L’Agence de télécommunication de l’information et de la communication a échangé hier avec son ministre de tutelle sur la cybercriminalité en Côte d’Ivoire.
Le ministre des Nouvelles technologies de l'information et de la Communication (NTIC), Hougah Bi Gohorey Jacques, a visité, hier mercredi 7 juillet 2010, le Centre ivoirien de traitement des incidents informatiques (CI-CERT). Une structure informelle mise à la disposition des Ivoiriens par l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI) pour lutter contre la cybercriminalité. La visite a été guidée par M. Sylvanus Kla, directeur général de l'ATCI et les techniciens du CI-CERT. Une occasion toute trouvée pour le premier responsable de l'ATCI, de plaider auprès de son ministre de tutelle pour la validation du document officialisant les activités du Centre. «La cybercriminalité ne fait pas partie de nos missions. Donc, l'activité du CI-CERT que nous sommes en train de mener est encore informelle. La signature pour officialiser le Centre qui était prévenue pour se dérouler depuis 2009, ne l’a pas encore été. Il faut essayer de sortir cette activité de l’informel. Il faut que les ministres des NTIC et de l’Intérieur travaillent dans ce sens, qu’ils soient d’accord pour donner une entité à cette activité», a dit le directeur général de l'ATCI. En d’autres termes, dira Sylvanus Kla, il est urgent que le document soit signé afin d'arriver à une solution définitive sur la légitimité du CI-CERT. Le ministre des NTIC a d’abord déploré le fait que la Côte d’Ivoire soit en pôle position dans ce domaine. Ensuite, il a appelé de tous ses vœux la complémentarité entre son ministère et celui de l’Intérieur afin que des mesures soient rapidement prises pour officiellement installer le Centre de traitement des incidents informatiques. «Très rapidement, je vais regarder le dossier pour voir ce que je peux faire sur cette question. Nous allons conjuguer nos efforts pour que ce service qui fonctionne de façon informelle soit officialisé pour que les criminels de tous bords soit châtiés », a mentionné le ministre. A l'issue de la visite, le ministre a bénéficié d'une présentation sur les activités du Centre. Les techniciens de l'ATCI ont expliqué au premier responsable des NTIC comment ils reçoivent les plaintes de la population et les réponses qu'ils apportent. Cette cellule assure également la surveillance des sites web ivoiriens en Côte d'Ivoire. De façon automatique, ces techniciens travaillent à détecter automatiquement les intrusions sur les sites des institutions et à lancer les alertes. 1498 cas de dénonciations ont été enregistrées, 116 suspects ont été interpellés et 49 Ivoiriens ont été déférés grâce au centre.
Cyrille Djedjed
Le ministre des Nouvelles technologies de l'information et de la Communication (NTIC), Hougah Bi Gohorey Jacques, a visité, hier mercredi 7 juillet 2010, le Centre ivoirien de traitement des incidents informatiques (CI-CERT). Une structure informelle mise à la disposition des Ivoiriens par l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI) pour lutter contre la cybercriminalité. La visite a été guidée par M. Sylvanus Kla, directeur général de l'ATCI et les techniciens du CI-CERT. Une occasion toute trouvée pour le premier responsable de l'ATCI, de plaider auprès de son ministre de tutelle pour la validation du document officialisant les activités du Centre. «La cybercriminalité ne fait pas partie de nos missions. Donc, l'activité du CI-CERT que nous sommes en train de mener est encore informelle. La signature pour officialiser le Centre qui était prévenue pour se dérouler depuis 2009, ne l’a pas encore été. Il faut essayer de sortir cette activité de l’informel. Il faut que les ministres des NTIC et de l’Intérieur travaillent dans ce sens, qu’ils soient d’accord pour donner une entité à cette activité», a dit le directeur général de l'ATCI. En d’autres termes, dira Sylvanus Kla, il est urgent que le document soit signé afin d'arriver à une solution définitive sur la légitimité du CI-CERT. Le ministre des NTIC a d’abord déploré le fait que la Côte d’Ivoire soit en pôle position dans ce domaine. Ensuite, il a appelé de tous ses vœux la complémentarité entre son ministère et celui de l’Intérieur afin que des mesures soient rapidement prises pour officiellement installer le Centre de traitement des incidents informatiques. «Très rapidement, je vais regarder le dossier pour voir ce que je peux faire sur cette question. Nous allons conjuguer nos efforts pour que ce service qui fonctionne de façon informelle soit officialisé pour que les criminels de tous bords soit châtiés », a mentionné le ministre. A l'issue de la visite, le ministre a bénéficié d'une présentation sur les activités du Centre. Les techniciens de l'ATCI ont expliqué au premier responsable des NTIC comment ils reçoivent les plaintes de la population et les réponses qu'ils apportent. Cette cellule assure également la surveillance des sites web ivoiriens en Côte d'Ivoire. De façon automatique, ces techniciens travaillent à détecter automatiquement les intrusions sur les sites des institutions et à lancer les alertes. 1498 cas de dénonciations ont été enregistrées, 116 suspects ont été interpellés et 49 Ivoiriens ont été déférés grâce au centre.
Cyrille Djedjed
