Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire, François Amichia, a exigé, hier, du régime Fpi la remise du pouvoir aux collectivités locales pour une efficacité des actions des élus locaux.
Le premier magistrat de la commune de Treichville, Albert François Amichia, a fait hier, à l’hôtel du district d’Abidjan, le constat amer que la promesse de campagne du Fpi de redonner le pouvoir au peuple une fois aux affaires est jusque là restée lettre morte. En témoigne, selon l’ancien ministre des Sports, les nombreux textes qui doivent pourtant permettre aux collectivités d’être plus dynamiques dans l’encadrement des populations, en souffrance sur la table du gouvernement. «On a annoncé un conseil extraordinaire du gouvernement sur la question qui ne vient pas, ensuite une procédure d’urgence, mais rien. On a trop attendu. Signez nos textes. Vous avez dit : «donnez-nous le pouvoir pour qu’on vous le redonne». Nous vous avons donné le pouvoir, redonnez-le nous. Nous voulons le pouvoir», a-t-il exhorté le régime au respect de sa profession de foi envers le peuple de Côte d’Ivoire. Le patron de la machine de communication du candidat du Pdci, Henri Konan Bédié, a saisi l’occasion de l’atelier de présentation du dispositif Plate-forme des services (Pfs), qui est la conjugaison des efforts des trois institutions étatiques (Agepe, Agefop, Fdfp) dans la promotion de l’emploi en Côte d’Ivoire, pour charger Bohouli Pierre, représentant le Directeur général de la décentralisation locale, d’être l’avocat des élus auprès du gouvernement. Partenaire aux faîtières des collectivités territoriales que sont l’Addci et l’Uvicoci, la Pfs veut épauler les mairies et les conseils généraux dans l’insertion des ex-combattants et des jeunes à risque. Le projet qui vise, à terme, l’insertion économique de 6.000 jeunes à travers 1.000 emplois salariés et la création de plus 800 micro-entreprises est financé par la Banque mondiale par le biais du Projet d’assistance post-crise (Papc). Cette confiance de l’institution financière mondiale, selon les responsables de la plate-forme des services, découle de la réussite d’un projet pilote d’implantation des plates-formes de services locales financé par le Fdfp et la Coopération française et réalisé en 2006 dans 7 collectivités territoriales. La Plate-forme des services-Côte d’Ivoire, dont le conseil d’administration est dirigé par Koudou Jeannette, a ainsi décidé d’étendre ses services à l’échelle nationale. Les modalités de financement des Pfs-l, les démarches d’agrément et les critères d’éligibilité et de sélection ont été expliqués aux élus locaux, qui ont massivement assisté à la cérémonie. Le président du conseil général de Bouaké, Jean Claude Kouassi, a plaidé pour la mobilisation autour du projet, afin d’étouffer, a précisé, François Amichia, la bombe à retardement que constitueront les jeunes laissés à la touche après la crise.
Lacina Ouattara
Le premier magistrat de la commune de Treichville, Albert François Amichia, a fait hier, à l’hôtel du district d’Abidjan, le constat amer que la promesse de campagne du Fpi de redonner le pouvoir au peuple une fois aux affaires est jusque là restée lettre morte. En témoigne, selon l’ancien ministre des Sports, les nombreux textes qui doivent pourtant permettre aux collectivités d’être plus dynamiques dans l’encadrement des populations, en souffrance sur la table du gouvernement. «On a annoncé un conseil extraordinaire du gouvernement sur la question qui ne vient pas, ensuite une procédure d’urgence, mais rien. On a trop attendu. Signez nos textes. Vous avez dit : «donnez-nous le pouvoir pour qu’on vous le redonne». Nous vous avons donné le pouvoir, redonnez-le nous. Nous voulons le pouvoir», a-t-il exhorté le régime au respect de sa profession de foi envers le peuple de Côte d’Ivoire. Le patron de la machine de communication du candidat du Pdci, Henri Konan Bédié, a saisi l’occasion de l’atelier de présentation du dispositif Plate-forme des services (Pfs), qui est la conjugaison des efforts des trois institutions étatiques (Agepe, Agefop, Fdfp) dans la promotion de l’emploi en Côte d’Ivoire, pour charger Bohouli Pierre, représentant le Directeur général de la décentralisation locale, d’être l’avocat des élus auprès du gouvernement. Partenaire aux faîtières des collectivités territoriales que sont l’Addci et l’Uvicoci, la Pfs veut épauler les mairies et les conseils généraux dans l’insertion des ex-combattants et des jeunes à risque. Le projet qui vise, à terme, l’insertion économique de 6.000 jeunes à travers 1.000 emplois salariés et la création de plus 800 micro-entreprises est financé par la Banque mondiale par le biais du Projet d’assistance post-crise (Papc). Cette confiance de l’institution financière mondiale, selon les responsables de la plate-forme des services, découle de la réussite d’un projet pilote d’implantation des plates-formes de services locales financé par le Fdfp et la Coopération française et réalisé en 2006 dans 7 collectivités territoriales. La Plate-forme des services-Côte d’Ivoire, dont le conseil d’administration est dirigé par Koudou Jeannette, a ainsi décidé d’étendre ses services à l’échelle nationale. Les modalités de financement des Pfs-l, les démarches d’agrément et les critères d’éligibilité et de sélection ont été expliqués aux élus locaux, qui ont massivement assisté à la cérémonie. Le président du conseil général de Bouaké, Jean Claude Kouassi, a plaidé pour la mobilisation autour du projet, afin d’étouffer, a précisé, François Amichia, la bombe à retardement que constitueront les jeunes laissés à la touche après la crise.
Lacina Ouattara