Attey Philippe, directeur départemental de campagne adjoint du candidat Laurent Gbagbo dans la région de l’Agneby (Agboville), invité du « Petit déjeuner des Communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du Président Laurent Gbagbo », a traité ce jeudi 8 juillet du thème : «Changement de mentalité et naissance d’une société démocratique».
Le conférencier a affirmé que la démocratie a de tout temps été le ressort des sociétés africaines. Ces sociétés altérées dans leur fonctionnement politique et social par la colonisation qui s’est manifestée à travers deux moyens : le canon et la bible, ont dû batailler ferme pour reconquérir leur démocratie face des pouvoirs autocratiques, et les pouvoirs des partis uniques, issus de cette colonisation. Attey Philippe, a cependant reconnu que l’évolution démocratique en Afrique de façon générale et en Côte d’Ivoire, de façon singulière, a été positive. Il relève que depuis la période du canon (colonisation) à celle des indépendances nominales jusqu’à l’instauration ou restauration du multipartisme en Côte d’Ivoire, il y a eu des efforts appréciables sur le chemin des libertés individuelles et fondamentales. On n’assiste plus, prenant le cas des élections, à des scores et des pourcentages soviétiques. Et en cela, fait-il remarquer, Laurent Gbagbo a fait aboutir la lutte du Synarès et du peuple de Côte d’Ivoire contre le parti unique avec le retour au multipartisme en 1990 et son élection comme Président de la République en Octobre 2000.
Le Directeur général de la Sotra, nommé par la junte militaire, le 2 mai 2000, soutient que Laurent Gbagbo a une vision pour la Côte d’Ivoire : «Gouverner autrement la Côte d’Ivoire ». Cette vision, contrariée par la guerre, analyse-t-il, marque la rupture avec l’ordre ancien et appelle un changement nécessaire des mentalités : « Cela induit la fin du trafic d’influence qui donne des passe-droits. Cela marque la fin des habitudes et attitudes de potentat. Et le Président de la république a toujours invité ces camarades de parti et tous ceux qui sont à des postes de responsabilité, de faire en sorte que la moutarde ne leur ponte au nez. D’éviter de nous comporter comme le dit un humoriste, définissant le FPI, comme des financiers puissants et insolents et de raisonner en ces termes : « c’est maintenant notre tour » car nous n’avons pas de tour, si ce n’est le peuple qui en nous élisant ou en élisant le Présidant de la république, lui donne le droit de nous nommer dans des fonctions. On doit plutôt se dire que c’est le tour du peuple que nous devons servir dans le respect de ses intérêts »
Ardent défenseur de l’Etat droit qu’entend bâtir le Président Laurent Gbagbo, il a invité tout le monde à respecter les règles consignées dans la constitution et qui définissent les relations entre les citoyens. Comme dans un état de droit, seules la loi, l’éthique et la morale prospèrent, l’appartenance a des frontières nouvelles qui ne sont pas définitives. Le directeur départemental de campagne adjoint de Laurent Gbagbo, tout en se gardant de porter un jugement de valeur sur les discussions qui ont lieu en ce moment au parlement sur la création ou non d’une commission d’enquête parlementaire pour connaître la vérité sur les fraudes autour des examens et concours à l’Ecole nationale d’administration, de Police etc…, a trouvé normal, les « querelles » entre Désiré Tagro et Koulibaly Mamadou. Cela selon lui, témoigne de la vitalité du débat démocratique au sein Front populaire ivoirien : « Même si cela doit quelque peu gêner le Président de la république parce qu’une affaire interne a pris des allures nationales, mais je dois dire que cela devrait le grandir parce qu’il laisse jouer à fond le jeu démocratique. Il a lui-même demandé une enquête judiciaire pour mieux comprendre la situation ».
Attey Philippe s’est prononcé sur l’école ivoirienne qui, minée par des mouvements de grèves interminables, délivre désormais des diplômes peu compétitifs et forment des citoyens au rabais. Une situation que nombre d’observateurs impute à la gestion du pouvoir FPI, qui depuis l’opposition aura contribué à former un monstre la fédération estudiantine de Côte d’Ivoire (FESCI). Attey Philippe a dit sa part de vérité relative aux dérives dans l’école ivoirienne : «Je ne voudrais pas souiller la mémoire d’un Ministre de Félix Houphouët-Boigny, mais c’est Balla Kéita, fruit de l’école ivoirienne qui a été dire au Président Houphouët que notre école formait des révolutionnaires. C’es lit qui a cassé l’école. Pendant trois ans, l’éducation nationale et l’enseignement technique avaient fusionné. Pendant trois ans,le concours d’entrée à l’Inset avait été supprimé et des non bacheliers y étaient affectés. Le patronat ivoirien a dénoncé cet état de fait. Avec les inscriptions parallèles initiées par Balla Keïta, les effectifs des classes ont enflé, on ne pouvait plus assurer des formations académiques de qualité. Le Président Houphouët a dû faire appel au Ministre Bamba Vamoussa pour s’occuper de l’éducation nationale. » Il a tenu lever certaines équivoques concernant ses relations avec certaines institutions de la république d’une part et les partis politiques d’autre part : «La présidence de la république et la primature payent rubis sur oncle la Sotra quand elles sollicitent des cars pour leurs manifestations. Je donne les bus et cars en fonction du montant d’argent encaissé. Tous les bus et cars qui sont dans le cortège du Président pendant les visites d’Etat et tournées sont payés. Même mon Ministre de tutelle reçoit le nombre de cars et de bus en fonction de l’argent que nous avons reçus dans nos caisses. Le partis politiques sont logés à la même enseigne »
Franck A. Zagbayou
Le conférencier a affirmé que la démocratie a de tout temps été le ressort des sociétés africaines. Ces sociétés altérées dans leur fonctionnement politique et social par la colonisation qui s’est manifestée à travers deux moyens : le canon et la bible, ont dû batailler ferme pour reconquérir leur démocratie face des pouvoirs autocratiques, et les pouvoirs des partis uniques, issus de cette colonisation. Attey Philippe, a cependant reconnu que l’évolution démocratique en Afrique de façon générale et en Côte d’Ivoire, de façon singulière, a été positive. Il relève que depuis la période du canon (colonisation) à celle des indépendances nominales jusqu’à l’instauration ou restauration du multipartisme en Côte d’Ivoire, il y a eu des efforts appréciables sur le chemin des libertés individuelles et fondamentales. On n’assiste plus, prenant le cas des élections, à des scores et des pourcentages soviétiques. Et en cela, fait-il remarquer, Laurent Gbagbo a fait aboutir la lutte du Synarès et du peuple de Côte d’Ivoire contre le parti unique avec le retour au multipartisme en 1990 et son élection comme Président de la République en Octobre 2000.
Le Directeur général de la Sotra, nommé par la junte militaire, le 2 mai 2000, soutient que Laurent Gbagbo a une vision pour la Côte d’Ivoire : «Gouverner autrement la Côte d’Ivoire ». Cette vision, contrariée par la guerre, analyse-t-il, marque la rupture avec l’ordre ancien et appelle un changement nécessaire des mentalités : « Cela induit la fin du trafic d’influence qui donne des passe-droits. Cela marque la fin des habitudes et attitudes de potentat. Et le Président de la république a toujours invité ces camarades de parti et tous ceux qui sont à des postes de responsabilité, de faire en sorte que la moutarde ne leur ponte au nez. D’éviter de nous comporter comme le dit un humoriste, définissant le FPI, comme des financiers puissants et insolents et de raisonner en ces termes : « c’est maintenant notre tour » car nous n’avons pas de tour, si ce n’est le peuple qui en nous élisant ou en élisant le Présidant de la république, lui donne le droit de nous nommer dans des fonctions. On doit plutôt se dire que c’est le tour du peuple que nous devons servir dans le respect de ses intérêts »
Ardent défenseur de l’Etat droit qu’entend bâtir le Président Laurent Gbagbo, il a invité tout le monde à respecter les règles consignées dans la constitution et qui définissent les relations entre les citoyens. Comme dans un état de droit, seules la loi, l’éthique et la morale prospèrent, l’appartenance a des frontières nouvelles qui ne sont pas définitives. Le directeur départemental de campagne adjoint de Laurent Gbagbo, tout en se gardant de porter un jugement de valeur sur les discussions qui ont lieu en ce moment au parlement sur la création ou non d’une commission d’enquête parlementaire pour connaître la vérité sur les fraudes autour des examens et concours à l’Ecole nationale d’administration, de Police etc…, a trouvé normal, les « querelles » entre Désiré Tagro et Koulibaly Mamadou. Cela selon lui, témoigne de la vitalité du débat démocratique au sein Front populaire ivoirien : « Même si cela doit quelque peu gêner le Président de la république parce qu’une affaire interne a pris des allures nationales, mais je dois dire que cela devrait le grandir parce qu’il laisse jouer à fond le jeu démocratique. Il a lui-même demandé une enquête judiciaire pour mieux comprendre la situation ».
Attey Philippe s’est prononcé sur l’école ivoirienne qui, minée par des mouvements de grèves interminables, délivre désormais des diplômes peu compétitifs et forment des citoyens au rabais. Une situation que nombre d’observateurs impute à la gestion du pouvoir FPI, qui depuis l’opposition aura contribué à former un monstre la fédération estudiantine de Côte d’Ivoire (FESCI). Attey Philippe a dit sa part de vérité relative aux dérives dans l’école ivoirienne : «Je ne voudrais pas souiller la mémoire d’un Ministre de Félix Houphouët-Boigny, mais c’est Balla Kéita, fruit de l’école ivoirienne qui a été dire au Président Houphouët que notre école formait des révolutionnaires. C’es lit qui a cassé l’école. Pendant trois ans, l’éducation nationale et l’enseignement technique avaient fusionné. Pendant trois ans,le concours d’entrée à l’Inset avait été supprimé et des non bacheliers y étaient affectés. Le patronat ivoirien a dénoncé cet état de fait. Avec les inscriptions parallèles initiées par Balla Keïta, les effectifs des classes ont enflé, on ne pouvait plus assurer des formations académiques de qualité. Le Président Houphouët a dû faire appel au Ministre Bamba Vamoussa pour s’occuper de l’éducation nationale. » Il a tenu lever certaines équivoques concernant ses relations avec certaines institutions de la république d’une part et les partis politiques d’autre part : «La présidence de la république et la primature payent rubis sur oncle la Sotra quand elles sollicitent des cars pour leurs manifestations. Je donne les bus et cars en fonction du montant d’argent encaissé. Tous les bus et cars qui sont dans le cortège du Président pendant les visites d’Etat et tournées sont payés. Même mon Ministre de tutelle reçoit le nombre de cars et de bus en fonction de l’argent que nous avons reçus dans nos caisses. Le partis politiques sont logés à la même enseigne »
Franck A. Zagbayou