La situation est devenue intenable dans certaines entreprises publiques ivoiriennes. Selon nos sources, des ministres auraient inscrit leurs Directeurs généraux (Dg) et Directeurs des affaires administratives et financières (Daaf) dans une "logique de vaches à lait". Des ministres, "pour leurs propres fantasmes", avons-nous appris auprès d'interlocuteurs crédibles, obligeraient leurs collaborateurs susmentionnés à leur verser régulièrement de grosses sommes d'argent. Tout en prenant le soin de ne laisser la moindre trace. Un fait tout de même grave, d'autant plus que ces ministres, premiers responsables des départements qu'ils ont en charge, n'entendent pas assumer leurs pratiques illégales. Au cas où le pot aux roses serait découvert. Et ils traduisent bien, à travers leurs manières, la nette intention de nier en bloc et surtout de rejeter tout sur le Directeur général ou le Directeur des affaires administratives et financières. Evidemment, tous les ministres ne donnent pas dans cette opération qui inquiète énormément les Dg et Daaf, qui n'ont pas la chance d'être les collaborateurs de personnes honnêtes et fiables. Ainsi dans cette période de moralisation de la vie publique, il serait bon de pousser les enquêtes afin de découvrir ces nouvelles méthodes de pression qui ont hélas pris forme, dans l'esprit de certains ministres de la République de Côte d'Ivoire. Le calvaire des Dg et Daaf est une réalité, dans les sociétés d'Etat. Toutefois, ces Dg et Daaf ne doivent pas attendre que la situation pourrisse pour l'évoquer et la dénoncer. Ainsi, ces pratiques sont en train de s'institutionnaliser, si ce n'est déjà fait dans des départements ministériels. Et, Dg et Daaf ne doivent pas être complices de leurs chefs.
P.T
P.T
