Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, Young Jin Choi, était hier dans la capitale du Faso pour tenter de convaincre le facilitateur de la crise ivoirienne de tourner le dos à sa menace de retrait.
L’Onu a pris au sérieux la menace de retrait, au-delà de 2010, du dossier ivoirien proférée début juin par le facilitateur dans la crise ivoirienne, le président Blaise Compaoré. Hier, le représentant spécial de Ban Ki Moon en Côte d’Ivoire, Young Jin Choi, s’est rendu dans la capitale du Faso pour échanger avec le médiateur sur la question. Il ressort de cette rencontre que l’organisation mondiale n’est pas favorable au retrait du garant de l’Accord politique de Ouagadougou. «Le secrétaire général m’a chargé de dire au facilitateur combien il est content du rôle qu’il joue pour la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire», a indiqué le patron de l’Onuci. Le numéro un de l’Onu, a-t-il ajouté, convaincu qu’il n’y a pas de remplacement à l’Apo pour le moment compte toujours sur la médiation du président Compaoré qui est, selon lui, essentielle pour le dossier ivoirien. «Notre souhait est de voir sa facilitation continuer sur la Côte d’Ivoire», a insisté Young Jin Choi. Avant d’estimer qu’il faut établir la liste électorale définitive le plus tôt possible pour aller aux élections dans un délai acceptable. A New York, le Conseil de sécurité a adopté, au même moment, à l’unanimité une résolution pour prolonger le mandat qui expirait hier, de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et de la force Licorne. Le deux forces impartiales ont jusqu’à la fin de l’année, c`est-à-dire le 31 décembre pour veiller sur la paix et soutenir le processus d’organisation de l’élection présidentielle. Le conseil a maintenu inchangé ses effectifs soit 8650 personnes dont 7392 pour la composante militaire (7200 soldats et 192 observateurs militaires) et 1250 policiers. Forte de ses effectifs, l’Onuci a ajouté à ses charges habituelles de consolidation de la paix sa contribution au processus électoral notamment à l’identification de la population en vue de l’établissement des listes électorales. L’opération est également chargée d’aider à assurer la sécurité pour les élections en renforçant la protection dans les zones à haut risque où le vote doit avoir lieu.
Lacina Ouattara
L’Onu a pris au sérieux la menace de retrait, au-delà de 2010, du dossier ivoirien proférée début juin par le facilitateur dans la crise ivoirienne, le président Blaise Compaoré. Hier, le représentant spécial de Ban Ki Moon en Côte d’Ivoire, Young Jin Choi, s’est rendu dans la capitale du Faso pour échanger avec le médiateur sur la question. Il ressort de cette rencontre que l’organisation mondiale n’est pas favorable au retrait du garant de l’Accord politique de Ouagadougou. «Le secrétaire général m’a chargé de dire au facilitateur combien il est content du rôle qu’il joue pour la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire», a indiqué le patron de l’Onuci. Le numéro un de l’Onu, a-t-il ajouté, convaincu qu’il n’y a pas de remplacement à l’Apo pour le moment compte toujours sur la médiation du président Compaoré qui est, selon lui, essentielle pour le dossier ivoirien. «Notre souhait est de voir sa facilitation continuer sur la Côte d’Ivoire», a insisté Young Jin Choi. Avant d’estimer qu’il faut établir la liste électorale définitive le plus tôt possible pour aller aux élections dans un délai acceptable. A New York, le Conseil de sécurité a adopté, au même moment, à l’unanimité une résolution pour prolonger le mandat qui expirait hier, de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et de la force Licorne. Le deux forces impartiales ont jusqu’à la fin de l’année, c`est-à-dire le 31 décembre pour veiller sur la paix et soutenir le processus d’organisation de l’élection présidentielle. Le conseil a maintenu inchangé ses effectifs soit 8650 personnes dont 7392 pour la composante militaire (7200 soldats et 192 observateurs militaires) et 1250 policiers. Forte de ses effectifs, l’Onuci a ajouté à ses charges habituelles de consolidation de la paix sa contribution au processus électoral notamment à l’identification de la population en vue de l’établissement des listes électorales. L’opération est également chargée d’aider à assurer la sécurité pour les élections en renforçant la protection dans les zones à haut risque où le vote doit avoir lieu.
Lacina Ouattara