Lentement mais sûrement, la Côte d’Ivoire est en train de prendre la tête du peloton des pays où le processus démocratique s’essouffle ou n’existe pas du tout. La Guinée Conakry est depuis quelques jours, l’objet de toutes les attentions, aussi bien des Guinéens que de la communauté internationale. Tout le monde a les yeux rivés sur ce pays de Sékou Touré, qui renoue pour la toute première fois, depuis son indépendance avec des élections libres et démocratiques. Après des moments de balbutiements avec le capitaine Dadis Camara, le n°2 de la junte, le général Sékouba a remis le processus sur les rails. Les militaires, la classe politique et la société civile ont montré leur volonté de se soumettre au suffrage universel. « A cœur vaillant, rien d’impossible », dit la maxime. Ce dimanche 27 juin, les Guinéens, malgré quelques ratés dans l’organisation, sont allés fièrement accomplir leur devoir citoyen en votant. Montrant à la face du monde, la nécessité pour eux d’écrire une nouvelle page de l’histoire de ce pays aux énormes potentialités, mais, malheureusement, en retard dans son développement. La Guinée Equatoriale ne s’est pas soustraite aux exigences démocratiques. Le président Teodoro Obiang Nguema a encore rempilé pour un autre mandat.
Quelques mois après, c’est le Togo qui mettait son exécutif à jour. Le président Faure Gnassimgbé a été élu et a prêté serment. Au nombre des invités, se trouvait Laurent Gbagbo, chef de l’Etat de Côte d’Ivoire dont le mandat a pris fin officiellement en octobre 2005 mais dont le pays cherche désespéramment le chemin des élections.
Par quel sentiment est-on habité lorsqu’on se trouve être parmi des pairs, le seul à avoir une légitimité douteuse ? Tout comme la Côte d’Ivoire, ces pays ont connu des convulsions mais n’empêche, ils n’ont pas freiné le processus démocratique. Pendant que le pays de Félix Houphouët Boigny tergiverse, autour de lui, tout bouge. Et l’exemple le plus patent aujourd’hui est le Ghana. Qui allie alternance politique et essor économique.
Plus loin, des pays comme le Soudan, l’Afghanistan et le Congo Kinshasa où la guerre fait ses effets, les élections se sont tenues. Dans le nôtre où le chef suprême des Armées a déclaré que « la guerre est bel et bien terminée », on multiplie les obstacles pour ne pas se soumettre au suffrage des urnes. Laurent Gbagbo, lui-même aime à le répéter : « maintenant on circule librement partout dans le pays ». Vêtu du manteau de chef de l’Etat, il a parcouru la zone centre-nord et ouest pour battre campagne. Son épouse, Simone Gbagbo, en a fait de même. Mieux, elle s’en est ouvertement prise aux ex-rebelles et surtout à leurs commandants. Aucun doigt ne s’est levé pour l’inquiéter quand bien même provocation, insultes et humiliation ont meublé ses propos. Les hommes de Guillaume Soro ont avalé la couleuvre.
Aujourd’hui, cette zone est la partie du pays la plus prisée par la direction nationale de campagne de la minorité présidentielle. Elle y a presque pris ses quartiers. Gbagbo se disant « enfant des élections » refuse d’inscrire la Côte d’Ivoire, sur la liste des pays démocratiques et respectés. C’est un paradoxe.
Coulibaly Brahima
Quelques mois après, c’est le Togo qui mettait son exécutif à jour. Le président Faure Gnassimgbé a été élu et a prêté serment. Au nombre des invités, se trouvait Laurent Gbagbo, chef de l’Etat de Côte d’Ivoire dont le mandat a pris fin officiellement en octobre 2005 mais dont le pays cherche désespéramment le chemin des élections.
Par quel sentiment est-on habité lorsqu’on se trouve être parmi des pairs, le seul à avoir une légitimité douteuse ? Tout comme la Côte d’Ivoire, ces pays ont connu des convulsions mais n’empêche, ils n’ont pas freiné le processus démocratique. Pendant que le pays de Félix Houphouët Boigny tergiverse, autour de lui, tout bouge. Et l’exemple le plus patent aujourd’hui est le Ghana. Qui allie alternance politique et essor économique.
Plus loin, des pays comme le Soudan, l’Afghanistan et le Congo Kinshasa où la guerre fait ses effets, les élections se sont tenues. Dans le nôtre où le chef suprême des Armées a déclaré que « la guerre est bel et bien terminée », on multiplie les obstacles pour ne pas se soumettre au suffrage des urnes. Laurent Gbagbo, lui-même aime à le répéter : « maintenant on circule librement partout dans le pays ». Vêtu du manteau de chef de l’Etat, il a parcouru la zone centre-nord et ouest pour battre campagne. Son épouse, Simone Gbagbo, en a fait de même. Mieux, elle s’en est ouvertement prise aux ex-rebelles et surtout à leurs commandants. Aucun doigt ne s’est levé pour l’inquiéter quand bien même provocation, insultes et humiliation ont meublé ses propos. Les hommes de Guillaume Soro ont avalé la couleuvre.
Aujourd’hui, cette zone est la partie du pays la plus prisée par la direction nationale de campagne de la minorité présidentielle. Elle y a presque pris ses quartiers. Gbagbo se disant « enfant des élections » refuse d’inscrire la Côte d’Ivoire, sur la liste des pays démocratiques et respectés. C’est un paradoxe.
Coulibaly Brahima