Les vacances scolaires sont là, les tendances aussi. Cette année, pour être « choco » (être à la mode) il faut non seulement s’habiller en « près du corps » mais aussi maîtriser les nouvelles danses.
Qui dit vacances dit fête. Et qui dit fête, dit danse. Les vacances scolaires riment avec la joie. Les virées nocturnes en boîte de nuit et autres lieux animés, sous-entendent une capacité à valser au rythme de la musique « made in Côte d’Ivoire ». Pour ne pas être «gaou » (démodé), il faut savoir bouger. Pourvu que ce soit de la meilleure façon et sur la bonne ‘’zik’’. Le ‘’fatigué-fatigué’’, le ‘’kpangor’’, le ‘’glissement yobi-yobi’’, le ‘’ventilateur’’ d’Abou Nidal de Genève, ou le ‘’chamankouana’’, en vogue depuis deux ans, sont en train d’être dépassés. Sur les bords de la lagune Ebrié, les pas de danse évoluent à un rythme accéléré. Serrez la ceinture ! On y va pour ‘’Le Placali Dance’’ et ‘’La Marche en Avant’’, deux des concepts créés par Magicien (Ex danseur de Dj Arafat) et Dj Debordo. A suivre Magicien, on a l’impression que les pas de danse se créent en un clin d’œil, tant il en crée. « Le plus inspiré » actuellement des danseurs ivoiriens, ne laisse pas de répit aux mélomanes. Récemment créé, ‘’le placali dance’’, a donné le coup de grâce aux autres danses. Cette danse très originale, a pris le pouvoir sur toutes les pistes de danses des bars ‘’maquis’’ et night clubs de la capitale économique ivoirienne. Cette «danse est plus classe », selon JJ Greck Managa, manager au ‘’maquis Jackpot’’. Des mouvements s’exécutant avec les pieds et les mains, donnent l’impression que c’est tout le corps qui oriente les hanches. Ainsi, commence l’aventure du ‘’placali dance’’. Quant à l’autre concept, la ‘’Marche en Avant’’, créé par celui qui se fait appeler désormais l’américan soldier, Debordeau Likunfa, cartonne en ce moment. C’est sûrement le plus accrocheur des concepts en termes de créations musicales récentes. Avec le doigté de Bébi Philipe, son nouvel arrangeur, le disc jockey survole tous les concepteurs de danses et met en place une marque déposée dont il détient seul le secret. « Tant qu’on a l’inspiration requise, il faut en profiter. Un concept de danse ne meurt pas d’un coup. Les nouveaux soutiennent les anciens », explique le manager. Selon lui, c’est en Côte d’Ivoire que tout va vite. Sinon au niveau de la sous-région ouest-africaine, c’est encore le « kpangor » qui accroche. Comment se danse la « marche en avant» ? Il suffit de faire semblant de balancer les pieds en avant. En attendant de voir les clips vidéo sur les chaînes de la télévision nationale, la musique fuse dans les ‘’maquis’’ et bars climatisés, au grand plaisir des Abidjanais. Et des extraits de spectacle de Magicien et de Debordo en boîte de nuit, sont très visionnés sur le net. Mais, depuis quelques temps, une nouvelle danse appelée ‘’Djeguewara’’ est présente sur les pistes de danse. L’exclusivité est réservée aux noctambules et aux habitués des endroits chauds. Car aucune musique spécifique ne l’accompagne. C’est sur des sons mixés par les Dj, que des danseurs, bien entraînés, swinguent. On peut aussi compter avec le ‘’Kouman lébé’’. Après la ‘’grippe aviaire’’, le ‘’sans guébé’’, Dj Lewis s’attaque cette fois-ci, au délestage et au célèbre feuilleton ‘’Vaïdehi’’. Mais les mouvements ne mettent pas l’accent sur les fesses et encore moins sur les jeux de reins. Ils sont « soft » et classiques. Le danseur ne doit plus faire d’effort pour exécuter ses pas de danses. Cette dernière danse citée, fait son petit bonhomme de chemin. En attendant que le ‘’Djeguewara’’ ne prenne vraiment les commandes, essayez-vous encore au ‘’Placali danse’’ et à la ‘’marche en avant’’.
Adèle Kouadio
Qui dit vacances dit fête. Et qui dit fête, dit danse. Les vacances scolaires riment avec la joie. Les virées nocturnes en boîte de nuit et autres lieux animés, sous-entendent une capacité à valser au rythme de la musique « made in Côte d’Ivoire ». Pour ne pas être «gaou » (démodé), il faut savoir bouger. Pourvu que ce soit de la meilleure façon et sur la bonne ‘’zik’’. Le ‘’fatigué-fatigué’’, le ‘’kpangor’’, le ‘’glissement yobi-yobi’’, le ‘’ventilateur’’ d’Abou Nidal de Genève, ou le ‘’chamankouana’’, en vogue depuis deux ans, sont en train d’être dépassés. Sur les bords de la lagune Ebrié, les pas de danse évoluent à un rythme accéléré. Serrez la ceinture ! On y va pour ‘’Le Placali Dance’’ et ‘’La Marche en Avant’’, deux des concepts créés par Magicien (Ex danseur de Dj Arafat) et Dj Debordo. A suivre Magicien, on a l’impression que les pas de danse se créent en un clin d’œil, tant il en crée. « Le plus inspiré » actuellement des danseurs ivoiriens, ne laisse pas de répit aux mélomanes. Récemment créé, ‘’le placali dance’’, a donné le coup de grâce aux autres danses. Cette danse très originale, a pris le pouvoir sur toutes les pistes de danses des bars ‘’maquis’’ et night clubs de la capitale économique ivoirienne. Cette «danse est plus classe », selon JJ Greck Managa, manager au ‘’maquis Jackpot’’. Des mouvements s’exécutant avec les pieds et les mains, donnent l’impression que c’est tout le corps qui oriente les hanches. Ainsi, commence l’aventure du ‘’placali dance’’. Quant à l’autre concept, la ‘’Marche en Avant’’, créé par celui qui se fait appeler désormais l’américan soldier, Debordeau Likunfa, cartonne en ce moment. C’est sûrement le plus accrocheur des concepts en termes de créations musicales récentes. Avec le doigté de Bébi Philipe, son nouvel arrangeur, le disc jockey survole tous les concepteurs de danses et met en place une marque déposée dont il détient seul le secret. « Tant qu’on a l’inspiration requise, il faut en profiter. Un concept de danse ne meurt pas d’un coup. Les nouveaux soutiennent les anciens », explique le manager. Selon lui, c’est en Côte d’Ivoire que tout va vite. Sinon au niveau de la sous-région ouest-africaine, c’est encore le « kpangor » qui accroche. Comment se danse la « marche en avant» ? Il suffit de faire semblant de balancer les pieds en avant. En attendant de voir les clips vidéo sur les chaînes de la télévision nationale, la musique fuse dans les ‘’maquis’’ et bars climatisés, au grand plaisir des Abidjanais. Et des extraits de spectacle de Magicien et de Debordo en boîte de nuit, sont très visionnés sur le net. Mais, depuis quelques temps, une nouvelle danse appelée ‘’Djeguewara’’ est présente sur les pistes de danse. L’exclusivité est réservée aux noctambules et aux habitués des endroits chauds. Car aucune musique spécifique ne l’accompagne. C’est sur des sons mixés par les Dj, que des danseurs, bien entraînés, swinguent. On peut aussi compter avec le ‘’Kouman lébé’’. Après la ‘’grippe aviaire’’, le ‘’sans guébé’’, Dj Lewis s’attaque cette fois-ci, au délestage et au célèbre feuilleton ‘’Vaïdehi’’. Mais les mouvements ne mettent pas l’accent sur les fesses et encore moins sur les jeux de reins. Ils sont « soft » et classiques. Le danseur ne doit plus faire d’effort pour exécuter ses pas de danses. Cette dernière danse citée, fait son petit bonhomme de chemin. En attendant que le ‘’Djeguewara’’ ne prenne vraiment les commandes, essayez-vous encore au ‘’Placali danse’’ et à la ‘’marche en avant’’.
Adèle Kouadio