La célébration de l’an 1 de L’Expression, couplée au séminaire de renforcement éditorial du journal a été l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’année écoulée. Le ministre de la Communication, président de ces assises, a appelé les journalistes à ne tenir compte que des préoccupations de leurs lecteurs.
Le déplacement en valait la peine. Surtout que la célébration de l’An 1 de L’Expression était couplée d’un séminaire de renforcement éditorial. Samedi et dimanche, toute l’équipe– du personnel administratif aux journalistes, les maquettistes, photographes, correcteurs, saisistes en passant par les correspondants régionaux– a réfléchi sur la dynamique nouvelle à impulser à L’Expression. L’enjeu était de taille. Sa Majesté Nana Awula Tanoé Amon, Roi des N’Zima Kotoko de Côte d’Ivoire, a si bien saisi cet enjeu qu’il a fait le déplacement à Koral Beach avec ses notables pour apporter son soutien ainsi que celui des mânes à la jeune équipe dirigée par Dembélé Fausséni, le Directeur de publication. Une présence qui a donné un cachet…royal à la cérémonie d’ouverture. Des libations ont été faites par le chef de famille, membre de la délégation royale, pour incliner les mânes afin de guider les pas des Editions Yassine, société éditrice du journal.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sidiki Konaté, parrain de la cérémonie a, à la suite du Roi, demandé à l’équipe de L’Expression de maintenir le cap. « Une année dans la vie d’un journal, c’est peu. Il y a beaucoup de choses à faire. Combien de journaux ne naissent pas aujourd’hui en Côte d’Ivoire pour mourir un an ou deux ans après ?», s’est-il interrogé. Avant d’énoncer un certain nombre de défis dont le plus important, à ses yeux, demeure la consolidation à court terme de l’entreprise.
Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a axé son propos sur la transmission des connaissances des plus anciens aux plus jeunes. «Essayez d’être vous-mêmes et d’être parmi les élites de demain du point de vue éditorial (…) Je vous souhaite d’être à l’écoute les uns des autres, d’être plus concentrés sur votre travail en interne. Soyez à l’écoute des Ivoiriens en vous disant que, finalement, ce qui est important, ce sont vos lecteurs. Ce ne sont ni vos confrères, ni les autres», a conseillé le président de la cérémonie.
Dans son adresse, le Directeur de publication a rendu un hommage à ses collaborateurs pour «l’effort fourni et pour l’abnégation au travail». Renouvelant le bail de confiance pris avec les lecteurs au lancement du titre, le 29 juin 2009, le DP a dit aux invités que leur présence à la célébration de l’An 1 de L’Expression est « pour nous un motif de satisfaction. Elle sonne comme un appel à poursuivre la route. Un appel à ne pas baisser les bras, malgré les difficultés, les tracasseries et parfois les harcèlements». Il a insisté sur la notion de responsabilité des journalistes dans «l’émergence et l’enracinement des valeurs de liberté et de démocratie d’une Côte d’Ivoire engluée dans la crise politique». Pour donner des arguments à ses journalistes pour accomplir leur mission, la Rédaction a fait appel à quatre professionnels de la presse. Francis Domo, représentant Eugène Kacou, le président du Conseil national de la presse qui était présent à la cérémonie d’ouverture, a fait sa communication sur «Le positionnement et la perception de l’offre éditoriale» du journal. La seconde communication qui a porté sur le «Traitement de l’information en période électorale» a été animée par le président de l’Union internationale de la presse francophone (Upf), Alfred Dan Moussa. Les deux dernières animées par Venance Konan (journaliste-écrivain) et par Hien Solo (journaliste-consultant) ont porté respectivement sur : «Comment diversifier l’offre éditoriale ?» et «Comment enrichir l’offre éditoriale ?» Au terme des travaux en commissions qui ont porté sur le contenu de la charte rédactionnelle et de la charte graphique de L’Expression, de nouveaux engagements ont été pris par les journalistes pour offrir à leurs lecteurs un produit de qualité. Ce qui a fait dire au Directeur de publication que «le meilleur est à venir».
M’Bah Aboubakar
Le déplacement en valait la peine. Surtout que la célébration de l’An 1 de L’Expression était couplée d’un séminaire de renforcement éditorial. Samedi et dimanche, toute l’équipe– du personnel administratif aux journalistes, les maquettistes, photographes, correcteurs, saisistes en passant par les correspondants régionaux– a réfléchi sur la dynamique nouvelle à impulser à L’Expression. L’enjeu était de taille. Sa Majesté Nana Awula Tanoé Amon, Roi des N’Zima Kotoko de Côte d’Ivoire, a si bien saisi cet enjeu qu’il a fait le déplacement à Koral Beach avec ses notables pour apporter son soutien ainsi que celui des mânes à la jeune équipe dirigée par Dembélé Fausséni, le Directeur de publication. Une présence qui a donné un cachet…royal à la cérémonie d’ouverture. Des libations ont été faites par le chef de famille, membre de la délégation royale, pour incliner les mânes afin de guider les pas des Editions Yassine, société éditrice du journal.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sidiki Konaté, parrain de la cérémonie a, à la suite du Roi, demandé à l’équipe de L’Expression de maintenir le cap. « Une année dans la vie d’un journal, c’est peu. Il y a beaucoup de choses à faire. Combien de journaux ne naissent pas aujourd’hui en Côte d’Ivoire pour mourir un an ou deux ans après ?», s’est-il interrogé. Avant d’énoncer un certain nombre de défis dont le plus important, à ses yeux, demeure la consolidation à court terme de l’entreprise.
Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a axé son propos sur la transmission des connaissances des plus anciens aux plus jeunes. «Essayez d’être vous-mêmes et d’être parmi les élites de demain du point de vue éditorial (…) Je vous souhaite d’être à l’écoute les uns des autres, d’être plus concentrés sur votre travail en interne. Soyez à l’écoute des Ivoiriens en vous disant que, finalement, ce qui est important, ce sont vos lecteurs. Ce ne sont ni vos confrères, ni les autres», a conseillé le président de la cérémonie.
Dans son adresse, le Directeur de publication a rendu un hommage à ses collaborateurs pour «l’effort fourni et pour l’abnégation au travail». Renouvelant le bail de confiance pris avec les lecteurs au lancement du titre, le 29 juin 2009, le DP a dit aux invités que leur présence à la célébration de l’An 1 de L’Expression est « pour nous un motif de satisfaction. Elle sonne comme un appel à poursuivre la route. Un appel à ne pas baisser les bras, malgré les difficultés, les tracasseries et parfois les harcèlements». Il a insisté sur la notion de responsabilité des journalistes dans «l’émergence et l’enracinement des valeurs de liberté et de démocratie d’une Côte d’Ivoire engluée dans la crise politique». Pour donner des arguments à ses journalistes pour accomplir leur mission, la Rédaction a fait appel à quatre professionnels de la presse. Francis Domo, représentant Eugène Kacou, le président du Conseil national de la presse qui était présent à la cérémonie d’ouverture, a fait sa communication sur «Le positionnement et la perception de l’offre éditoriale» du journal. La seconde communication qui a porté sur le «Traitement de l’information en période électorale» a été animée par le président de l’Union internationale de la presse francophone (Upf), Alfred Dan Moussa. Les deux dernières animées par Venance Konan (journaliste-écrivain) et par Hien Solo (journaliste-consultant) ont porté respectivement sur : «Comment diversifier l’offre éditoriale ?» et «Comment enrichir l’offre éditoriale ?» Au terme des travaux en commissions qui ont porté sur le contenu de la charte rédactionnelle et de la charte graphique de L’Expression, de nouveaux engagements ont été pris par les journalistes pour offrir à leurs lecteurs un produit de qualité. Ce qui a fait dire au Directeur de publication que «le meilleur est à venir».
M’Bah Aboubakar