La direction de campagne du candidat du Rdr, Alassane Dramane Ouattara, à Treichville a organisé, samedi, un déjeuner-débat sur ‘‘La nécessité de la tenue des élections’’ en Côte d’Ivoire. Les débats qui se sont déroulés à la ‘‘Place Ernesto Djédjé’’ a vu la participation de plusieurs invités de sensibilités politiques différentes. Les débats ont été fort enrichissants. Ils ont permis, entre autres, de lever des préjugés sur le Rdr. Les conférenciers, les porte-parole jeunes du candidat du Rdr, Emma Biako et Patrick Zasso, ont exposé leurs visions sur le sujet, objet du déjeuner-débat. Emma Biako, présidente des ‘‘ADO Girls’’, a assené que les Ivoiriens ne sauraient continuer de subir le diktat des refondateurs qui ont décidé de rester au pouvoir sans élections. «On ne peut pas s’accommoder d’une transition sans fin», a-t-elle martelé. Pour elle, les élections urgent. Car, la situation sociale en Côte d’Ivoire est intenable. La majorité des bras valides, a-t-elle dit, n’ont pas de boulot. Car, les entreprises pourvoyeuses d’emplois sont en train de fermer l’une après l’autre. Emma Biako est convaincue que les élections viendront restaurer la sécurité et la confiance pour le retour des investisseurs qui ne prisent plus la destination Côte d’Ivoire.
Elle s’est élevée contre le Conseil constitutionnel qui, selon elle, n’a pas dit le droit en acceptant la candidature du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. La Constitution, a-t-elle rappelé, prescrit qu’un président élu ne peut faire plus de deux mandats au pouvoir. Or, Laurent Gbagbo en a fait déjà deux et ambitionne un troisième mandat. Ce qui, à l’en croire, n’est pas juste.
Patrick Zasso, le premier à exposer devant les invités, a indiqué que la démocratie se nourrit des élections. On ne peut, selon lui, parler de démocratie alors qu’on fait des difficultés à aller aux élections. La Côte d’Ivoire, a-t-il dit, a besoin des élections pour mettre fin à l’état d’exception. Les élections, a soutenu Patrick Zasso, permettront à la Côte d’Ivoire de reprendre le chemin de son développement. Cela, a-t-il expliqué, se traduira par le retour des investisseurs, de la stabilité, de la prospérité (ce qui signifie la fin de dix ans de misère)… Pour lui, les élections ne doivent pas être l’affaire des seuls partis politiques de l’opposition. Il s’est offusqué que la société civile ivoirienne, naguère, très bavarde lorsque le Pdci était au pouvoir, est devenue subitement muette. Lorsqu’elle se fait entendre, a-t-il dit, elle parle de tout sauf des élections. Il s’est exprimé sur l’enquête diligentée par le chef de l’Etat contre son ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Patrick Zasso pense ni plus ni moins que ce sont des manœuvres de plus pour éloigner les Ivoiriens des vrais débats qui vaille d’être menés: les élections.
Le directeur régional de campagne d’ADO pour Abidjan Sud, Cissé Ibrahim Bacongo, a rehaussé de sa présence le déjeuner débat aux côtés de l’ancienne ministre Saracino Tagliante.
K. Marras. D
Elle s’est élevée contre le Conseil constitutionnel qui, selon elle, n’a pas dit le droit en acceptant la candidature du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. La Constitution, a-t-elle rappelé, prescrit qu’un président élu ne peut faire plus de deux mandats au pouvoir. Or, Laurent Gbagbo en a fait déjà deux et ambitionne un troisième mandat. Ce qui, à l’en croire, n’est pas juste.
Patrick Zasso, le premier à exposer devant les invités, a indiqué que la démocratie se nourrit des élections. On ne peut, selon lui, parler de démocratie alors qu’on fait des difficultés à aller aux élections. La Côte d’Ivoire, a-t-il dit, a besoin des élections pour mettre fin à l’état d’exception. Les élections, a soutenu Patrick Zasso, permettront à la Côte d’Ivoire de reprendre le chemin de son développement. Cela, a-t-il expliqué, se traduira par le retour des investisseurs, de la stabilité, de la prospérité (ce qui signifie la fin de dix ans de misère)… Pour lui, les élections ne doivent pas être l’affaire des seuls partis politiques de l’opposition. Il s’est offusqué que la société civile ivoirienne, naguère, très bavarde lorsque le Pdci était au pouvoir, est devenue subitement muette. Lorsqu’elle se fait entendre, a-t-il dit, elle parle de tout sauf des élections. Il s’est exprimé sur l’enquête diligentée par le chef de l’Etat contre son ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Patrick Zasso pense ni plus ni moins que ce sont des manœuvres de plus pour éloigner les Ivoiriens des vrais débats qui vaille d’être menés: les élections.
Le directeur régional de campagne d’ADO pour Abidjan Sud, Cissé Ibrahim Bacongo, a rehaussé de sa présence le déjeuner débat aux côtés de l’ancienne ministre Saracino Tagliante.
K. Marras. D