibouti consiste à lutter contre l’avancée vertigineuse du désert. Cette bande verte fera quinze kilomètres de large et plus de sept mille kilomètres de long.
Les scientifiques qui dirigent le projet ont affirmé que les populations des régions traversées par ce mur végétal pourront exploiter les fruits des arbres. Elles pourront également développer le tourisme écologique et retrouver les surfaces cultivables perdues avec la désertification.
Le professeur Dia a annoncé que la désertification a fait perdre au Sénégal près de deux millions d’hectares de terres arables. Un documentaire projeté sur le sujet au cours du dîner de presse a montré que l’exploitation des arbres produisant de la gomme arabique permettrait de créer des emplois dans les localités se trouvant sur le tracé de la Gmv
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
(Envoyé Spécial à N'Djamena au Tchad)