La grogne au sein de la police nationale continue et s’intensifie. En effet, les hommes du Général Brédou M’Bia, Directeur Général de la police nationale sont confrontés à plusieurs difficultés dont le non paiement de salaires pour les uns et pour d’autres, la question des baux et primes alimentaires impayés etc... Contrairement à ceux qui ont saisi le tribunal militaire pour porter leurs griefs, d’autres ont choisi de les mettre au grand jour afin d’attirer l’attention de l’opinion nationale et principalement du Chef de l’Etat sur leur galère. Parmi les grognons figurent en bonne place les 322 policiers de la promotion 2005-2006. De quoi s’agit-il ? Ces derniers, pour avoir revendiqué le paiement de la prime alimentaire de 50.000 Fcfa appelé « haut les cœurs » avaient été suspendus fin novembre dernier pour dix (10) mois avec suspension de salaire. Le vendredi 14 août 2009, la suspension a été levée et les sous-officiers de police ont été priés de regagner leurs différents postes à travers un télégramme signé du Général Brédou M’Bia. Malheureusement, alors que ces éléments pensaient être sortis du calvaire, ils vont se rendre compte de subir un traitement différent de celui des sous-officiers de leur promotion. Ils disent ne pas comprendre que pendant que leurs camarades sont payés à l’indice 660, eux continuent d’être traités sur la base de l’indice 450. Pis, alors qu’avant d’être suspendus ils percevaient des primes alimentaires (et cela était bien marqué sur le bulletin de salaire), ces agents de police disent être étonnés que depuis la levée de leur suspension, ils ne perçoivent plus ces primes alimentaires.
La raison de la colère des agents
Comment en est-on arrivé là, alors qu’un arrêté du ministre de l’Intérieur signé le 29 avril 2008 stipule en ces articles 1 et 2 que : « …Les sous-officiers de police de la promotion 2005-2006 et qui ont terminé leur année de titularisation d’un an, sont nommés dans le corps des sous-officiers de police en qualité de sergent de police 1er échelon (indice 660) pour compter du 19 janvier 2008. La dépense est imputable au budget général, chapitre 251 4101 01… ». Cependant, qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que des policiers ne puissent pas bénéficier de cette manne financière ? Pour ces agents, il n’y a aucun doute, cet argent a été détourné ? A la question de savoir qui est l’auteur de cette malversation, ils n’osent le dire avec exactitude. « Nous avions pensé au début à une erreur de comptabilité. Alors, nous avons été priés de déposer nos bulletins de salaire au service de la solde de la police. C’était en mars dernier. Mais jusqu’à aujourd’hui, rien n’a changé. Nous demandons au Chef de l’Etat, de voir notre situation. Nous ne voulons mener aucune action pour qu’on dise encore que nous sommes des récidivistes. Nous demandons seulement que notre rappel soit fait et que nous continuions à percevoir nos primes alimentaires. » Nous ont confié un groupe de policiers se réclamant de la promotion 2005-2006. Notamment, ces 322 policiers ayant subi une suspension de 10 mois.
Les menaces des policiers
Face à ces bruits de bottes dans les différentes unités de police, les responsables semblent être muets. Les agents de police qui nous ont joints disent ne plus savoir à quel saint se vouer. Ils cherchent en vain une oreille attentive à leur problème sans succès. « On nous fait subir ce tort parce qu’on estime qu’à n’importe quel moment, ils peuvent brandir des radiations. Mais nous sommes fatigués et nous ne supporterons pas cette situation pendant longtemps » ont-ils confié très en colère. La police nationale est depuis quelques jours confrontée à des grincements de dent des agents qui dénoncent le manque d’intérêt des autorités de ce pays et de leurs supérieurs hiérarchiques face à leur situation. Le non-paiement de baux administratifs, de prime alimentaire et de salaires pour certains agents sont autant de problèmes que vivent les policiers de Côte d’Ivoire qui comptent se faire entendre si les autorités continuent d’observer un mutisme face à leur problème.
Lance Touré
La raison de la colère des agents
Comment en est-on arrivé là, alors qu’un arrêté du ministre de l’Intérieur signé le 29 avril 2008 stipule en ces articles 1 et 2 que : « …Les sous-officiers de police de la promotion 2005-2006 et qui ont terminé leur année de titularisation d’un an, sont nommés dans le corps des sous-officiers de police en qualité de sergent de police 1er échelon (indice 660) pour compter du 19 janvier 2008. La dépense est imputable au budget général, chapitre 251 4101 01… ». Cependant, qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que des policiers ne puissent pas bénéficier de cette manne financière ? Pour ces agents, il n’y a aucun doute, cet argent a été détourné ? A la question de savoir qui est l’auteur de cette malversation, ils n’osent le dire avec exactitude. « Nous avions pensé au début à une erreur de comptabilité. Alors, nous avons été priés de déposer nos bulletins de salaire au service de la solde de la police. C’était en mars dernier. Mais jusqu’à aujourd’hui, rien n’a changé. Nous demandons au Chef de l’Etat, de voir notre situation. Nous ne voulons mener aucune action pour qu’on dise encore que nous sommes des récidivistes. Nous demandons seulement que notre rappel soit fait et que nous continuions à percevoir nos primes alimentaires. » Nous ont confié un groupe de policiers se réclamant de la promotion 2005-2006. Notamment, ces 322 policiers ayant subi une suspension de 10 mois.
Les menaces des policiers
Face à ces bruits de bottes dans les différentes unités de police, les responsables semblent être muets. Les agents de police qui nous ont joints disent ne plus savoir à quel saint se vouer. Ils cherchent en vain une oreille attentive à leur problème sans succès. « On nous fait subir ce tort parce qu’on estime qu’à n’importe quel moment, ils peuvent brandir des radiations. Mais nous sommes fatigués et nous ne supporterons pas cette situation pendant longtemps » ont-ils confié très en colère. La police nationale est depuis quelques jours confrontée à des grincements de dent des agents qui dénoncent le manque d’intérêt des autorités de ce pays et de leurs supérieurs hiérarchiques face à leur situation. Le non-paiement de baux administratifs, de prime alimentaire et de salaires pour certains agents sont autant de problèmes que vivent les policiers de Côte d’Ivoire qui comptent se faire entendre si les autorités continuent d’observer un mutisme face à leur problème.
Lance Touré