* US et coutumes / 2ème édition du Concours national des danses du terroir : Œuvrer à l’émergence d’une véritable économie du tourisme

Après le succès de la 1ère édition en 2009 du Concours national des danses du terroir, les initiateurs réunis au sein du Club des amis de la culture (CDAC) ont décidé de le reconduire. La 2ème édition a été lancée le vendredi 2 juillet 2010 à l’INSAAC en présence de leur parrain, Me Kossougro Séry Emile, maire de Daloa. Ce second essai, selon le commissaire général du CDAC, Madoussou Dosso, se justifie par le fait que les danses et musiques urbaines sont de plus en plus valorisées au détriment des danses traditionnelles. « La culture ivoirienne dans ses dimensions originelles et traditionnelles ne bénéficient d’aucun cadre véritable d’expression, contrairement aux danses et musiques urbaines dont la promotion s’apparente à une véritable invasion des cultures venues d’ailleurs », a-t-elle indiqué.

C’est donc pour remédier à ce “choc des cultures’’ que les membres du CDAC ont pris, une fois de plus, l’engagement de faire un large écho de la vitalité des danses traditionnelles, de l’authenticité des chants, instruments de musique et costumes traditionnels ivoiriens. De juillet à septembre 2010, le CDAC sillonnera le pays profond à la découverte de la diversité culturelle dont regorge la Côte d’Ivoire, le tout couronné par un festival au Complexe sportif Jesse Jackson de Yopougon. Outre la promotion du terroir, ce concours, aux dires des organisateurs, est un prétexte pour œuvrer à l’émergence d’une véritable économie du tourisme. « Nous irons à la découverte des aspects connus ou peu connus de notre ethnicité pluridimensionnelle et faire sa promotion. C’est une façon pour nous d’œuvrer véritablement pour l’essor du tourisme dans notre pays », a soutenu Madoussou Dosso. Le président du jury, Sidibé Moussa a présenté les critères de sélection qui sont, entre autres, l’originalité des chants, la coordination, la fluidité des mouvements et l’investissement de l’espace délimité. Deux groupes seront retenus par villes pour concourir au cours des phases finales à Abidjan. A cet effet, il a exhorté les groupes traditionnels ivoiriens et acteurs des arts et cultures à y participer massivement

P.A.T.