La récente tentative d'entrée d'un bateau suspect dans nos eaux territoriales interpelle plus que jamais nos autorités portuaires à plus de vigilance.
Les révélations de tentatives d'entrée de navires contenant des cargaisons suspectes reviennent de manière presque périodique au port autonome d'Abidjan. La récente conjugaison des efforts entre la Direction des affaires maritimes et portuaires (Dgamp) et le port autonome d'Abidjan est révélatrice d'un nouvel état d'esprit dans la zone portuaire. Mais, il faudrait aller plus loin en redonnant à chaque structure le rôle qui lui incombe. Lors du triste feuilleton du Probo Koala, des dysfonctionnements criards avaient été mis à nu dans l'application. Souvenons-nous que la Direction des affaires maritimes et portuaires avait été indexée en premier lieu et par la suite la capitainerie du port d'Abidjan. Et ce, pour la simple raison que la surveillance des eaux territoriales ivoiriennes incombe de facto à la Dgamp qui est le gendarme et l'ange gardien du Paa en quelque sorte. Sa coopération avec la capitainerie du Paa doit être sans faille. Or lorsque l'Affaire du Probo Koala a éclaté, la Dgamp par la voix de son directeur général d'alors, TIBE Bi Ballou et la capitainerie du Paa ont affirmé n'avoir pas eu vent officiellement d'une quelconque cargaison de déchets toxiques sur les eaux maritimes ivoiriennes. Mais officieusement, on s'est appuyé sur les dires de TIBE Ballou dans un quotidien de la place qui affirmait avoir eu connaissance de la présence d'un navire contenant des produits toxiques. Des assertions qui lui ont valu une incarcération puis la relaxe au bénéfice du doute. Un cas pratique d'absence de prise de responsabilité qui a valu à la Côte d'Ivoire une grande catastrophe humaine dont elle s'en remet péniblement jusqu'à nos jours. Si les tâches avaient été exécutées selon les rôles assignés à chaque structure, les coupables qui courent toujours auraient été démasqués et les responsabilités établies. Et c'est ce qui a manqué. D'où l'existence de fissures dans lesquelles se sont engouffrés les commanditaires de Trafigura. Le Port autonome d'Abidjan qui est libre dans sa gestion a une structure en dessous qui s'appelle la Dgamp et qui a les moyens pour assurer sa sécurité et veiller au respect des principes initiés par les traités maritimes dont les Droits d'entrée maritime. Dans la récente tentative de pénétration dans les eaux territoriales, le Fax adressé au Paa par les autorités portuaires du Cameroun transmis à la Dgamp est certes à saluer au nom de la coopération. Mais c'est plus la saisie directe par un autre Fax des autorités portuaires du Nigeria qui a le plus pesé. Car de manière officielle, et selon le parallélisme des formes, c'est à la Dgamp qu'incombait la mise en branle d'un dispositif sécuritaire. C'est ici le lieu d'attirer l'attention des autorités portuaires ivoiriennes. De tels cas d'entrée frauduleuse se répèteront. A toutes les entités portuaires de travailler donc la main dans la main pour dissuader par tous les moyens les trafiquants de tout acabit. Il y va également du maintien de la compétitivité du port autonome d'Abidjan qui tient tant aux autorités de cette grande plate-forme portuaire.
N'da Jean-Yves
Les révélations de tentatives d'entrée de navires contenant des cargaisons suspectes reviennent de manière presque périodique au port autonome d'Abidjan. La récente conjugaison des efforts entre la Direction des affaires maritimes et portuaires (Dgamp) et le port autonome d'Abidjan est révélatrice d'un nouvel état d'esprit dans la zone portuaire. Mais, il faudrait aller plus loin en redonnant à chaque structure le rôle qui lui incombe. Lors du triste feuilleton du Probo Koala, des dysfonctionnements criards avaient été mis à nu dans l'application. Souvenons-nous que la Direction des affaires maritimes et portuaires avait été indexée en premier lieu et par la suite la capitainerie du port d'Abidjan. Et ce, pour la simple raison que la surveillance des eaux territoriales ivoiriennes incombe de facto à la Dgamp qui est le gendarme et l'ange gardien du Paa en quelque sorte. Sa coopération avec la capitainerie du Paa doit être sans faille. Or lorsque l'Affaire du Probo Koala a éclaté, la Dgamp par la voix de son directeur général d'alors, TIBE Bi Ballou et la capitainerie du Paa ont affirmé n'avoir pas eu vent officiellement d'une quelconque cargaison de déchets toxiques sur les eaux maritimes ivoiriennes. Mais officieusement, on s'est appuyé sur les dires de TIBE Ballou dans un quotidien de la place qui affirmait avoir eu connaissance de la présence d'un navire contenant des produits toxiques. Des assertions qui lui ont valu une incarcération puis la relaxe au bénéfice du doute. Un cas pratique d'absence de prise de responsabilité qui a valu à la Côte d'Ivoire une grande catastrophe humaine dont elle s'en remet péniblement jusqu'à nos jours. Si les tâches avaient été exécutées selon les rôles assignés à chaque structure, les coupables qui courent toujours auraient été démasqués et les responsabilités établies. Et c'est ce qui a manqué. D'où l'existence de fissures dans lesquelles se sont engouffrés les commanditaires de Trafigura. Le Port autonome d'Abidjan qui est libre dans sa gestion a une structure en dessous qui s'appelle la Dgamp et qui a les moyens pour assurer sa sécurité et veiller au respect des principes initiés par les traités maritimes dont les Droits d'entrée maritime. Dans la récente tentative de pénétration dans les eaux territoriales, le Fax adressé au Paa par les autorités portuaires du Cameroun transmis à la Dgamp est certes à saluer au nom de la coopération. Mais c'est plus la saisie directe par un autre Fax des autorités portuaires du Nigeria qui a le plus pesé. Car de manière officielle, et selon le parallélisme des formes, c'est à la Dgamp qu'incombait la mise en branle d'un dispositif sécuritaire. C'est ici le lieu d'attirer l'attention des autorités portuaires ivoiriennes. De tels cas d'entrée frauduleuse se répèteront. A toutes les entités portuaires de travailler donc la main dans la main pour dissuader par tous les moyens les trafiquants de tout acabit. Il y va également du maintien de la compétitivité du port autonome d'Abidjan qui tient tant aux autorités de cette grande plate-forme portuaire.
N'da Jean-Yves