Recherche scientifique / Pr Sidibé Valy (Directeur général de la recherche) : “Les chercheurs ivoiriens sont les plus compétitifs de l`Afrique”

“Malgré les bruits de ces dernières années tumultueuses et malgré l'inquiétude de lendemains incertains, des femmes et des hommes de la communauté scientifique ivoirienne ont pensé, pensent, réfléchissent, innovent, inventent, expérimentent et écrivent. Il y a des femmes et des hommes qui, loin des contingences quotidiennes, ont cherché et trouvé, démentant une fois de plus, l'idée que, les chercheurs ne trouvent rien, que les universitaires ont failli à leur mission et que nos laboratoires, et nos bibliothèques ne sont plus fréquentés ". Ces mots sont du Professeur Sidibé Valy, Directeur général de la recherche scientifique et l'innovation technologique. C'était hier, au Palais de la culture, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la " Semaine de la recherche scientifique et de l'innovation technologique 2009-2010 ", organisée par le ministère à charge de ce département. Et celui-ci de soutenir, sans aucune manière provocatrice que, " le secteur recherche ivoirien est l'un des plus compétitifs d'Afrique dans la mesure où il est l'un de ceux qui font le mieux avec le moins d'argent dans les laboratoires et des centres obsolètes ". C'est pourquoi, dans ce milieu très concurrentiel, compétitif avec toutes les pressions autour, le professeur Valy souhaite, la nécessité d'établir l'équilibre entre la méritocratie, l'émulation et l'égalité à travers la création d'un fonds national de la recherche scientifique. Ce fonds, va à en croire celui-ci, permettre de faire de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, non point une fabrique à formater les esprits, mais un espace propice à la diffusion du savoir et du savoir-faire, à la création de nouvelles connaissances orientées dans le sens du bien-être et du mieux-être des populations par une recherche-développement durable et pointue. Car, fait-il remarquer, la recherche scientifique ivoirienne ne saurait s'accommoder avec des modalités obsolètes de financement d'épicier. Il faut dit-il, doter nos universités et nos centres de recherche d'un capital consistant pour mener à bien leurs différentes recherches. C'est pourquoi, il a salué une fois de plus, l'initiative du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Ibrahima, initiateur de cette semaine.

Joseph Atoumgbré
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