Elles n’en peuvent plus. La cherté de la vie et l’immobilisme actuel du processus électoral ont achevé de ronger leur patience. Des femmes de la société civile ont décidé de rompre le silence face à cette situation. Et de prendre désormais le taureau par les cornes.
Pour ce faire, elles ont pris d’assaut, hier, les différents marchés de la commune de Marcory. Il s’est agi pour elles de sensibiliser les commerçantes des différents marchés de la commune du maire Raymond N’Dohi, sur la nécessité d’organiser les élections pour mettre fin définitivement à la cherté de la vie et à la pauvreté grandissante. Mégaphones en mains et sifflets à la bouche, les femmes qui avaient à leurs côtés des jeunes, se sont entretenues avec les commerçantes.
Dans tous les marchés visités, les commerçantes ont répondu spontanément aux invitations. Délaissant leur stand pour l’occasion, elles ont tenu à partager leurs angoisses face à la situation de ni paix ni guerre que connaît le pays depuis 2002. Prenant la parole, Mme Agnime Cécile, présidente des femmes Adioukrou vendeuses d’Attiéké n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour dénoncer l’immobilisme du processus électoral. Pour elle, la cherté de la vie est consécutive aux reports successifs de l’élection présidentielle par le régime en place. L’organisation des élections aura pour mérite de mettre fin aux déboires et à la pauvreté grandissante au sein de la population, en général et des femmes en particulier. Car, a-t-elle soutenu, les femmes sont les premières victimes de l’inflation du coût de la vie.
Pour Boué Ange, président de l’Observatoire de la Jeunesse Ivoirienne pour son Avenir (OJIA), les commerçantes doivent être plus que déterminées pour revendiquer la tenue des élections. Selon lui, ce sont les différents reports de l’élection qui ont fait le lit de la pauvreté, mais aussi, de la cherté de la vie. Et d’ajouter à la satisfaction des femmes présentes : « Si la vie est chère, c’est à cause des dirigeants ». A sa suite, Beugré Daniel, secrétaire général du Mouvement des Jeunes Congressistes pour le Changement en Côte d’Ivoire (MJCCCI) n’a pas pris de gant pour dénoncer le clanisme et le tribalisme instaurés par le FPI au niveau des concours de la Fonction publique. Selon lui, cette situation ne peut favoriser l’essor des classes laborieuses. Aussi, a-t-il souhaité l’organisation des élections pour mettre fin à cette injustice sociale
Yves -M. Abiet
Pour ce faire, elles ont pris d’assaut, hier, les différents marchés de la commune de Marcory. Il s’est agi pour elles de sensibiliser les commerçantes des différents marchés de la commune du maire Raymond N’Dohi, sur la nécessité d’organiser les élections pour mettre fin définitivement à la cherté de la vie et à la pauvreté grandissante. Mégaphones en mains et sifflets à la bouche, les femmes qui avaient à leurs côtés des jeunes, se sont entretenues avec les commerçantes.
Dans tous les marchés visités, les commerçantes ont répondu spontanément aux invitations. Délaissant leur stand pour l’occasion, elles ont tenu à partager leurs angoisses face à la situation de ni paix ni guerre que connaît le pays depuis 2002. Prenant la parole, Mme Agnime Cécile, présidente des femmes Adioukrou vendeuses d’Attiéké n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour dénoncer l’immobilisme du processus électoral. Pour elle, la cherté de la vie est consécutive aux reports successifs de l’élection présidentielle par le régime en place. L’organisation des élections aura pour mérite de mettre fin aux déboires et à la pauvreté grandissante au sein de la population, en général et des femmes en particulier. Car, a-t-elle soutenu, les femmes sont les premières victimes de l’inflation du coût de la vie.
Pour Boué Ange, président de l’Observatoire de la Jeunesse Ivoirienne pour son Avenir (OJIA), les commerçantes doivent être plus que déterminées pour revendiquer la tenue des élections. Selon lui, ce sont les différents reports de l’élection qui ont fait le lit de la pauvreté, mais aussi, de la cherté de la vie. Et d’ajouter à la satisfaction des femmes présentes : « Si la vie est chère, c’est à cause des dirigeants ». A sa suite, Beugré Daniel, secrétaire général du Mouvement des Jeunes Congressistes pour le Changement en Côte d’Ivoire (MJCCCI) n’a pas pris de gant pour dénoncer le clanisme et le tribalisme instaurés par le FPI au niveau des concours de la Fonction publique. Selon lui, cette situation ne peut favoriser l’essor des classes laborieuses. Aussi, a-t-il souhaité l’organisation des élections pour mettre fin à cette injustice sociale
Yves -M. Abiet