En raison de leurs croyances religieuses ou encore de leur attachement à des traditions, certains peuples interdisent totalement l’avortement dans leur société. Cet acte selon Amnesty international, « est une grave violation des Droits de l’Homme ».
«L’avortement est un crime. C’est même un acte totalement proscrit par les écritures saintes ». C’est très souvent qu’on entend des hommes religieux ou encore des personnes soucieuses du respect des valeurs traditionnelles tenir ces genres de propos. Pour eux, autoriser l’avortement est un sacrilège. Le faire selon leurs croyances, c’est exposer la population à de graves dérives, et ouvrir la porte à toutes les formes de malédiction. Mais en se comportant ainsi, ces hommes et ces femmes ignorent qu’ils commettent de graves violations des Droits de l’Homme. Le bulletin « Santé et droits humains » dans sa publication de juin 2010 donne l’occasion à Amnesty International, ette organisation investie dans la défense et la protection des Droits de l’Homme de battre en brèche l’idéologie défendue par cette frange de la population citée plus haut. Pour Amnesty, « Tant que l’interdiction totale de l’avortement restera en vigueur, les victimes de viol ou d’inceste dont beaucoup sont mineures, seront contraintes de porter un enfant ou de risquer leur santé ou une incarcération si elles essaient d’avorter clandestinement ». Par ailleurs, développe Amnesty, certains professionnels de la santé craignant les poursuites, remettent à plus tard ou refusent de prodiguer certains traitements susceptibles de sauver la vie des femmes ou de jeunes filles souffrant de complications durant leur grossesse ». Depuis que l’interdiction de l’avortement a été introduite en 2006, les experts des Nations Unies, y compris ceux au sein des organes de surveillance de l’application des traités tels que le comité contre la torture ont dénoncé cette loi à de nombreuses reprises et demandé qu’elle soit modifiée. Dans un pays comme le Nicaragua où l’interdiction de l’avortement est formelle, les responsables de Amnesty internationale font des mains et des pieds pour que la loi soit abrogée ou modifiée, même si pour le moment ils se heurtent au refus catégorique des dirigeants de ce pays. « le refus du gouvernement nicaraguayen de soutenir ces recommandations dénote un certain mépris à l’égard des obligations qui sont siennes, en vertu des traités des Nations Unies relatifs à la protection des femmes et des filles contre les violations des droits fondamentaux », a regretté Guadalupe marengo, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty international.
onuci.org
«L’avortement est un crime. C’est même un acte totalement proscrit par les écritures saintes ». C’est très souvent qu’on entend des hommes religieux ou encore des personnes soucieuses du respect des valeurs traditionnelles tenir ces genres de propos. Pour eux, autoriser l’avortement est un sacrilège. Le faire selon leurs croyances, c’est exposer la population à de graves dérives, et ouvrir la porte à toutes les formes de malédiction. Mais en se comportant ainsi, ces hommes et ces femmes ignorent qu’ils commettent de graves violations des Droits de l’Homme. Le bulletin « Santé et droits humains » dans sa publication de juin 2010 donne l’occasion à Amnesty International, ette organisation investie dans la défense et la protection des Droits de l’Homme de battre en brèche l’idéologie défendue par cette frange de la population citée plus haut. Pour Amnesty, « Tant que l’interdiction totale de l’avortement restera en vigueur, les victimes de viol ou d’inceste dont beaucoup sont mineures, seront contraintes de porter un enfant ou de risquer leur santé ou une incarcération si elles essaient d’avorter clandestinement ». Par ailleurs, développe Amnesty, certains professionnels de la santé craignant les poursuites, remettent à plus tard ou refusent de prodiguer certains traitements susceptibles de sauver la vie des femmes ou de jeunes filles souffrant de complications durant leur grossesse ». Depuis que l’interdiction de l’avortement a été introduite en 2006, les experts des Nations Unies, y compris ceux au sein des organes de surveillance de l’application des traités tels que le comité contre la torture ont dénoncé cette loi à de nombreuses reprises et demandé qu’elle soit modifiée. Dans un pays comme le Nicaragua où l’interdiction de l’avortement est formelle, les responsables de Amnesty internationale font des mains et des pieds pour que la loi soit abrogée ou modifiée, même si pour le moment ils se heurtent au refus catégorique des dirigeants de ce pays. « le refus du gouvernement nicaraguayen de soutenir ces recommandations dénote un certain mépris à l’égard des obligations qui sont siennes, en vertu des traités des Nations Unies relatifs à la protection des femmes et des filles contre les violations des droits fondamentaux », a regretté Guadalupe marengo, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty international.
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