Après le « gaucher d’Abidjan » qui a enregistré plus 100 mille entrées dans les salles de cinéma du Burkina Faso, Pierre Laba est à Ouagadougou pour la grande première de sa dernière fiction intitulée ‘’mariage à 3 trois visages’’. Plus qu’une œuvre cinématographique, ce film est un triptyque humain entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la France.
Pierre Laba, jeune réalisateur martiniquais, est à Ouagadougou pour la grande première de son long métrage ‘’mariage à trois visages’’. Selon ses propres termes, deux raisons justifient le choix du Burkina Faso pour le lancement du film. De un, « le Burkina Faso est le temple du cinéma africain » et de deux, le site de Nasso dans la banlieue de Bobo Dioulasso a servi de cadre de réalisation de l’œuvre. « C’est un film comique à travers lequel je veux faire passer un message et dénoncer des faits » confie-t-il. En vérité, dans le vocable ‘’mariage à 3 visages’’ il faut entendre « mariage à 3 visas ». Le réalisateur aborde dans l’œuvre, la question des mariages sur Internet, l’illettrisme en milieu rural et l’exode vers l’Europe par les liens matrimoniaux. D’ailleurs, Pierre Laba fait remarquer qu’au-delà de la fiction, ‘’mariage à 3 visages’’ est « une réconciliation culturelle entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et la France ». A juste titre il utilise des comédiens de ces pays à savoir, Amoin Koffi (Côte d’Ivoire, actrice de ‘’Ma famille), Souké, Siriki et Oyou (acteur de ‘’Commissariat Tampy’’ (Burkina) et Patrick Tillié (Tiloche, France). Ces artistes interprètes étant bien connus du public burkinabè et africain, il n’y a nul doute que ‘’mariage à trois visages’’ ne puisse pas connaître un succès fou comme l’a été ‘’Le gaucher d’Abidjan’’, qui n’a pas déplu aux cinéphiles burkinabè. A propos, ce jeune réalisateur qui a plusieurs cordes audiovisuelles à son arc, fait savoir que ‘’Le gaucher d’Abidjan’’ a enregistré dans les salles de cinéma du Burkina Faso, plus 100 mille entrées. Il l’espère beaucoup plus pour son nouveau film ‘’mariage à trois visages’’ qui est en plus d’une fiction, un projet artistique qui jette un pont entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la France. Là où le bât blesse, c’est au niveau de la programmation.
Pierre Laba devra trouver une date en intelligence avec les autorités du septième art burkinabè pour la grande première au moment où la fièvre footballistique a envahi le cœur des cinéphiles burkinabè.
Adèle Kouadio
Pierre Laba, jeune réalisateur martiniquais, est à Ouagadougou pour la grande première de son long métrage ‘’mariage à trois visages’’. Selon ses propres termes, deux raisons justifient le choix du Burkina Faso pour le lancement du film. De un, « le Burkina Faso est le temple du cinéma africain » et de deux, le site de Nasso dans la banlieue de Bobo Dioulasso a servi de cadre de réalisation de l’œuvre. « C’est un film comique à travers lequel je veux faire passer un message et dénoncer des faits » confie-t-il. En vérité, dans le vocable ‘’mariage à 3 visages’’ il faut entendre « mariage à 3 visas ». Le réalisateur aborde dans l’œuvre, la question des mariages sur Internet, l’illettrisme en milieu rural et l’exode vers l’Europe par les liens matrimoniaux. D’ailleurs, Pierre Laba fait remarquer qu’au-delà de la fiction, ‘’mariage à 3 visages’’ est « une réconciliation culturelle entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et la France ». A juste titre il utilise des comédiens de ces pays à savoir, Amoin Koffi (Côte d’Ivoire, actrice de ‘’Ma famille), Souké, Siriki et Oyou (acteur de ‘’Commissariat Tampy’’ (Burkina) et Patrick Tillié (Tiloche, France). Ces artistes interprètes étant bien connus du public burkinabè et africain, il n’y a nul doute que ‘’mariage à trois visages’’ ne puisse pas connaître un succès fou comme l’a été ‘’Le gaucher d’Abidjan’’, qui n’a pas déplu aux cinéphiles burkinabè. A propos, ce jeune réalisateur qui a plusieurs cordes audiovisuelles à son arc, fait savoir que ‘’Le gaucher d’Abidjan’’ a enregistré dans les salles de cinéma du Burkina Faso, plus 100 mille entrées. Il l’espère beaucoup plus pour son nouveau film ‘’mariage à trois visages’’ qui est en plus d’une fiction, un projet artistique qui jette un pont entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la France. Là où le bât blesse, c’est au niveau de la programmation.
Pierre Laba devra trouver une date en intelligence avec les autorités du septième art burkinabè pour la grande première au moment où la fièvre footballistique a envahi le cœur des cinéphiles burkinabè.
Adèle Kouadio