Depuis le mardi 29 juin 2010, date du début des épreuves écrites du Bac en Côte d’Ivoire, des éléments de la Gendarmerie nationale font constamment irruption dans les centres d’examen pour s’en prendre aux candidats.
Qu’est-ce que nos enfants ont à voir avec des primes non versées à des gendarmes ? Pourquoi s’attaquent-ils à des pauvres enfants qui n’aspirent qu’à travailler pour acquérir le savoir et obtenir la place qui est la leur au sein de la société ivoirienne ? Dans quel pays sommes-nous ? Pour que des gens en uniforme, armés par la République, utilisent justement ces armes acquises à grands frais par l’Etat pour empêcher des pauvres enfants d’aller passer leurs examens de fin d’année, examens qui sanctionnent tous les sacrifices consentis par leurs parents et les longues nuits de veille qu’ils ont passées eux-mêmes à étudier. Toutes ces interrogations qui demeurent sans réponse posent à nouveau l’épineux problème du mode de recrutement actuel de nos forces de l’ordre : gendarmes et policiers en particulier. Le débat engagé sur les tricheries aux concours d’entrée à l’Ecole de police et dont s’est rendu coupable Monsieur Désiré Tagro, selon Monsieur Koulibaly Mamadou, président de l’Assemblée nationale, arrive à point nommé. Le comportement de ces nouveaux gendarmes est révélateur d’un état d’esprit qui prévaut aussi bien à la Gendarmerie qu’à la Police nationale. Nous savons que de tout temps la Gendarmerie a été un corps d’élite et le dernier rempart sur lequel sont adossés l’Etat et toutes ses institutions. Ne rentre donc pas à la Gendarmerie qui veut. Mais aujourd’hui, avec les révélations qui nous sont faites, nous sommes persuadés que les gendarmes qui attaquent nos enfants sont effectivement issus des promotions visées par les révélations de Mamadou Koulibaly (promotions 2007 à 2009). Cela est d’autant plus vrai qu’il est impensable que des éléments d’un corps d’élite recrutés dans les conditions de sélectivité requises puissent se livrer à de tels actes. Ce qui vaut pour l’accès à l’Ecole de police vaut également pour l’Ecole de gendarmerie, l’Ecole nationale d’administration, l’Ecole des Douanes et l’Armée. Franchement à quoi les populations ivoiriennes doivent s’attendre si les gendarmes recrutés dans des conditions obscures se déversent dans les rues pour terroriser ; oubliant du coup leur mission républicaine de défense du territoire et des citoyens. A cette allure, à quelle frange de la population s’attaqueront-ils demain ? Les Ivoiriens doivent comprendre maintenant pourquoi les députés veulent absolument ouvrir une enquête parlementaire pour faire la lumière sur les révélations de Mamadou Koulibaly selon lesquelles des quotas de places aux différents concours publics sont réservés à des responsables politiques.
LE GROUPE PARLEMENTAIRE PDCI- RDA
Qu’est-ce que nos enfants ont à voir avec des primes non versées à des gendarmes ? Pourquoi s’attaquent-ils à des pauvres enfants qui n’aspirent qu’à travailler pour acquérir le savoir et obtenir la place qui est la leur au sein de la société ivoirienne ? Dans quel pays sommes-nous ? Pour que des gens en uniforme, armés par la République, utilisent justement ces armes acquises à grands frais par l’Etat pour empêcher des pauvres enfants d’aller passer leurs examens de fin d’année, examens qui sanctionnent tous les sacrifices consentis par leurs parents et les longues nuits de veille qu’ils ont passées eux-mêmes à étudier. Toutes ces interrogations qui demeurent sans réponse posent à nouveau l’épineux problème du mode de recrutement actuel de nos forces de l’ordre : gendarmes et policiers en particulier. Le débat engagé sur les tricheries aux concours d’entrée à l’Ecole de police et dont s’est rendu coupable Monsieur Désiré Tagro, selon Monsieur Koulibaly Mamadou, président de l’Assemblée nationale, arrive à point nommé. Le comportement de ces nouveaux gendarmes est révélateur d’un état d’esprit qui prévaut aussi bien à la Gendarmerie qu’à la Police nationale. Nous savons que de tout temps la Gendarmerie a été un corps d’élite et le dernier rempart sur lequel sont adossés l’Etat et toutes ses institutions. Ne rentre donc pas à la Gendarmerie qui veut. Mais aujourd’hui, avec les révélations qui nous sont faites, nous sommes persuadés que les gendarmes qui attaquent nos enfants sont effectivement issus des promotions visées par les révélations de Mamadou Koulibaly (promotions 2007 à 2009). Cela est d’autant plus vrai qu’il est impensable que des éléments d’un corps d’élite recrutés dans les conditions de sélectivité requises puissent se livrer à de tels actes. Ce qui vaut pour l’accès à l’Ecole de police vaut également pour l’Ecole de gendarmerie, l’Ecole nationale d’administration, l’Ecole des Douanes et l’Armée. Franchement à quoi les populations ivoiriennes doivent s’attendre si les gendarmes recrutés dans des conditions obscures se déversent dans les rues pour terroriser ; oubliant du coup leur mission républicaine de défense du territoire et des citoyens. A cette allure, à quelle frange de la population s’attaqueront-ils demain ? Les Ivoiriens doivent comprendre maintenant pourquoi les députés veulent absolument ouvrir une enquête parlementaire pour faire la lumière sur les révélations de Mamadou Koulibaly selon lesquelles des quotas de places aux différents concours publics sont réservés à des responsables politiques.
LE GROUPE PARLEMENTAIRE PDCI- RDA