Si tous les divers représentants des hauts bourgeois qui se sont succédé à la tête de l’Etat jusqu’en 2000 ont tous eu leurs lots de scandales et de pratiques antirépublicaines, avec le pouvoir Fpi en place depuis 2000, on peut dire aujourd’hui que la coupe est pleine.
Avec l’affaire dite Tagro / Koulibaly, opposant le Ministre de l’Intérieur au président de l’Assemblée nationale, tous deux, pontes du Fpi, ce régime est totalement discrédité. En effet, l’affaire opposant ces deux personnalités est révélatrice des deux maux qui caractérisent le pouvoir des refondateurs depuis leur arrivée à la tête de l’Etat en 2000, à savoir : d’une part détournement massif des deniers publics et gabegie ; d’autre part corruption et assujettissement de l’Etat.
I) Détournement de deniers publics et gabegie.
Ces faits transparaissent non seulement à travers les révélations faites par les acteurs eux-mêmes lors d’une explication au sommet dans leur parti ; mais également à travers l’objet d’une saisine du procureur Tchimou par le président de la République. Morceaux choisis :
1. Dans les révélations faites par lui, Monsieur Tagro affirme: «que contrairement au président de l’Assemblée nationale qui utilise son budget de souveraineté (celui de l’Assemblée nationale) pour gonfler son compte en banque, lui utilise son argent pour corrompre des gens pour les envoyer au Fpi afin de voter pour Laurent Gbagbo (L’Expression n° 288 du lundi 14 juin 2010.).» En outre, il a reconnu que « en trois ans, plusieurs milliards sont passés entre ses mains, mais qu’ils ont été investis dans le parti (L’Expression n° 288 du lundi 14 juin 2010.) »
2. Dans sa saisine adressée au procureur Tchimou, le président de la République demande à celui-ci de déterminer les responsabilités du ministre de l’Intérieur concernant :
a) les fraudes et la corruption sur les concours d’entrée à l’école de police ;
b) la gestion financière des éditions 2007, 2008, 2009 du Hadj ;
c) la gestion financière des indemnisations dans l’affaire des déchets toxiques ;
d) les commissions qui auraient été perçues dans l’affaire Sagem par le Ministre Tagro et notamment le Premier ministre.
La seule évocation de ces faits montre qu’au sommet de l’Etat, c’est le règne de l’enrichissement illicite et de la gabegie. En effet, Monsieur Tagro ne fait rien d’autre qu’accuser le président de l’Assemblée nationale de puiser pour son propre compte dans le budget de l’Assemblée nationale. Il reconnaît en même temps que lui aussi fait pareil puisqu’il affirme qu’en trois ans des milliards de Fcfa sont passés entre ses mains et qu’il les utilise pour le Fpi. D’où viennent ces milliards ? Le ministre n’en souffle pas un traître mot. C’est ce même type de révélations que nous donne l’objet de la saisine du procureur par le président de la République ; à savoir (ce que le peuple savait depuis longtemps) que la fraude et la corruption sont pratiques courantes pour entrer à l’école de police. Cette saisine nous apprend également que depuis 2007, la gestion du Hadj par l’Etat fait l’objet de malversations ; que des gens se sont abondamment sucrés dans l’affaire des déchets toxiques ; que des milliards de pots-de-vin ont été versés par la Sagem-Sécurité à des personnalités haut placées pour avoir le marché de la confection des cartes d’électeurs et des cartes d’identité nationales. Voilà les derniers hauts faits du régime en place et qui viennent s’ajouter à une liste déjà longue des méfaits d’un régime qui se dit socialiste ; un régime corrompu et vorace qui se nourrit de la sueur et du sang des travailleurs et du peuple.
II) Corruption et assujettissement de l’Etat à leur parti.
A Mamadou Koulibaly l’accusant de vendre les postes du concours de police, Tagro indique : « que depuis sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur, il réserve chaque année 2/3 des places à la police aux militants du Fpi... que c’est Konaté Navigué, directeur des affaires politiques de son ministère et secrétaire national de la jeunesse du Fpi, qui est chargé du dispatching des places à l’école de police…(lequel) confirme les propos de Tagro en énumérant, chiffres à l’appui, le nombre de places qu’il octroie à la Première dame, Simone Gbagbo, à Affi N’Guessan, à Sokoury Bohui… et à tous les autres (L’Expression n° 288 du lundi 14 juin 2010.) ».
Tout cela montre à quel point la corruption est devenue une gangrène chez ceux qui nous gouvernent ; mais encore et surtout que le Fpi est en train de constituer depuis longtemps au sein des forces de défense et de sécurité, une force armée privée, une garde prétorienne à son service ; vidant ainsi de son contenu, la mission républicaine assignée à ces forces. Après de telles révélations, on comprend mieux pourquoi une frange des forces de défense et de sécurité n’hésite pas à réprimer dans le sang toutes les formes d’expression de mécontentement du peuple que sont les grèves, marches… pourtant reconnues par la Constitution.
Le peuple de Côte d’Ivoire est prévenu. Le régime du Fpi, contrairement à ses beaux discours sur la bonne gouvernance et la démocratie, est un régime de prédateurs et d’antipatriotes. Ce régime s’est totalement discrédité et ne mérite aucune considération de la part du peuple.
Le PCRCI invite, une fois de plus, le peuple à continuer à ériger partout des comités d’ouvriers, des comités de paysans, des comités des autres travailleurs, des comités de femmes, de comités de jeunes, des comités de patriotes pour dénoncer et combattre énergiquement la corruption, le gaspillage des deniers publics ainsi que la fraude en tout genre. Un Etat qui se rend coupable de parjure comme c’est le cas actuellement, montre par la même occasion qu’il ne mérite plus de conduire les destinées du peuple. La nécessité d’un gouvernement révolutionnaire provisoire (Grp) se fait, alors, plus que jamais pressante pour que la Côte d’Ivoire sorte de la honte qui oblige, aujourd’hui, tout Ivoirien animé d’un minimum d’esprit patriotique à raser les murs partout dans le monde.
Fait à Abidjan, le 30 juin 2010
Le Secrétaire Général
Achy Ekissi
Avec l’affaire dite Tagro / Koulibaly, opposant le Ministre de l’Intérieur au président de l’Assemblée nationale, tous deux, pontes du Fpi, ce régime est totalement discrédité. En effet, l’affaire opposant ces deux personnalités est révélatrice des deux maux qui caractérisent le pouvoir des refondateurs depuis leur arrivée à la tête de l’Etat en 2000, à savoir : d’une part détournement massif des deniers publics et gabegie ; d’autre part corruption et assujettissement de l’Etat.
I) Détournement de deniers publics et gabegie.
Ces faits transparaissent non seulement à travers les révélations faites par les acteurs eux-mêmes lors d’une explication au sommet dans leur parti ; mais également à travers l’objet d’une saisine du procureur Tchimou par le président de la République. Morceaux choisis :
1. Dans les révélations faites par lui, Monsieur Tagro affirme: «que contrairement au président de l’Assemblée nationale qui utilise son budget de souveraineté (celui de l’Assemblée nationale) pour gonfler son compte en banque, lui utilise son argent pour corrompre des gens pour les envoyer au Fpi afin de voter pour Laurent Gbagbo (L’Expression n° 288 du lundi 14 juin 2010.).» En outre, il a reconnu que « en trois ans, plusieurs milliards sont passés entre ses mains, mais qu’ils ont été investis dans le parti (L’Expression n° 288 du lundi 14 juin 2010.) »
2. Dans sa saisine adressée au procureur Tchimou, le président de la République demande à celui-ci de déterminer les responsabilités du ministre de l’Intérieur concernant :
a) les fraudes et la corruption sur les concours d’entrée à l’école de police ;
b) la gestion financière des éditions 2007, 2008, 2009 du Hadj ;
c) la gestion financière des indemnisations dans l’affaire des déchets toxiques ;
d) les commissions qui auraient été perçues dans l’affaire Sagem par le Ministre Tagro et notamment le Premier ministre.
La seule évocation de ces faits montre qu’au sommet de l’Etat, c’est le règne de l’enrichissement illicite et de la gabegie. En effet, Monsieur Tagro ne fait rien d’autre qu’accuser le président de l’Assemblée nationale de puiser pour son propre compte dans le budget de l’Assemblée nationale. Il reconnaît en même temps que lui aussi fait pareil puisqu’il affirme qu’en trois ans des milliards de Fcfa sont passés entre ses mains et qu’il les utilise pour le Fpi. D’où viennent ces milliards ? Le ministre n’en souffle pas un traître mot. C’est ce même type de révélations que nous donne l’objet de la saisine du procureur par le président de la République ; à savoir (ce que le peuple savait depuis longtemps) que la fraude et la corruption sont pratiques courantes pour entrer à l’école de police. Cette saisine nous apprend également que depuis 2007, la gestion du Hadj par l’Etat fait l’objet de malversations ; que des gens se sont abondamment sucrés dans l’affaire des déchets toxiques ; que des milliards de pots-de-vin ont été versés par la Sagem-Sécurité à des personnalités haut placées pour avoir le marché de la confection des cartes d’électeurs et des cartes d’identité nationales. Voilà les derniers hauts faits du régime en place et qui viennent s’ajouter à une liste déjà longue des méfaits d’un régime qui se dit socialiste ; un régime corrompu et vorace qui se nourrit de la sueur et du sang des travailleurs et du peuple.
II) Corruption et assujettissement de l’Etat à leur parti.
A Mamadou Koulibaly l’accusant de vendre les postes du concours de police, Tagro indique : « que depuis sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur, il réserve chaque année 2/3 des places à la police aux militants du Fpi... que c’est Konaté Navigué, directeur des affaires politiques de son ministère et secrétaire national de la jeunesse du Fpi, qui est chargé du dispatching des places à l’école de police…(lequel) confirme les propos de Tagro en énumérant, chiffres à l’appui, le nombre de places qu’il octroie à la Première dame, Simone Gbagbo, à Affi N’Guessan, à Sokoury Bohui… et à tous les autres (L’Expression n° 288 du lundi 14 juin 2010.) ».
Tout cela montre à quel point la corruption est devenue une gangrène chez ceux qui nous gouvernent ; mais encore et surtout que le Fpi est en train de constituer depuis longtemps au sein des forces de défense et de sécurité, une force armée privée, une garde prétorienne à son service ; vidant ainsi de son contenu, la mission républicaine assignée à ces forces. Après de telles révélations, on comprend mieux pourquoi une frange des forces de défense et de sécurité n’hésite pas à réprimer dans le sang toutes les formes d’expression de mécontentement du peuple que sont les grèves, marches… pourtant reconnues par la Constitution.
Le peuple de Côte d’Ivoire est prévenu. Le régime du Fpi, contrairement à ses beaux discours sur la bonne gouvernance et la démocratie, est un régime de prédateurs et d’antipatriotes. Ce régime s’est totalement discrédité et ne mérite aucune considération de la part du peuple.
Le PCRCI invite, une fois de plus, le peuple à continuer à ériger partout des comités d’ouvriers, des comités de paysans, des comités des autres travailleurs, des comités de femmes, de comités de jeunes, des comités de patriotes pour dénoncer et combattre énergiquement la corruption, le gaspillage des deniers publics ainsi que la fraude en tout genre. Un Etat qui se rend coupable de parjure comme c’est le cas actuellement, montre par la même occasion qu’il ne mérite plus de conduire les destinées du peuple. La nécessité d’un gouvernement révolutionnaire provisoire (Grp) se fait, alors, plus que jamais pressante pour que la Côte d’Ivoire sorte de la honte qui oblige, aujourd’hui, tout Ivoirien animé d’un minimum d’esprit patriotique à raser les murs partout dans le monde.
Fait à Abidjan, le 30 juin 2010
Le Secrétaire Général
Achy Ekissi