Folie des prix sur les denrées alimentaires pour des consommateurs de plus en plus désemparés et qui ne savent plus à quel saint se vouer. C'est la caricature que l'on peut faire de la situation qui prévaut depuis quelques semaines, déjà dans nos différents marchés. Les prix des denrées alimentaires grimpent et grimpent sans que les ménagères ne comprennent grand chose.
Lundi 7 juillet 2010, au Forum du marché d'Adjamé, Soro Aminata, une étudiante, un petit panier accroché à son bras, touche et palpe quelques tas de tomates disposés sur l'étal d'une commerçante. Ayant pris connaissance du coût, (quatre petites boules de tomates à 200F), elle disparait aussi rapidement qu'elle était venue. " Vraiment, la tomate coûte cher depuis quelque temps et il y a plein de choses que je ne peux plus acheter", nous confie l'étudiante toute résignée. Et comme elle, beaucoup de ménagères, faute de moyens pour se ravitailler en conséquence en tomate fraîche, utilisent la boîte de conserve, précisément celle appelée " tomate pâte " pour faire leur cuisine. En effet, le kilogramme de la tomate se vend au bas prix à 1800F. D'autres se voient obliger de débourser 2000F ou 2500F pour avoir un kg de tomate qui revenait auparavant à 400F. Outre la tomate, l'oignon, la pomme de terre, l'haricot vert, l'épinard, le sac de riz, pour ne citer que ceux-là ont également connu une hausse vertigineuse. Le kg de l'oignon tout comme celui de la pomme de terre, par exemple, est passé de 350F à 600F. Soit presque le double du prix auquel il était encore vendu, il y a quelques semaines. La banane n'a pas été non plus épargnée. Pour pouvoir se ravitailler, il faut débourser au moins 300F pour en obtenir trois seulement. La boîte de graine de palme qui coûtait 500F, il y a quelques semaines, revient aujourd'hui au bas prix à 800F. En termes clairs, les denrées qui prennent en compte aussi bien les légumes que les féculents, ont tous connu une hausse de prix.
Les commerçants montrent patte blanche
Concernant l'augmentation des prix sur les denrées alimentaires qu'ils effectuent sans norme aucune, les commerçants, pour leur part, montrent patte blanche. " Ce n'est pas de notre faute. A cause de la pluie, il n'y a pas de tomate, toi-même, il faut voir, elles ne sont plus trop rouges ", nous a déclaré, Djénéba, une autre vendeuse installée à l'entrée du marché d'Adjamé. A l'en croire, la pluie y est pour quelque chose dans la cherté des denrées alimentaires et particulièrement la tomate. Selon elle, le kg de la tomate qui était vendu aux commerçantes à 350F et revendu à 500F ou 600F par ces dernières, n'est plus d'actualité. " Aujourd'hui, comme il n'y a plus de tomates, on nous les vend à la gare (Ndlr : il s'agit de la Ran sise à Adjamé) à 1350F ou 1500F souvent. Quand c'est comme ça, on vend ça cher pour avoir un peu de bénéfice là-dessus ", a-t-elle ajouté. Comme nous l'avons constaté, les prix des denrées alimentaires que l'on peut qualifier de première nécessité ne sont plus aujourd'hui à la portée de la classe moyenne de la population, compte tenu de leur coût excessif. Aucune politique de prix n'est effectuée pour le plus grand bonheur des commerçants qui fixent les prix selon leur bon vouloir dans le plus grand désarroi des ménagères frappées par une paupérisation inquiétante.
Cinthia R Aka
Lundi 7 juillet 2010, au Forum du marché d'Adjamé, Soro Aminata, une étudiante, un petit panier accroché à son bras, touche et palpe quelques tas de tomates disposés sur l'étal d'une commerçante. Ayant pris connaissance du coût, (quatre petites boules de tomates à 200F), elle disparait aussi rapidement qu'elle était venue. " Vraiment, la tomate coûte cher depuis quelque temps et il y a plein de choses que je ne peux plus acheter", nous confie l'étudiante toute résignée. Et comme elle, beaucoup de ménagères, faute de moyens pour se ravitailler en conséquence en tomate fraîche, utilisent la boîte de conserve, précisément celle appelée " tomate pâte " pour faire leur cuisine. En effet, le kilogramme de la tomate se vend au bas prix à 1800F. D'autres se voient obliger de débourser 2000F ou 2500F pour avoir un kg de tomate qui revenait auparavant à 400F. Outre la tomate, l'oignon, la pomme de terre, l'haricot vert, l'épinard, le sac de riz, pour ne citer que ceux-là ont également connu une hausse vertigineuse. Le kg de l'oignon tout comme celui de la pomme de terre, par exemple, est passé de 350F à 600F. Soit presque le double du prix auquel il était encore vendu, il y a quelques semaines. La banane n'a pas été non plus épargnée. Pour pouvoir se ravitailler, il faut débourser au moins 300F pour en obtenir trois seulement. La boîte de graine de palme qui coûtait 500F, il y a quelques semaines, revient aujourd'hui au bas prix à 800F. En termes clairs, les denrées qui prennent en compte aussi bien les légumes que les féculents, ont tous connu une hausse de prix.
Les commerçants montrent patte blanche
Concernant l'augmentation des prix sur les denrées alimentaires qu'ils effectuent sans norme aucune, les commerçants, pour leur part, montrent patte blanche. " Ce n'est pas de notre faute. A cause de la pluie, il n'y a pas de tomate, toi-même, il faut voir, elles ne sont plus trop rouges ", nous a déclaré, Djénéba, une autre vendeuse installée à l'entrée du marché d'Adjamé. A l'en croire, la pluie y est pour quelque chose dans la cherté des denrées alimentaires et particulièrement la tomate. Selon elle, le kg de la tomate qui était vendu aux commerçantes à 350F et revendu à 500F ou 600F par ces dernières, n'est plus d'actualité. " Aujourd'hui, comme il n'y a plus de tomates, on nous les vend à la gare (Ndlr : il s'agit de la Ran sise à Adjamé) à 1350F ou 1500F souvent. Quand c'est comme ça, on vend ça cher pour avoir un peu de bénéfice là-dessus ", a-t-elle ajouté. Comme nous l'avons constaté, les prix des denrées alimentaires que l'on peut qualifier de première nécessité ne sont plus aujourd'hui à la portée de la classe moyenne de la population, compte tenu de leur coût excessif. Aucune politique de prix n'est effectuée pour le plus grand bonheur des commerçants qui fixent les prix selon leur bon vouloir dans le plus grand désarroi des ménagères frappées par une paupérisation inquiétante.
Cinthia R Aka