Le chauffeur de bus d'une entreprise égyptienne du bâtiment a tiré mardi, sur des employés se trouvant dans son véhicule, en tuant six et en blessant six autres, a déclaré un responsable. Selon l'agence officielle Mena, qui cite une source de sécurité, c'est un conflit avec un collègue qui a provoqué la fusillade dans la région du 6 octobre, au sud du Caire. "Six employés ont été tués et six blessés avant que le reste des travailleurs n'ait pu maîtriser" le chauffeur, a affirmé à la télévision publique Fathi Saad, le gouverneur du 6 octobre. Selon une source de sécurité, le bus conduisait 22 ouvriers et autres employés de la ville de Hawamdia (à quelque 30 km du Caire) jusqu'à leur lieu de travail à Meniel Chiha (20 km du Caire) lorsque le chauffeur a soudainement arrêté le véhicule et ouvert le feu sur ses collègues.
Arab Contractors, l'une des plus grandes entreprises du bâtiment d'Egypte, a précisé dans un communiqué que l'incident s'était produit à près de 200 mètres de l'un de ses ateliers. "Les passagers ont été surpris de voir le chauffeur Mahmoud Taha Ahmad Soueilem, 54 ans, retirer un fusil automatique de sous son siège et commencer à tirer sans distinction sur eux", selon ce texte. "Le motif derrière le crime est un conflit en raison de fouilles", a affirmé pour sa part une source de sécurité citée par Mena, rapportant les résultats de l'enquête officielle. Selon elle, l'un des employés présents dans le bus et vivant dans le même quartier que le chauffeur, Abdel Fattah Salem, menait des fouilles en bas du domicile du conducteur à la recherche d'antiquités, en compagnie d'autres employés de la même compagnie.
"Lorsqu'il le leur a reproché, ils se sont moqués de lui et l'ont menacé (...). Le chauffeur du bus a alors décidé de se venger et a caché un fusil automatique dans le bus", a affirmé la même source. "Lorsqu'il a vu Abdel Fattah, il a pointé le fusil dans sa direction. (Abdel Fattah) l'a supplié de ne pas le tuer mais il a tiré, le tuant sur le coup".
"Lorsqu'il a vu le sang, le chauffeur a eu une crise de nerfs et a commencé à tirer sur le reste de ses collègues dans le bus", a-t-elle dit. Une autre source de sécurité avait indiqué à l'Afp que, selon des blessés, le chauffeur avait dernièrement fait une dépression nerveuse en raison d'une mutation. Le gouverneur du 6 octobre a estimé que l'incident était "surprenant", étant donné que le chauffeur avait "une bonne réputation".
AFP
Arab Contractors, l'une des plus grandes entreprises du bâtiment d'Egypte, a précisé dans un communiqué que l'incident s'était produit à près de 200 mètres de l'un de ses ateliers. "Les passagers ont été surpris de voir le chauffeur Mahmoud Taha Ahmad Soueilem, 54 ans, retirer un fusil automatique de sous son siège et commencer à tirer sans distinction sur eux", selon ce texte. "Le motif derrière le crime est un conflit en raison de fouilles", a affirmé pour sa part une source de sécurité citée par Mena, rapportant les résultats de l'enquête officielle. Selon elle, l'un des employés présents dans le bus et vivant dans le même quartier que le chauffeur, Abdel Fattah Salem, menait des fouilles en bas du domicile du conducteur à la recherche d'antiquités, en compagnie d'autres employés de la même compagnie.
"Lorsqu'il le leur a reproché, ils se sont moqués de lui et l'ont menacé (...). Le chauffeur du bus a alors décidé de se venger et a caché un fusil automatique dans le bus", a affirmé la même source. "Lorsqu'il a vu Abdel Fattah, il a pointé le fusil dans sa direction. (Abdel Fattah) l'a supplié de ne pas le tuer mais il a tiré, le tuant sur le coup".
"Lorsqu'il a vu le sang, le chauffeur a eu une crise de nerfs et a commencé à tirer sur le reste de ses collègues dans le bus", a-t-elle dit. Une autre source de sécurité avait indiqué à l'Afp que, selon des blessés, le chauffeur avait dernièrement fait une dépression nerveuse en raison d'une mutation. Le gouverneur du 6 octobre a estimé que l'incident était "surprenant", étant donné que le chauffeur avait "une bonne réputation".
AFP