Le vice-président du Pdci, Emile Constant Bombet, a violé le silence qu’il s’est imposé depuis des années. Il a pris position dans la guerre, des pro et anti congrès que vit le vieux parti.
Pour la première fois, il a pris la parole en public. Emile Constat Bombet, peu loquace depuis des années, a cédé, hier, sous la forte mobilisation des élus, cadres et jeunes de l’Ouest pour assister à la première assemblée générale de la jeunesse de l’Ouest pour Bédié (JOB). La maison du parti à Cocody a été, en effet, prise d’assaut par les jeunes du grand Ouest encadrés par leurs aînés pour magnifier le sphinx de Daoukro. C’est dans une ambiance chaude que le vice-président du parti s’est prononcé sur l’actualité au sein du Pdci marquée par la division autour de la question de l’organisation d’un congrès. Selon lui, dans toute famille, quelle soit politique ou non, l’union est le moteur de sa réussite. A cet effet, a-t-il estimé, «quand il le faut, il faut marquer un arrêt pour dissiper les malentendus mais aller dans l’union». « Faisons en sorte qu’au Pdci, nous retrouvions la fraternité, l’union, le travail et la discipline », a-t-il poursuivi. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, ces valeurs avant d’être appliquées au plan national, doivent d’abord prendre forme au sein du parti. «Le Pdci a un devoir, celui de veiller à ce que l’édifice dont il a contribué à bâtir ne s’effrite pas définitivement. Le Pdci a le devoir de colmater les brèches», a-t-il précisé. Tout en conseillant aux militants de tourner le dos à la division pour que dans la détermination et l’engagement, a-t-il indiqué, le Pdci avance derrière «celui qui a été choisi comme candidat». Le secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady, s’est félicité de cet appel avant de souhaiter qu’il ait un écho favorable au sein et à l’extérieur du parti. «Je suis d’accord avec l’idée d’arrêt. Mais le linge sale se lave en famille et non sur la place publique. Les enfants les plus éduqués le savent. Le Pdci a la maturité nécessaire pour laver son linge en famille», a-t-il affirmé. Le directeur de campagne de «Nzueba» s’en est pris aux pourfendeurs de son candidat surtout ceux qui évoquent son âge comme un handicap. Comme à son habitude, Djédjé Mady s’est basé sur un proverbe africain pour apporter la réplique aux détracteurs de Bédié. «On ne tisse pas une nouvelle natte à même le sol mais sur la vieille natte. Je dis à ceux qui disent que Bédié est vieux : «ça suffit»», a-t-il interpellé. Remontant le cours de l’histoire, le président du directoire du Rhdp a tracé le parcours éprouvant, à l’en croire, du premier président de la Côte d’Ivoire dans sa volonté de permettre, a-t-il rappelé, à ses concitoyens de vivre mieux dans un pays moderne. Selon lui, Houphouët Boigny et son successeur Bédié ont tout donné pour que leur pays soit au premier plan en Afrique. Mais aujourd’hui, a-t-il constaté, le pays est méconnaissable. L’école, l’agriculture, la formation, a-t-il énuméré, qui étaient les fondements de la prospérité de la Côte d’Ivoire sont en ruine. A la lumière de tout cela, il a exhorté les militants et les jeunes du Pdci à l’engagement, à la détermination et à la discipline dans le combat du retour du Pdci et son candidat aux affaires. Kouadio Konan Bertin (KKB) a par ailleurs annoncé des moments difficiles pour le régime Fpi. A partir du 1er septembre, a-t-il menacé, nous allons engager un combat épique pour arracher les élections à Gbagbo. Le responsable de la jeunesse du Pdci a recommandé la vitalité aux membres de la JOB sur le théâtre des opérations pour achever le combat de l’Ouest. «On veut présenter Bédié comme le bourreau de l’Ouest. Nous allons descendre sur le terrain pour désintoxiquer les populations et leur dire que le Fpi n’est pas un fétiche pour l’Ouest comme l’affirment les refondateurs. Le président de la jeunesse de l’Ouest pour Bédié, Sarr Maruis, le délégué départemental de Biankouma, Véhi Bernard, le député de Bloléquin, Oulaï Madeleine, ont tous signifié la fin du mariage de l’Ouest avec le Fpi. «Bédié est notre Drogba avec qui nous allons gagner les élections. L’Ouest reste fidèlement attaché au Pdci pour toujours», s’est engagé Véhi Bernard avec l’option des militants.
Lacina Ouattara
Pour la première fois, il a pris la parole en public. Emile Constat Bombet, peu loquace depuis des années, a cédé, hier, sous la forte mobilisation des élus, cadres et jeunes de l’Ouest pour assister à la première assemblée générale de la jeunesse de l’Ouest pour Bédié (JOB). La maison du parti à Cocody a été, en effet, prise d’assaut par les jeunes du grand Ouest encadrés par leurs aînés pour magnifier le sphinx de Daoukro. C’est dans une ambiance chaude que le vice-président du parti s’est prononcé sur l’actualité au sein du Pdci marquée par la division autour de la question de l’organisation d’un congrès. Selon lui, dans toute famille, quelle soit politique ou non, l’union est le moteur de sa réussite. A cet effet, a-t-il estimé, «quand il le faut, il faut marquer un arrêt pour dissiper les malentendus mais aller dans l’union». « Faisons en sorte qu’au Pdci, nous retrouvions la fraternité, l’union, le travail et la discipline », a-t-il poursuivi. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, ces valeurs avant d’être appliquées au plan national, doivent d’abord prendre forme au sein du parti. «Le Pdci a un devoir, celui de veiller à ce que l’édifice dont il a contribué à bâtir ne s’effrite pas définitivement. Le Pdci a le devoir de colmater les brèches», a-t-il précisé. Tout en conseillant aux militants de tourner le dos à la division pour que dans la détermination et l’engagement, a-t-il indiqué, le Pdci avance derrière «celui qui a été choisi comme candidat». Le secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady, s’est félicité de cet appel avant de souhaiter qu’il ait un écho favorable au sein et à l’extérieur du parti. «Je suis d’accord avec l’idée d’arrêt. Mais le linge sale se lave en famille et non sur la place publique. Les enfants les plus éduqués le savent. Le Pdci a la maturité nécessaire pour laver son linge en famille», a-t-il affirmé. Le directeur de campagne de «Nzueba» s’en est pris aux pourfendeurs de son candidat surtout ceux qui évoquent son âge comme un handicap. Comme à son habitude, Djédjé Mady s’est basé sur un proverbe africain pour apporter la réplique aux détracteurs de Bédié. «On ne tisse pas une nouvelle natte à même le sol mais sur la vieille natte. Je dis à ceux qui disent que Bédié est vieux : «ça suffit»», a-t-il interpellé. Remontant le cours de l’histoire, le président du directoire du Rhdp a tracé le parcours éprouvant, à l’en croire, du premier président de la Côte d’Ivoire dans sa volonté de permettre, a-t-il rappelé, à ses concitoyens de vivre mieux dans un pays moderne. Selon lui, Houphouët Boigny et son successeur Bédié ont tout donné pour que leur pays soit au premier plan en Afrique. Mais aujourd’hui, a-t-il constaté, le pays est méconnaissable. L’école, l’agriculture, la formation, a-t-il énuméré, qui étaient les fondements de la prospérité de la Côte d’Ivoire sont en ruine. A la lumière de tout cela, il a exhorté les militants et les jeunes du Pdci à l’engagement, à la détermination et à la discipline dans le combat du retour du Pdci et son candidat aux affaires. Kouadio Konan Bertin (KKB) a par ailleurs annoncé des moments difficiles pour le régime Fpi. A partir du 1er septembre, a-t-il menacé, nous allons engager un combat épique pour arracher les élections à Gbagbo. Le responsable de la jeunesse du Pdci a recommandé la vitalité aux membres de la JOB sur le théâtre des opérations pour achever le combat de l’Ouest. «On veut présenter Bédié comme le bourreau de l’Ouest. Nous allons descendre sur le terrain pour désintoxiquer les populations et leur dire que le Fpi n’est pas un fétiche pour l’Ouest comme l’affirment les refondateurs. Le président de la jeunesse de l’Ouest pour Bédié, Sarr Maruis, le délégué départemental de Biankouma, Véhi Bernard, le député de Bloléquin, Oulaï Madeleine, ont tous signifié la fin du mariage de l’Ouest avec le Fpi. «Bédié est notre Drogba avec qui nous allons gagner les élections. L’Ouest reste fidèlement attaché au Pdci pour toujours», s’est engagé Véhi Bernard avec l’option des militants.
Lacina Ouattara
