Francis Oyetayo alias Tano, fils de Souleymane Oyé et Maria Alanou est né à Yamoussoukro en 1987. Ce jeune Nigérian, mécanicien auto domicilié à Dioulabougou a trouvé une astuce pour se faire de l’argent. Il organise depuis 2009 des tombolas au cours desquelles il met en jeu des motos KTM (Djakarta) achetées à Bouaké. Malheureusement pour lui, sa dernière opération a tourné à la bagarre, certains de ses ‘’clients’’ se sentant floués.
Le principe est simple. Après avoir acquis les motos à Bouaké (elles y coûtent moins cher), il prend des cartes de tombola à 152 trous qu’il place à 3.000 francs le trou. Ce qui lui rapporte la somme de 456.000 francs. En déduisant le prix de la moto, le jeune homme engrange par pari au moins 150.000 Francs. Pour réussir son affaire, il s’adjoint des ‘’commerciaux’’, des rabatteurs qui lui trouvent des clients ou encore qui vendent les trous contre ristourne. Et lorsque tous les trous sont vendus, on procède au tirage public devant tous les parieurs, généralement les dimanches à 16 heures.
La dernière opération de Tano portait sur deux motos KTM (Djakarta), l’une qu’il place à Assabou est confiée à Coulibaly Mamadou et l’autre à Dioulabougou est gérée dans un premier temps par un dénommé Arouna, puis par Boua. Arouna, selon Francis Oyetayo était lent et l’argent ne rentrait pas. Boua réussit donc à placer les 152 ‘’trous’’ si bien que les parieurs s’attendaient au tirage le dimanche 27 juin dernier. Ce jour-là, point de tirage. A leur grande surprise, le mardi 29 juin, Tano procède au tirage et proclame les résultats devant 6 à 10 personnes triées sur le volet, à l’insu des autres parmi lesquels Karamoko Mamadou et Kéita Moussa. Dès qu’ils ont appris que Tano proclamait les résultats, ils se sont rendus sur les lieux, devant la grande école de Dioulabougou, non loin du commissariat du 2ème arrondissement. Avec d’autres jeunes qui s’estiment floués par Tano, ils réclament leur argent. Et puisque ce dernier ne veut pas, les jeunes gens tentent de lui arracher sa moto pour, disent-ils, l’emmener au commissariat de police tout proche. Une altercation s’en suit et les coups de poings trottent. Mamadou et Moussa sont blessés et se rendent à l’hôpital. Dès qu’ils en sortent, Francis Oyetayo alias Tano leur tend une convocation de la brigade-ville de la gendarmerie nationale. Ils s’y rendent immédiatement et y sont gardés à vue toute une journée avant que la maréchaussée y voient clair et les relâche. A leur tour, munis d’un certificat médical avec une incapacité de travail de 11 jours, ils portent plainte au commissariat de police du 2ème arrondissement. Qui instruit l’affaire et met la main sur l’organisateur de la loterie illégale.
Selon des informations recueillies dans le quartier, le jeune homme qui était à sa 5ème tombola devait rentrer définitivement au Nigeria où sa génitrice l’avait précédé. C’est d’ailleurs cette nouvelle qui a poussé les autres à réclamer leurs dus. «Et puis, tous ceux qui ont gagné sont ses amis», explique un autre client dépité. Quant à Boua, il attend toujours ses ristournes car, chaque soir, il versait à Tano l’argent qu’il avait récolté.
Francis Oyetayo alias Tano a été conduit à Toumodi auprès du substitut du procureur le mardi 6 juillet 2010 pour coups et blessures volontaires et escroquerie portant sur deux motos KTM.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Le principe est simple. Après avoir acquis les motos à Bouaké (elles y coûtent moins cher), il prend des cartes de tombola à 152 trous qu’il place à 3.000 francs le trou. Ce qui lui rapporte la somme de 456.000 francs. En déduisant le prix de la moto, le jeune homme engrange par pari au moins 150.000 Francs. Pour réussir son affaire, il s’adjoint des ‘’commerciaux’’, des rabatteurs qui lui trouvent des clients ou encore qui vendent les trous contre ristourne. Et lorsque tous les trous sont vendus, on procède au tirage public devant tous les parieurs, généralement les dimanches à 16 heures.
La dernière opération de Tano portait sur deux motos KTM (Djakarta), l’une qu’il place à Assabou est confiée à Coulibaly Mamadou et l’autre à Dioulabougou est gérée dans un premier temps par un dénommé Arouna, puis par Boua. Arouna, selon Francis Oyetayo était lent et l’argent ne rentrait pas. Boua réussit donc à placer les 152 ‘’trous’’ si bien que les parieurs s’attendaient au tirage le dimanche 27 juin dernier. Ce jour-là, point de tirage. A leur grande surprise, le mardi 29 juin, Tano procède au tirage et proclame les résultats devant 6 à 10 personnes triées sur le volet, à l’insu des autres parmi lesquels Karamoko Mamadou et Kéita Moussa. Dès qu’ils ont appris que Tano proclamait les résultats, ils se sont rendus sur les lieux, devant la grande école de Dioulabougou, non loin du commissariat du 2ème arrondissement. Avec d’autres jeunes qui s’estiment floués par Tano, ils réclament leur argent. Et puisque ce dernier ne veut pas, les jeunes gens tentent de lui arracher sa moto pour, disent-ils, l’emmener au commissariat de police tout proche. Une altercation s’en suit et les coups de poings trottent. Mamadou et Moussa sont blessés et se rendent à l’hôpital. Dès qu’ils en sortent, Francis Oyetayo alias Tano leur tend une convocation de la brigade-ville de la gendarmerie nationale. Ils s’y rendent immédiatement et y sont gardés à vue toute une journée avant que la maréchaussée y voient clair et les relâche. A leur tour, munis d’un certificat médical avec une incapacité de travail de 11 jours, ils portent plainte au commissariat de police du 2ème arrondissement. Qui instruit l’affaire et met la main sur l’organisateur de la loterie illégale.
Selon des informations recueillies dans le quartier, le jeune homme qui était à sa 5ème tombola devait rentrer définitivement au Nigeria où sa génitrice l’avait précédé. C’est d’ailleurs cette nouvelle qui a poussé les autres à réclamer leurs dus. «Et puis, tous ceux qui ont gagné sont ses amis», explique un autre client dépité. Quant à Boua, il attend toujours ses ristournes car, chaque soir, il versait à Tano l’argent qu’il avait récolté.
Francis Oyetayo alias Tano a été conduit à Toumodi auprès du substitut du procureur le mardi 6 juillet 2010 pour coups et blessures volontaires et escroquerie portant sur deux motos KTM.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro